mardi, mai 31, 2005

Petites recherches juridiques.

D'abord merci à mon tendre aimé d'avoir maintenu ce blog pendant quelques jours. ^__^

Ensuite, quelques petites infos juridiques pour la reprise.

Juritel.info est un moteur de recherche juridique francophone qui indexerait "4.250 sites web à contenu juridique pour plus de 313.000 pages juridiques". Le moteur semble lié au site juritel.com/.

Lexeek propose; lui, un système original puisque participatif d’échange de documents juridiques et administratifs, faisant intervenir chercheurs, juristes professionnels, étudiants et particuliers. Le site, ouvert en mars dernier donc avec encore relativement peu de contenu, est hébergé au Luxembourg, mais semble bien traiter de droit français. Il est lié (en page d’accueil) à Plevsi, un site de jurisprudence maritime internationale.

Sur GlobaLex se trouve un article intitulé French Law on the Internet - The Basics and Free Resources et Researching French Law pour ceux que cela pourrait intéresser... Bien que ces articles soient en anglais, les liens qu'ils proposent sont loin à mon sens d'être inintéressants.

Toujours en anglais, voici un pdf European Union Legal Materials : A Guide for Infrequent Users , by Duncan E. Alford, guide de de 28 pages, très bien fait sur l'aide à la recherche en droit de l'Union européenne.
C'est en fait un article du dernier numéro (97-1), hiver 2005 du Law library journal de l'AALL : American association of law libraries.

Le Blog de la Lolf vient d'être créé... A lire son exposé des motifs : Pourquoi Business Objets s'est lancé dans ce projet : "www.blolf.org se destine tout particulièrement aux Ministères et départements de tutelle chargés des applications de la LOLF, aux organisations concernées par le pilotage de la mise en conformité avec la loi, et plus généralement à toute personne souhaitant s'informer et bénéficier des avis d'experts et des retours d'expériences des entreprises et des administrations en la matière."

Une liste de liens juridiques est disponible sur le site de l’Urfist de Paris, mise à jour février 2005. Il s'agit d'un répertoire de ressources dans le domaine juridique réalisé par Jean-Emile TOSELLO-BANCAL revu et modifié par Annie LEON qui propose liens et analyses juridiques.

Enfin, pour un peu de détente, sur le site de l'AALL, l'association américaine des bibliothécaires juridiques, ils ont trouvé un truc sympa et nouveau : ils proposent chaque mois une photo de la plus belle vue depuis une bibliothèque de droit. On devrait faire pareil en France, ce pourrait être sympa, histoire de rendre jaloux les collègues de Paris avec la vue depuis notre BU :p

Bonne fin de journée,

Thilas.

lundi, mai 30, 2005

C'est si bon...

Voilà les paroles partielles de la chanson "C'est si bon" chantée par Yves Montand.

Pour mon beau Thilas :)

C'est si bon
De partir n'importe ou,
Bras dessus, bras dessous,
En chantant des chansons.
C'est si bon
De se dir' des mots doux,
Des petits rien du tout
Mais qui en disent long.

En voyant notre mine ravie
Les passants, dans la rue, nous envient.
C'est si bon
De guetter dans ses yeux
Un espoir merveilleux
Qui donne le frisson.
C'est si bon,
Ces petit's sensations.
Ça vaut mieux qu'un million,
Tell'ment, tell'ment c'est bon.

[...]

C'est si bon
De pouvoir l'embrasser
Et pui de r'commencer
A la moindre occasion.
C'est si bon
De jouer du piano
Tout le long de son dos
Tandis que nous dansons.

[...]

C'est si bon,
Et si nous nous aimons,
Cherchez pas la raison :
C'est parc'que c'est si bon,
C'est parce que c'est si bon,
C'est parce que c'est si bon.

vendredi, mai 27, 2005

Pour les fans de Star Wars

Bien le bonjour à tous

Sur un forum sur lequel je suis inscris, mes amis ont trouvé un lien vers un test (en anglais) qui suivant les questions définit vers quel personnage de Star Wars Episode 3 votre personnalité tend le plus.

Ceci dit, ne vous attendez pas à du sérieux, les questions du style "êtes-vous une femme ?", "êtes vous enceinte ?", "est-ce que vous aimez le violet ?" etc., on sait tout de suite où ça va mener.
http://quizfarm.com/test.php?q_id=34136


Quand au lien suivant : http://www.storewars.org vous y trouverez une petite vidéo fort amusante.

C'est génial : la guerre du supermarché entre les plants transgeniques et les plants organiques...

Puisse la Force être avec vous. ^_^

mercredi, mai 25, 2005

A la surface du Web

Cette fois, je reviens au web avec deux infos que vous connaissez déjà sûrement vu qu’elles trainent sur les blogs et sont reprises à droite à gauche.

Totem Consult, Kesako, Miss TICS ont déjà parlé de cet article du Journal du Net sur les Darks Sites, ou « sites cachés » mis en ligne pour répondre rapidement et efficacement à une crise et essayer de la désamorcer. Ils sont disponibles pour répondre aux questions des médias, des entreprises partenaires mais aussi du grand public sur Internet. le fait de créer un site distinct du site de l'entreprise "permet de séparer les genres, de ne pas générer du trafic sur un site institutionnel autour de la crise, et ainsi de parler de choses graves dans un environnement - graphique, notamment - adapté" selon Jean-Christophe Alquier. "Selon les spécialistes de la communication de crise, les dark sites sont des outils particulièrement adaptés aux retraits de lots de marchandises et aux rappels de produits, qui nécessitent d'informer de manière concrète sur les produits en cause et/ou les actions entamées pour venir à bout d'un problème.

Du Dark web au web visible, Totem toujours nous informe que selon une étude, le Web superficiel, accessible par les moteurs de recherche, réprésentait 11,5 milliards de pages à la fin du mois de janvier 2005. Le web superficiel ou visible, c'est la partie du Web indexable et indexée par les moteurs de recherche. Pour info, Google annonce une base de données de plus de 8 milliards de pages, MSN en annonce 5 milliards, Yahoo! au moins 4 milliards et AskJeeves/Teoma un peu plus de 2 milliards.

Autre info à côté de laquelle on ne peut décemment pas passer, le décodeur des moteurs de recherhe qui permet de s’y retrouver d’une manière simple dans la jungle des achats, rachats et la concentration des sources aux mains de quelques grands groupes. Aujourd'hui, l'accès à l'information est contrôlé par des moteurs et des annuaires, certes internationaux, mais en réalité tous américains. Pour savoir qui vend et achète des données à qui, il suffit de cliquer sur le logo d'un outil de recherche et de prendre connaissance de la légende en bas de page.

Totem nous signale par ailleurs divers outils bien utiles :
DigBig permet de remplacer les trop longues adresses URL par une adresse plus courtes, ce qui peut s’avérer utile dans un rapport ou une présentation si l'URL se présente sur plusieurs lignes.

NameDroppers permet de trouver des noms de domaine contenant une chaîne de caractères donnée. Intéressant pour trouver des concurrents ou des idées de noms de domaine.

Informatique

Aujourd’ hui quelques liens plus orienté vers l’informatique et les matériels que sur l’internet…

Question matériel donc, Tutoweb évoquent les claviers de demain : avec ce pilote (plug in français de denis Liegeois) vous pouvez avoir accès à un clavier français étendu qui permet d’utiliser un paquet de signes indispensables à la langue françaises: capitales accentuées, espace insécable, guillemets français, ligatures, etc. sans passer par des combinaisons de touches absconses qu’on ne retient jamais.
Pour faciliter la vie des utilisateurs de PDA, la société Eleksen va sortir prochainement un clavier Bluetooth très pratique puisqu'il est en tissu, disponible en versions Azerty et Qwerty.
Mais il y a mieux encore, elle nous cite la sortie d’un clavier vierge ne comportant aucune inscription sur les touches et ce slogan : Shouldn't your keyboard reflect your status as one of the elite? We think so!. Excusez moi mais je trouve que c’est une belle sottise.
Enfin cette invention piochée au détour d’une allée du concours Lépine de la Foire de Paris, le clavier alphabétique. Complètement farfelu et antiergonomique : il me semblait que l’emplacement des touches avait été décidé selon la facilité et la fréquence d’utilisation des lettres dans la langue.

A propos de l’informatique, Totem Consult nous signale cette enquête sur les rapports qu’entretiennent les français et l’ordinateur… La proportion moyenne de Français qui allument « régulièrement ou tous les jours » (60%) un ordinateur cache de grandes disparités : parmi les diplômés du supérieur ou les 18-24 ans, 9 personnes sur 10 utilisent régulièrement ou quotidiennement un ordinateur, alors que cette situation ne concerne que 13% des plus de 65 ans et des non diplômés.
On apprend également que 24% des Français n’ont jamais allumé un ordinateur et 40% ne se sont jamais connecté à l’Internet.

mardi, mai 24, 2005

Détentes

Aujourd'hui après les postes sérieux sur les moteurs, le web indépendant, le RSS, un peu de détente et de plaisir :

Voici le Dico des mots et expressions imaginaires, un objet qui aurait fait énormément plaisir à ma petite soeur dont l'imagination débordante en matière de vocabulaire n'a jamais eu de cesse de m'étonner et de m'amuser. Il s'agit donc d'un dictionnaire collaboratif en ligne sur des mots purements imaginaires créés pour répondre à un besoin particulier et/ou lorsque le vocabulaire de notre langue présentait une lacune.

MediaTIC blog nous a présenté deux blogs. Comme un camion, un blog proposant des conseils de beauté pour les garçons (mais je n'ai pas été super emballé, autant aller sur beauté homme) et Dans les sacs des filles, un blog présentant le contenu super passionnant des sacs des filles. Surprenant, non ? Bon, j'allais demander aussi un retour de la parité et l'examen des baise-en-ville masculin mais je viens de me rendre compte que c'était déjà le cas.

Lithium nous fait suivre ce lien assez étrange et pas forcément agréable. Il s'agit d'un logiciel qui permet de vous vieillir à partir d'une photo et, grâce au procédé du morphing, vous montre la tête que vous auriez dans 10, 20, 30, 40 ans, ou si vous étiez né de l'autre sexe. C'est assez déroutant même si amusant, oui.

Parlons littérature... Lafeuille nous présente deux sites également intéressants. D'abord le très beau Un livre, un objet qui propose d'associer les livres que nous aimons à des objets qui nous l'évoquent. Ensuite, il nous envoie vers Bookorati, un service de partage de critique de livres, qui permet de générer des listes de recommandation selon les critiques des utilisateurs...

D'ailleurs, toujours pour défendre nos belle langue française, vous pouvez rejoindre le Comité de lutte contre le langage sms et les fautes volontaires tandis que d'aucun voient en eux un fédérateur communautaire ou tentent de les étudier à l'heure où l'UNESCO publie un atlas des langues menacées dans le monde...

InfoTechArt nous présente quant à lui un site très agréable proposant des animations flash pour servir de clips à de célèbres poèmes : les poèmes animés. Je trouve cela beau et reposant.

Dans un autre genre, il nous propose un quizz "what is your world view" pour nous aider à définir notre philosophie de la vie. Pour info, et sans surprise aucune, je serais existentialiste.
You scored as Existentialist. Existentialism emphasizes human capability. There is no greater power interfering with life and thus it is up to us to make things happen. Sometimes considered a negative and depressing world view, your optimism towards human accomplishment is immense. Mankind is condemned to be free and must accept the responsibility.

Je termine sur ce site proposé par Totem Consult qui donne la liste de tous les additifs alimentaires que nous ingurgitons chaque jours avec leurs propriétés et les risques sanitaires qu'ils comportent. Vous ne mangerez plus un yahourt comme avant...

Allez, bons vagabondages et surfez couverts.

Le RSS explose

Le RSS (Really Simple Syndication)est en train d'exploser. Qu'est-ce que c'est ? En gros, c'est un moyen de se tenir au courant des nouveautés qui peuvent survenir sur un site web au moyen de balises qui décrivent ce même site. Ainsi peut-on se tenir au courant de tous les nouveaux billets qui paraissent dans un blog par exemple, sans avoir besoin de faire le tour tous les matins des sites qui nous intéressent.

Depuis quelques jours, les annonces relatives à l'agrégation et au RSS se multiplient : NewsGator rachète FeedDemon, Google introduit de la publicité dans les flux, Microsoft dévoile sa stratégie en la matière et les principaux acteurs du marché tiennent conférence à New-York pour discuter de syndication. On parle de consolidation du marché RSS. Pointblog qui nous informe de tout cela, affirme pourtant que le marché se cherche encore... En effet, les plus grands s'intéressent à ce marché en expension (Google, Microsoft) mais se demandent comment rentabiliser un service gratuit, basé sur du contenu qui ne leur appartient pas ? La réponse de Google est d'y intégrer de la publicité. Etonnant, non ?

En attendant, cette technologie a encore de beaux jours devant elle : ainsi, Pointblog annonce-t-il que plusieurs éditeurs de presse en ligne vont proposer un nouvel outil prochainement aux internautes, sous la forme d'une application agrégeant par défaut de nombreux fils d'actualités.

Lamoooche est elle un portail de fils RSS qui propose des fils exclusivement francophones et professionnels classés dans huit catégories qui sont divers [41], économie [26], informatique [13], internet [49], loisirs [13], média [31], infos [43] et sport [35]. Les fils sont validés par l'équipe technique. Lamoooche dit proposer 1172 fils RSS validés et 1200 à valider encore.

Enfin, vous voulez suivre l'évolution d'un site qui n'a pas de fils RSS ? Il existe un logiciel qui permet de transformer une page html en RSS (source : UrfistInfo). RSSxl est un outil apparemment simple qui va augmenter considérablement le nombre de vos abonnements disponible depuis votre agrégateur...

En parlant de lecteurs de flux RSS, saviez_vous que Talkr et Speakwire vous proposent de lire votre blog grâce à leur technologie de synthèse vocale transformant n'importe quel blog en podcast... Quand on vous disait que le RSS prenait de plus en plus d'importance. Dépêchez-vous de vous y mettre parce que déjà apparaît un nouveau format, le media RSS qui permettrait d'insérer dans les fils des métadonnées...

Tout de même, il ne fallait plus que cela pour que les blogs s'installent en Une du Monde...

lundi, mai 23, 2005

La lune sur la branche

Je vous parlais ici et de Lithium et de son initiative de quête à la découverte du petit monde des bloggueurs (Cela me fait penser qu'il me faudrait un peu recentrer ces billets sur des sujets uniques pour en favoriser la consultation...). L'idée est belle et je me suis laissé tenté à répondre au premier questionnaire qu'il vient de mettre en ligne (cf lien sur le titre).
Si l'idée vous plait, filez donc répondre au(x) questionnaire(s) de Lithium, il vous en sera reconnaissant ;)

Voici donc mes réponses :

-Ton blog à toi, c'est quoi (adresse, sujets abordés) ?
Mon blog se situe à l’adresse : http://vagabondages.blogspot.com. Il s’agit de commentaires sur l’actualité des blogs, de listes de liens regroupés par thèmes, des informations sur l’actualité des bibliothèques et de la documentation, des informations sur ma vie personnelle. En fait, il s’avère difficile de parler de soi et de sa vie personnelle, et plus facile de parler d’informations. L’orientation du blog se fait donc toute seule. Enfin, nous sommes deux à contribuer au blog, mon compagnon et moi, mais finalement c’est moi qui poste le plus.

- Comment as-tu découvert que les blogs existaient ?
La découverte s’est déroulée au cours d’un stage professionnel. M. Morin, conservateur et auteur de BiblioAcid, nous présentait les blogs et les fils RSS et les agrégateurs. L’idée m’a plu et m’a trottée un temps dans la tête. Lorsque j’ai découvert que d’autres amis se lancaient et s’étaient lancés dans l’aventure, j’ai décidé de me jeter à l’eau et d ‘essayer, oui, pourquoi pas…

- Quand as-tu commencé à lire des blogs ?
A la même époque, c’est-à-dire grosso modo vers le début de l’année. Lorsque j’ai découvert les blogs, je me suis plus intéressé au phénomène. Au début, je lisais de temps à autre des blogs professionnels, puis ce furent des blogs créés par mes amis, et enfin d’autres, au gré de mes pérégrinations.

- Quelle est la date de ton premier billet ?
Mardi 22 février 2005, 22h15.

- Pourquoi as-tu commencé à bloguer ?
L’idée de communiquer me plaisait. J’avais envie de faire partager les informations que je pouvais ainsi glâner à droite à gauche et de leur donner une nouvelle utilité. Néanmoins, je n’ai d’abord communiqué l’adresse du blog à personne. Je ne voulais pas que ce travail dont la forme finale n’était pas définie soit diffusé avant même que je n’en acquiert la maîtrise. Et puis finalement, la renommée s’est faite toute seule. Avec le temps, les renvois et les liens que je proposais et en laissant mon adresse dans les commentaires, car l’idée n’était pas non plus de me cacher, je n’en avais pas honte pour autant.

- A ton avis, pourquoi les blogs sont nés ?
Pourquoi ils sont nés ? Je ne sais pas vraiment. Pour satisfaire des besoins de communications de blogueurs je suppose. Pourquoi ils ont un tel succès en revanche me paraît plus judicieux. Je pense que la facilité d’ouverture d’un blog, les possibilités de communication et la malléabilité du support (on peut faire ce qu’on veut d’un blog) y sont pour beaucoup.

- Que t'inspire la multiplication des blogs ces derniers temps ?
Je ne sais pas trop. En fait, j’en suis encore à me demander si cette multiplication est effective, ou si elle me paraît importante parce que je suisen plein dans ce phénomène des blogs moi-même. Je pense que comme pour tout, il y a du bon et du mauvais, comme pour internet, il y a beaucoup de bruit. C’est pourquoi il est important de bien savoir se repérer dans cette nouvelle et déjà dédalienne blogosphère.


- Qu'est-ce que tu ne publieras jamais sur ton blog ?
Je ne publierais jamais de propos racistes, antisémites ou homophobe. Mon blog est un blog à caractère surtout informatif mais son contenu n’est pas figé. Il peut changer, évoluer au gré de mes aspirations et de mes vagabondages. Je tiens à ce que je puisse sinon en être fier, du moins l’assumer totalement.

- Tu sais ce qu'est un flux RSS ? T'en sers-tu pour lire les blogs des autres ? Si tu les utilises, vas-tu quand-même sur les blogs pour les lire ?
Ouh là, une à la fois. Oui je sais ce qu’est un flux RSS, depuis ce fameux stage, donc. Et effectivement, je m’en sers religieusement pour lire les multiples blogs auxquels je suis abonné. J’utilise blogline comme agrégateur mais en fait, je n’en connais pas d’autres. Du coup, je ne vais plus systématiquement sur les blogs eux-mêmes, même s’il m’arrive encore effectivement de retourner directement à l’adresse du blog. Cela dépend donc du temps que j’ai, du billet que je lis, du billet agrégé (des fois on ne trouve que des résumés) voire évidemment de l’existence ou non d’un fil RSS. L’identité du blogueur entre aussi en compte, je suis plus enclin à visiter in vivo les blogs de personnes que je connais.

- Combien de blogs lis-tu ?
Environ une quarantaine. Mais le nombre varie régulièrement selon mes trouvailles, mes envies et le temps dont je dispose…

- Si tu ne devais en retenir qu'un, ce serait lequel (avec l'adresse) ?
Le blog du réseau des Urfists, c’est l’un des meilleurs professionnellement parlant que je connaisse. J’aurais aimé écrire ce genre de blog : http://urfistinfo.blogs.com/.

- Tu laisses souvent des commentaires sur les blogs ? Et lis-tu les réponses à tes commentaires ?
J’aime écrire des commentaires et j’aime en lire. Je me dis que c’est naturel parce que tout simplement j’aime recevoir des commentaires sur mon propre blog. Ensuite, c’est vrai que je ne vais pas toujours lire les réponses à mes commentaires, sauf s’il s’agit de publications sur lesquelles je reviens régulièrement, mais en général, j’oublie. Le commentaire est une réaction immédiate et je ne pense pas toujours à faire attention où je la fais. Pas toujours, ce qui ne signifie pas que je ne reviens jamais :p.

- Tu fais attention à tes statistiques ? Pourquoi ?
Oui, j’aime les statistiques. J’aime savoir d’où viennent les gens qui me lisent et découvrir comment ils sont venu jusqu’à moi. Je trouve intéressant de connaître leurs mots-clefs, les pages qu’ils ont apprécié. J’aime connaître ce qui plait et je me dis ensuite que je pourrais faire évoluer ce blog en fonction de ce qui a plu. J’emploie le conditionnel car une page qui a été très visitée est le billet racontant notre PaCS récent avec mon ami. Or je ne sais pas vraiment si je suis prêt à plus parler de moi sur ce blog. C’est un pas énorme que je ne suis pas certain encore de vouloir franchir. La question demeure.

- Pour toi, bloguer c'est uniquement écrire ou c'est aussi lire ?
L’action de bloguer est d’abord une action d’écriture. Mais c’est ensuite intégrer une communauté et donc ensuite également lire. Bloguer, c’est faire partie d’un réseau, avoir des connaissances, s’enrichir à tout point de vue.

- Penses-tu que le phénomène blog va s'essouffler ? Mourir ?
Non, je ne pense pas. Du moins pas tout de suite. Pour l’instant, il bénéficie certes d’un certain vent de la nouveauté mais je pense que c’est un médium qui a encore de beau jours devant lui.

- Tu penses un jour arrêter de bloguer ?
Je ne pense pas bloguer toute ma vie, non. Il faudra forcément que j’arrête. Maintenant, je ne sais ni quand ni à quelle occasion. Mais bloguer est une activité nouvelle qui demande du temps et, aussi intéressante soit-elle, il n’y a pas que cela.

- Qu'est-ce qui te fera arrêter de bloguer ?
Le manque de temps, l’envie de me retrouver plus avec mon chéri, ou le fait tout simplement d’avoir d’autres activités, d’autres centres d’intérêts. Je pense que le blog se délitera seul mais je ne pense pas que cette mort sera dommageable. Je suis déjà content de ce qui a été fait. Et je trouve que c’est cela qui est important. Ne jamais regretter et savoir apprécier.

- Quel sera le titre de ton dernier billet ?
Très sincèrement aucune idée. Le blog, c’est aussi l’instantanéité, non ? Et puis, on n’en est pas là heureusement.

- Quelle question aurais-tu envie qu'un blogueur te pose ?
Tu pourrais demander aussi si nous (blogueurs) avons communiqué l’adresse du blog à nos familles. Cela pose la question de la façon dont nous faisons partager notre monde à nos proches. Dans mon cas, la réponse est oui. Une autre question serait de savoir si on souhaite dépasser le blog et rencontrer les amis en vrai, et ma réponse est encore positive. J’adore ce genre de rencontres. En fait, d’une manière générale, j’adore rencontrer. A l’inverse de ce que disait Sartre j’ai envie de dire que la vraie richesse, c’est les autres.

samedi, mai 21, 2005

Manifeste du web indépendant

En farfouillant su le web je suis tombé sur ce manifeste. Certes c'est un vieux truc datant du 02 février 1997, mais je trouve qu'il n'est pas inintéressant de se le rappeler une fois de temps en temps...

Manifeste du web indépendant

Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention.

Face aux sites commerciaux aux messages publicitaires agressifs, destinés à ficher et cibler les utilisateurs, le Web indépendant propose une vision respectueuse des individus et de leurs libertés, il invite à la réflexion et au dialogue. Quand les sites d’entreprises se transforment en magazines d’information et de divertissement, quand les mastodontes de l’info-spectacle, des télécommunications, de l’informatique et de l’armement investissent le réseau, le Web indépendant propose une vision libre du monde, permet de contourner la censure économique de l’information, sa confusion avec la publicité et le publi-reportage, sa réduction à un spectacle abrutissant et manipulateur.

Pourtant le Web indépendant et contributif est menacé ; menacé par la fuite en avant technologique qui rend la création de sites de plus en plus complexe et chère, par l’écrasante puissance publicitaire du Web marchand, et bientôt par les accès dissymétriques, les Network Computers, les réseaux privés, le broadcasting, destinés à cantonner le citoyen au seul rôle de consommateur. Déjà la presse spécialisée, si avide des publicités d’annonceurs qui récupèrent à leur profit la formidable richesse du Web contributif, et fascinée par les enjeux techniques et commerciaux de l’Internet, réserve quelques maigres lignes aux sites indépendants, occulte l’enjeu culturel du réseau, expédie rapidement la mort des sites pionniers du Web artisanal, quand elle glose en long et en large sur le nouveau site de tel vendeur de soupe. La création d’un site personnel y est présentée aux utilisateurs comme une motivation très annexe, loin derrière les possibilités d’utilisation en ligne de sa carte de crédit.

Nous invitons donc les utilisateurs à prendre conscience de leur rôle primordial sur l’Internet : lorsqu’ils montent leur propre site, lorsqu’ils envoient des commentaires, critiques et encouragements aux webmestres, lorsqu’ils s’entraident dans les forums et par courrier électronique, ils offrent une information libre et gratuite que d’autres voudraient vendre et contrôler. La pédagogie, l’information, la culture et le débat d’opinion sont le seul fait des utilisateurs, des webmestres indépendants et des initiatives universitaires et associatives.

le minirézo

vendredi, mai 20, 2005

Encore des moteurs...

Un dernier tour des moteurs...

Je voulais d'abord évoquer Magellan, un moteur de veille sur l'OpenSource qui propose des alertes, des recherches booléennes et diffuse les réponses par fils RSS ou par mail.

Ensuite, c'est le moteur A9 qui retient mon attention. A9, qui vient de s'offrir une nouvelle version, c'est le moteur de recherche lancé par Amazon à l'automne dernier. Autour de ce moteur, la firme de Jeff Bezos est en train de mettre en place un nouveau concept (enfin moi je n'en avais pas encore entendu parler) : l'OpenSearch. D'après BiblioAcid, l'idée de base c'est de la recherche fédérée dont les résultats peuvent être syndiqués via rss. On peut personnaliser les bases de données ("columns") qui vont être interrogées, et les résultats sont affichés sous forme de clusters thématiques ("images", "books", "reference",...) Et on peut ajouter les bases de son choix, en fournissant la description / le schéma XML correspondant. Dans les résultats de recherche, un bouton "Site info" envoie vers une fiche descriptive sommaire du site sur Amazon, où figurent des stats de fréquentation, une rubrique "Ceux qui consultent ce site visitent aussi..." et la possibilité de publier une critique du site, comme pour un livre ou un CD ou un DVD à l'achat. Et BiblioAcid de préciser... c'est un peu comme si Google Scholar permettait de faire ressortir dans ses résultats les livres de Google Print ou de la Google Library, les images de Google Images, etc sauf que c'est fait par Amazon. Euh, enfin, pas vraiment, parce qu'Amazon sous-traite le moteur de recherche... à Google :-)

Enfin, SeekPort annonce l'ajout de la prévisualisation des résultats de recherche dans ses fonctionnalités, nous révélait Kesako. En fait, il ne s'agit ni plus ni moins que de la possiblité d'ouvrir en un clic une Iframe donnant sur le site en ligne.

Enfin, Totem Consult nous informe que contrairement à ce que pensent encore beaucoup de gens, les grands moteurs ne fournissent pas les mêmes informations. Loin de là puisqu'une étude démontre que Google, Yahoo! et Ask Jeeves ne partageraient que 3% de résultats. Ainsi, lors des tests effectués, 12% des résultats étaient retrouvés par deux de ces trois moteurs, et 85% n'étaient ramenés que par un seul des moteurs.Cette étude, sponsorisée par le métamoteur Dogpile, un métamoteur qui propose de comparer les résultats de ces trois grands moteurs sous forme de colonne, tend (bien entendu) à démontrer que seul l'usage d'un métamoteur est susceptible de fournir des résultats complets.

Et pourtant, c'est une guerre des services qui est en train de se dérouler sous nos yeux, chaque moteur essayant de proposer mieux et plus que l'autre. Miss TICS nous disait justement que le Journal du Net avait sorti un état des lieux des positions respectives des trois grands moteurs Google, Yahoo et MSN au jour d'aujourd'hui, ce qu'elle résume rapidement ainsi :
* Avantage Google pour la recherche pure et thématique
* Avantage Yahoo pour les services mobiles et communautaires
* Avantage MSN pour les contenus multimédias et services communautaires

Lisez également le lien qu'elle propose vers le dossier de l'AEC sur les "moteurs de recherche, mots clés et clés du savoir". L'AEC passe en revue les différents services que l'on peut attendre d'un moteur et les prochaines avancées technico- commerciales prévues... Quelques points forts en résumé :
1. L'apparente objectivité des choix techniques qui président au classement des résultats masque en réalité des choix éditoriaux jamais explicités. (l'AEC rappelle ici l'opacité des techniques de tri de Google: pleins d'exemples tout frais dont l'évolution des algorythmes pour contrer l'effet bas à sable ou le super-référencement des blogs...)
2. Les moteurs de recherche reproduisent le modèle télévisuel de financement par la publicité et ses problématiques de qualification et d'acquisition de contenus. (rappel du principe d'audience, des liens contextuels et sponsorisés et du manque de "maturité" d'internautes ne différenciant pas nécessairement les liens sponsorisés des autres résultats)

2005 : année de la physique

Et oui, 2005 est l'année de la physique, mais pas une année en France de la Physique, non, c'est l'année mondiale de la physique... une célébration internationale initiée par les Noations Unies pour commémorer les découvertes du grand Albert (rien à voir avec le petit Robert, hein, l'autre celui qui tire la langue) datant de 1905, l'"année miraculeuse" où il a publié trois articles très importants qui influencèrent de manière durable notre vision actuelle de la Physique et créèrent un nouveau paradygme.

A cette occasion, un certain nombre d'événements sont initiés un peu partout dans le monde... enfin normalement car sur le site officiel on découvre seulement des événements américains dans des états américains, l'"International Union of Pure and Applied Physics servant de caution internationale. Bon certes, on retrouve un lien vers la société française de Physique mais ce me semble un peu pauvre... d'autant qu'il n'y a pas d'information particulière sur ce portail franco-français.

C'est donc l'occasion à l'internaute lambda de se rendre utile (et là, j'en arrive à la raison de ce billet). De nos jours, c'est la logique du maillage et du réseau qui prédomine sur l'internet. Toute personne un tant soit peu équipée peut se raccorder à ce réseau. Chaque ordinateur, dès lors, peut être utilisé dans son temps libre à des fins collaboratives à l'échelle mondiale telles que les prédiction atmosphériques. Ainsi le projet climateprediction.net qui demande aux internautes de les laisser utiliser du temps de calculs de leurs machines, l'objectif étant d'étudier les approximations et les hypothèses qui peuvent être faits dans les modèles de prévisions les plus récents. Ainsi également le projet Einstein@home qui permet à chacun de mettre à profit son ordinateur personnel pour traquer les ondes gravitationnelles prédites par le physicien Albert Einstein, vedette de cette année 2005 de la physique. Un troisième projet encore est le projet SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), un projet scientifique dont le but est de détecter une vie extra-terrestre intelligente. Une approche, appelée SETI radio, utilise des radiotélescopes pour écouter des signaux radio à bande étroite venant de l'espace. De tels signaux n'apparaissent pas de façon naturelle, le fait d'en détecter apporterait la preuve de l'existence d'une technologie extraterrestre.

Comment ça marche ? Lorsque vous allumerez votre ordinateur, le logiciel BOINC se lancera qui utilisera une partie de la puissance de votre ordinateur, de votre espace disque, et une partie de votre connection Internet, sachant que vous pouvez contrôler la quantité de ressources allouées et quand les utiliser.

La physique participative... on n'arrête pas le progrès.

sacrés français

Miss TICS nous parlait il y a peu de cette tendance bien française de vouloir absolument parler français.

Ce n'est pas en soi une mauvaise chose je pense, mais le temps que les termes soient validés par la très officielle Commission générale de terminologie et de néologie et passent au journal officiel et il est un peu tard. Les habitudes se sont ancrées et même les gallicismes forgés par nos amis québécois n'ont plus autant de poids. Peu de gens parlent de leurs courriels, et encore moins des livrels même si le terme livre électronique semble persister devant l'américain e-book

Quelques exemples tout de même : Miss TICS nous informait que dorénavant
le WIFI devait se prononcer ASFI (Accès Sans Fil à Internet), Le hotspot est désormais appelé une zone ASFI. De même, un spammeur se diraarroseur et votre MMS se mue en message multimédia.

Au J.O n° 116 du 20 mai 2005 page 8803, texte n° 98, on découvre en plus que désormais :
mon blog devient un vulgaire mais non moins officiel bloc-note, abrégeable en bloc. Exit les blogues et les jouebs. De même, un hoax se dira canular.

Je note quand même le verbe ripper issu de l'anglais to rip signifiant Extraire directement d'un support enregistré des données numériques en vue de les reporter sur un autre support, sans recourir à la conversion analogique intermédiaire habituellement nécessaire.

Quand même, la culture francophone, c'est chouette...

mardi, mai 17, 2005

Moteurs... Action !

On a beaucoup parlé des trois grands : Yahoo, Google et MSN comme étant les moteurs les plus actifs et les plus puissants sur le web. Le Journal du Net a à ce propos publié une enquête comparative des performances de Google, Yahoo! et MSN. Globalement, c'est Google qui sort vainqueur même si, dans certains domaines, il est dépassé par Yahoo! (cf Moteurs de recherche : le comparatif Google-Yahoo-MSN). Voir aussi un site qui compare les résultats de Yahoo et Google. On s’est bien posé la question d’une alternative Peer to peer mais ce n’a pas été forcément concluant, ou disons à développer…

Et les autres ?

Il existe nombre d’études comparatives des moteurs de recherches sur le web. Pour donner quelques exemples, BiblioAcid nous présentait la Best Search Tools Chart et les fiches techniques de DSI , tandis que Phil Bradley s'est penché récemment sur les moteurs de recherche classés selon leur utilité ou leur mode de réponse. Derrière ces travaux, je me contenterai seulement, comme Miss TICS, de vous présenter quelques moteurs spécialisés :

Un blog spécialisés sur les moteurs nous offre une liste de moteurs de recherche sur les blogs (j’adore ce chiasme) : il s’agit de Moteurs (qui l'eut cru ?). Le blog traite des différents aspects liés aux moteurs : actualités des sociétés, référencement, liens commerciaux, tendances en cours et à venir. Il y manque juste le récent Plazoo, moteur de recherche de blogs originaire des Pays-Bas et Podscope, un moteur spécialisé dans les podcasts (source : pointblog). Sinon, également Vlogdir qui se veut un annuaire de videoblogs.

Metalis est lui un moteur de recherche en sciences de l’information et de la documentation, un projet du consortium à but non lucratif des universités italiennes (CILEA). Il indexe les contenus de plusieurs sites d’archives, dont trois français (archivesSIC, memSIC et theses-EN-ligne).

Vu surKesako, Omnimedicalsearch est un métamoteur qui permet d'interroger 32 bases de données d'un seul coup ! On peut interroger PubMed, MedlinePlus ... mais aussi des bases d'images et des bases d'actualités.

Le Journal d’un documentaliste juridique nous informe que le Sénat présente son nouveau moteur de recherche interne, basé sur le moteur Intuition de Sinequa : il s'appelle "Basile" il est enfin capable de chercher sur l'ensemble des documents du site, ce que celui de l'Assemblée nationale savait déjà faire (mais le tri des résultats du moteur de l'AN n'aurait aucune pertinence réelle) et aboutit à une meilleure pertinence des résultats par rapport à la question posée. Il apporterait également pleins d'innovations utiles dans la présentation des listes de résultats et des documents, notamment le surlignage en jeune fluo, dans les documents trouvés, des mots-clés de la recherche.. Si vous recherchez des réponses précises, vous pouvez interroger Factbites qui se veut le croisement d’un moteur et d’une encyclopédie et vous fournit directement les informations désirées. Vous pouvez également allez faire un tour sur BrainBoost.com ou Answers.com qui ne sont cependant pas des moteurs a proprement parler (c’est à dire qu’ils ne proposent pas des listes de liens mais directement des réponses factuelles). Un autre partenaire de Factbites est la société NationMaster. Sur ce site derrière lequel se cachent plein de bases de données statistiques, il est possible de générer automatiquement des cartes comparant par exemple le niveau d'éducation dans différentes régions du monde, de comparer le nombre de brevets technologiques déposés dans les pays de l'OCDE, le nombre de meurtres commis dans tous les pays du monde, etc...

Une variante est la question posée au service en ligne comme sur Ketady source: BiblioAcid). A rapprocher dans mon esprit avec le Guichet du savoir de la BM de Lyon ou aux RADIS de la Bibliothèque Publique d’Information au Centre Pompidou, où ce sont les bibliothécaires qui répondent aux questions des usagers.

Un autre site qui peut vous servir est File Ext. Parfois, on trouve dans son ordinateur des fichiers avec des extensions bizarres ou plutôt inconnues. File EXT est un moteur de recherche d'extensions, en anglais, mais on ne peut pas tout avoir. Vous mettez l'extension et il vous propose une description du sigle et des logiciels avec quoi elle fonctionne. Une extension peut avoir plusieurs significations.

Ca peut être interessant surtout après avoir fait une recherche sur son propre PC… Ainsi MSN lance officiellement son moteur de recherche pour disque dur, appelé MSN Search Deskbar disponible aussi sur la MSN Search Toolbar. Google et Yahoo sont aussi dans la course et déjà existaient des outils comme Copernic un métamoteur qui permet en plus une sauvegarde en mémoire des équations de recherches... (cf ce billet de Miss TICS). On trouve d’ailleurs ici un comparatif entre ces différents outils, leurs options et la sécurité qui entoure nos données. (Je fais ici un aparté pour signaler le billet de Miss TICS pour nous aider à retrouver un fichier perdu).

Athenus est un outil de recherche spécialisé fournissant des liens vers des sources d'informations destinés aux scientifiques et aux ingénieurs. Un peu ce que fait Google scholar ou Scirus, sachant que ce dernier est un produit Elsevier et donc propose dans ses journal sources essentiellement et en premier des articles contenus dans ses bases de données payantes, quand bien même lesdits articles ont été publié sur des sources libres.

Au départ, Grokker devait fonctionner avec les résultats de Google, nous annonce Totem Consult. Aujourd'hui, il permet de visualiser les résultats provenant de Yahoo! Son fonctionnement est simple: 1) taper un ou des mots dans le champs de recherche 2) lancer la recherche 3) lire les résultats : les cercles regroupent des résultats ayant un rapport entre eux. Un clic sur un cercle permet d'en explorer le contenu. Les carrés à l'intérieur des cercles représentent les pages Web. Un clic sur un carré affiche une miniature de la page à droite de l'écran. Et un clic sur la miniature affiche la page dans une nouvelle page.

KartOO est un méta moteur de recherche qui présente ses résultats sous forme de carte. Les sites trouvés sont représentés par des pages plus ou moins grosses en fonction de leur pertinence. Entre ces sites figurent des thèmes qu'il suffit de cliquer pour préciser votre recherche. On retrouve le même principe sur MapStan.

Parmi les annuaire, on ne peut pas passer à côté de Dmoz, l'un des plus grands et des plus complets que je connaisse. A voir aussi, Lesannuaires. Il s'agit d'un annuaire d'annuaires, regroupant près de 2500 annuaires francophones et anglophones. Pour chaque thématique, sont présentés les agrégateurs de contenu, de type portail, moteur de recherche et annuaire, pouvant être considérés comme des références dans leur catégorie. Enfin, ici, nous avons un annuaire consacré au design : Design Directory.

Et pour les enfants un moteur spécifique avec des sites spécialisés : Takatrouver. Sinon, une sélection d'annuaire est disponible sur Dmoz justement...

Enfin, je ne peux que vous conseiller si vous êtes intéressés par la question du référencement d’aller faire un tour sur le site Abondance dont la lettre hebdomadaire est une vraie perle.

Le site propose également un certain nombre de moteurs thématiques utilisant le moteur Reacteur.com : Rugby-engine et foot-engine qui sont des moteurs spécialisés dans leur sport respectif, Grifil.net qui se consacre à l’univers de la bande dessinée, Search in the Matrix, sur l’univers de la trilogie, Biomalin sur l’alimentation bio, Searchwings sur l’aviation, Motref consacré au monde du référencement et Gossip qui fouille les pages parlant de Google.

En parlant de Google, Kesako attire notre attention sur un article de PCinpact situant le triangle d'or du positionnement au niveau des trois premiers résultats. En-dessous, point de survie. Preuve à l'appui avec un graphique explicite : "Le triangle constitué par les zones rouges, oranges et jaunes correspond aux places que les entreprises doivent viser si elles veulent être visitées, les liens sponsorisés en haut à droite ne remportant pas un franc succès."

Allez, un petit jeu pour finir : le Googlefight. J’y ai découvert que Thilas était plus référencé que Xavios comme mot clef dans Google. Etonnant, non ?

Bibliothèque internationale

Deux semaines d’absence, mine de rien, cela en fait des lectures à rattraper. Mon agrégateur m’indiquait près de 500 billets mais je pioche également à droite et à gauche et cela doit faire un peu plus. Du coup, je vais combler tout cela progressivement et je vous enverrais ce que j’ai trouvé même si je me doute que ces informations ne seront pas de toute première fraîcheur.

Cette masse informationnelle me donne le sujet du billet du jour : les moteurs de recherche d’information.

Certains billets évoquent donc les récentes initiatives de grandes bibliothèques en réaction au rouleau compresseur de numérisation de Google. Ainsi, à l’appel de six dirigeants européens, la bibliothèque européenne est d’ores et déjà accessible tandis que les états ibéro-américains (soit amérique latine plus Espagne et Portugal) mettent en place l’"Organización de Estados Iberoamericanos para la Educación, la Ciencia y la Cultura (OEI)", ou pour les non hispanophones, l'Organisation des Etats Ibéro-américains pour l'éducation, la science et la culture. Il s’agit de promouvoir et diffuser les travaux de recherches de ces pays.

De leur côté, la France et l’Allemagne se concertent pour créer un moteur Quaero à partir et autour de la réponse européenne à Google : Exalead. Cette initiative est à rapprocher de cet autre moteur situé sur le site de la bibliothèque universitaire de l'Université de Karlsruhe avec une interface disponible en 4 langues, et qui permet une recherche simultanée dans les catalogues de plusieurs dizaines de bibliothèques nationales (exemple pour la france : le Sudoc et la BN ; mais également les BN de Finlande du Danemark, d’Autriche, de Suisse, d’Allemagne, la British Library…).

Pour information, le Sudoc en France est le Service Universitaire de DOCumentation qui regroupe en un même catalogue les collections de toutes les bibliothèques universitaires françaises et de grands établissements. Il existe également un portail autour de ce catalogue qui permet d'avoir accès au document en texte intégral. Cependant, seules les bases en accès libre (moissonnage OAI) sont disponibles. Très prochainement, le module de gestion des périodiques sera intégré, dès que les modalités d'accès authentifiés seront organisées. Les recherches peuvent porter sur les catalogues et bibliographies, les thèses, la production scientifique, les fonds numérisés, des sites de référence. L'Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur qui gère ce portail envisage l'accès à environ 6000 titres de périodiques. En outre, l'accès authentifié permettra une consultation depuis n'importe quel poste, des documents acquis par l'université ou en accès libre.
Enfin, une interrogation directe du Sudoc depuis le navigateur Firefox (Mozilla.org) est possible sous la fenêtre moteur (google par défaut) ; il suffit pour cela d'être utilisateur de Firefox sous windows. Pour installer cette extension il suffit de cliquer ici.

Mais les moteurs ne sont plus utiles s’ils en deviennent inexploitables. Ainsi l'Urfist Info nous offre-t-il un excellent article très bien documenté sur l’accessiblité des sites web, id est en plus des problèmes liés aux navigateurs, il s’agit d’aborder des questions de handicap. Il y évoque le label AccessiWeb créé par l'association BrailleNet qui permet de certifier l'accessibilité des sites Web suivant la législation française et en accord avec les directives européennes et offre une liste non exhaustive mais importante d’outils pouvant faciliter ces accès.

lundi, mai 16, 2005

Premiers Romans

Il y a deux grands événements littéraires à ma connaissance annuels dans cette bonne ville de Chambéry : en octobre novembre se déroule un festival de bandes dessinées et en mai le festival du premier roman .

J’ai une semaine de retard sur mon planning et les mails surpris, inquiets, furieux, indifférents de lecteurs de passages me l’ont bien fait sentir. Une semaine certes, mais il m’a fallu d’abord me rendre deux jours aux rencontres Gael organisées par le Service Interuniversitaire de coopération documentaire 1 de Grenoble et peut-être reviendrais-je sur le sujet dans un post ultérieur car certaines interventions n’étaient pas inintéressantes. Les autres jours, c’est ce festival qui m’a occupé.

Je suis entré dans ce monde du Premier Roman par la petite porte. La bibliothèque universitaire organisait une rencontre ce jeudi avec deux auteurs : Pascal Morin, auteur de L’eau du bain paru aux éditions du Rouergue et Olga Lossky, auteure de Requiem pour un clou, paru aux éditions Gallimard. Je n’avais lu aucun livre, à peine étais-je tenu au courant de ce festival et de la venue de ces auteurs mais je tenais à y assister pour voir justement ce dont il s’agissait.

Bien m’en a pris. Le dialogue avec les auteurs fut passionnant.

Le livre de Pascal Morin raconte le retour d’un homme dans son village natal. Il est tout heureux de s’y retrouver mais très vite on lui fait comprendre qu’il n’y a toujours pas sa place. Dans ce pays, dans ce village, dans sa famille. Il prend alors la liberté de se refaire une place d’une façon à la fois très douce (dans l’écriture) et très violente (dans l’acte) : par le meurtre.

Olga Lossky raconte, elle, deux histoires en parallèle, celle d’un enfant dans la Russie pré Stalinienne et celle d’un vieil homme vivant dans un appartement communautaire sous les années Staline justement. Le passage régulier d’une époque à une autre se fait par le biais d’un tableau.

J’ai très sincèrement apprécié ce moment de littérature et la fraîcheur des écrivains. Leurs réponses claires, leurs envie d’écrire et leur plaisir de transmettre. Et puis, Pascal Morin avait un sourire on ne peut plus désarmant.

Ce dernier m’a expliqué qu’il était très important pour un nouvel auteur de passer au festival de Chambéry et que nombre de grands auteurs étaient passés par là, au point que son éditrice qui avait mal lu était effondrée de croire qu’il n’avait pas été nommé puis enthousiasmé de découvrir que c’était finalement le cas. Cela m’a quelque peu surpris parce que je ne connaissais pas ce festival plus que cela et pas du tout avant de venir dans la région.

Du coup, j’ai décidé d’assister aux autres manifestations du festival et je suis allé jeudi soir à une rencontre Auteurs/Lecteurs sise au Centre des Congrès. Il s’agissait d’une rapide interview, tantôt dialogue avec l’écrivain, tantôt monologue de la part du lecteur, des seize auteurs primés cette année, dont un espagnol et un écrivain. Ce fut encore un moment très agréable où nous avons pu découvrir des ouvrages qu’il ne me serait pas venu à l’esprit de feuilleter si d’aventure je les avais vu dans la devanture d’une librairie. A l’entracte, nous avons un peu discuté avec mes collègues également présentes –l’une d’entre elles a fait les mêmes études que moi – et avec M. Morin toujours aussi amusant et agréable.

Ce monsieur nous racontait comment depuis qu’il faisait des festivals et autres séances de promotions, les gens le regardaient avec un regard en coin et lui demandaient quelle part d’autobiographie son roman comprenait. Déjà le matin, une vieille dame avait exprimé son malaise à la lecture d’un tel ouvrage où meurt en premier le grand-père. Et l’auteur de nous raconter que certaines gens le croyaient vraiment un assassin en puissance. En fait, ce fut là un fait marquant de la rencontre dans son ensemble et de cette soirée en particulier : les auteurs n’ont eu de cesse de répéter qu’ils n’étaient pas leurs personnages, qu’ils avaient tout imaginé, et que non, Faïza Guenne n’avait pas été abandonnée par son père, non Catherine Locandro n’était pas une prostituée, non Pascal Morin n’était pas un assassin et non, les CRS n’attendaient pas à la sortie du Centre des Congrès pour le ramener en prison.

Et ainsi pendant trois jours. Les auteurs sont allés de tables en tables, de présentations en présentations, de séances de dédicaces en repas avec les Comités de lecture qui se sont constitué dans toute la ville, dans les cafés, les lycées, les collèges, la BU bien sûr… Jusqu’au samedi où se tenait la cérémonie de clôture.

Chambéry est fière de la résidence de Jean-Jacques Rousseau dans ses terres. Sur l’insistance de Mme de Warens, qu’il appelait « maman », il séjourna plusieurs années aux Charmettes . C’est donc dans ce cadre privilégié que s’est déroulé la cérémonie de clôture. Chaque auteur a eu la joie de recevoir les œuvres de ses co-nominés. Nous avons pu passer ensuite un peu de temps avec les auteurs et sommes restés, Xavier et moi à leurs côtés jusqu’à leur train, le soir.

Nous en avons néanmoins profité pour visiter les Charmettes, une partie du jardin de Jean-Jacques, sa maison, sa chambre avec l’alcove pour les domestiques et celle de Mme de Warins…

On sentait que le festival touchait à sa fin. Les auteurs étaient terrassés de fatigue après leur marathon de trois jours à travers la ville et son agglomération. Tous se lâchaient, racontaient des bêtises, riaient et profitaient des derniers moments mi énervés mi zombies en espérant plus qu’une chose : pouvoir enfin rentrer chez eux.

Et ce ne fut pas simple. Le bus qui devait ramener tout ce petit monde à la gare s’est d’abord retrouvé coincé par l’étroitesse de la route, puis le train annoncé et venant de Milan avait une heure de retard. Nous sommes allés boire un café tous ensemble et l’heure tournant sommes retournés à la gare pour découvrir que l’heure s’était muée en heure et demie.

Remarquez, la situation ne manquait pas de piquants, ni d’absurde : six écrivains en cercle dans un hall de gare à moitié vide avec pour seuls vivre deux cartons de fromages rapportés par Faïza et son amie se racontant des histoires de blondes pour faire passer le temps…

Le train partit à 21h30 finalement et il fut temps pour nous de rentrer à la maison, également fatigués. Cette expérience m’a redonné envie de lire et je me suis permis d’acheter quelques uns des titres présentés et de me les faire dédicacer sur l’insistance de Xavier. Je les lirai progressivement, nous avons tout le temps.

L’année prochaine, peut-être intégrerais-je le festival pourquoi pas ? Dans le comité de lecture de la BU. Ce pourrait être une façon de voir comment tout cela se déroule.

Bises,

Thomas.