tag:blogger.com,1999:blog-110120042024-03-13T19:13:55.171+01:00VagabondagesErrances et flâneries au fil de mes représentations : un blog sur le monde de l'information et des bibliothèques.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.comBlogger166125tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1169889444984599642007-01-27T10:07:00.000+01:002007-01-27T10:29:59.966+01:00Déménagement<div align=center><img src="http://mancholivier.free.fr/images/demenagement.jpg"></img></div><br /><br /> Suite à <a href="http://www.vagabondages.org/post/2007/01/02/Blogage-bloque">certaines péripéties</a>, je ferme ce blog et migre vers un autre propulsé par DotClear et hébergé par Gandi. La nouvelle adresse est donc : <blockquote><a href="http://www.vagabondages.org">http://www.vagabondages.org</a></blockquote><br /> Google aura mis près de six semaines pour réagir et ouvrir de nouveau l'accès à ce premier blog, ce avec la plus totale mauvaise fois : "mais il n'y a pas de problème... au fait, vous pouvez passer à la V2 maintenant". C'est un peu hypocrite. <br /> <br /> J'en profite néanmoins pour ajouter cet ultime billet signalant la migration au cas où d'aucuns reviendraient ici par le biais de citations, trackbacks ou d'une recherche dans un moteur de recherche. Je reçois toujours entre 70 et 90 visites uniques par jour. <br /><br />Merci de continuer à me lire.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1166196506875997792006-12-15T16:13:00.000+01:002006-12-15T16:28:27.790+01:00Peut-on produire des savoirs collectifs ?Bonjour, <br /><br /> Pour diverses raisons ce n’allait pas très bien ces derniers temps et je m’excuse du retard pris dans cette production de compte-rendus. <br /><br />La fin de <a href="http://vagabondages.blogspot.com/2006/11/savoir-rseaux-partages-les-outils.html">journée de DocForum</a> fut consacrée à la question : Peut-on produire des savoirs collectifs ? et la demi-journée se divisait en deux parties soulignant d’une part la production et d’autre part la gestion de ces savoirs collectifs. <br /><br /><b>1. La première conférence s’ouvrait ainsi sur ces questions : Produire des savoirs collectifs, une utopie, un leurre ou un nouvel horizon social ? Sur quelles bases se fait cette production de savoirs collectifs ? Quels en sont les lieux, les auteurs, les contraintes et les avancées ? </b><br /><br />Elle faisait intervenir Alain Caraco, Directeur de la bibliothèque de l'université de Savoie : sur <i>"le cas Wikipedia"</i>, Evelyne Broudoux : Maître de conférences en Information-Communication à l’université de Versailles St Quentin sur les <i>"Folksonomies et indexation collaborative : rôle des réseaux sociaux dans la fabrique de l’information"</i>. Annelise Touboul, Maître de conférences en information-communication à l’université Lyon 2 est intervenue sur <i>"Le journalisme participatif : interactivité des sites de presse "</i> et enfin Christian Vandendorpe, Professeur au Centre d'Etudes françaises de l'université d'Ottawa (en vidéoconférence) a essayé d’intervenir sur les <i>"copiage, téléchargement, duplication, et plagiat à l'université"</i>. La séance était modérée par Claire Bélisle du laboratoire LIRE.<br /><br /><li><u><b>Alain Caraco</b> « Le cas <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil">Wikipédia</a> »</u> :<br /> <br />D’abord quelques chiffres : 400.000 articles en français, 1.5 M en anglais et 150 M dans 256 langues. <br /><br />Ce wiki tire son origine du projet d’un homme d’affaire américain, Jimmy Wales, appelé <a href= http://fr.wikipedia.org/wiki/Nupedia>Nupedia</a> et lancé en 2000 dans lequel le savoir était vu comme un « bien commun » (plutôt que « bien publique », i.e. appartenant à une collectivité). Ce projet a été lancé avec Larry Singer, désigné comme rédacteur en chef. Nupédia était un projet d’encyclopédie collaborative mais bénéficiant d’un processus de validation classique, i.e. de relecture et validation par des experts. Le wiki permettant une modification rapide des articles et de garder un historique de ces changements, il fut lancé Wikipédia, un wiki censé proposer des articles à valider à <a href= http://fr.wikipedia.org/wiki/Nupedia>Nupedia</a>. Mais peu à peu ce second projet pris de plus en plus d’importance et aujourd'hui plus personne ou presque ne parle du projet initial. <br /><br />Wikipédia était à l’origine financé par Jimmy Wales, sorte de « despote éclairé » jusqu’à ce que fut fondé la fondation <i href= http://www.wikimedia.fr/wiki/Accueil>Wikimédia</i>, avec à sa tête un conseil présidé aujourd’hui par une française.Wikimédia gère d’autres projets tels que la bibliothèque universelle <a href=http://fr.wikisource.org/>WikiSource</a>, la banque de données <a href=http://commons.wikimedia.org/wiki/Accueil>Wikimédia Commons</a>, le dictionnaire <a href=http://fr.wiktionary.org/>Wiktionnary</a> etc.<br /><br />Wikipédia n’apporte aucune garantie quant à la fiabilité de ses données, tandis que Britanica apporte ses experts et le poids du système de l’édition. En regard, Wikipédia apporte la garantie du nombre, l’idée étant qu’il y a suffisamment de regards critiques pour préserver le contenu de l’encyclopédie et tout en se gardant un certain nombre d’arbitres, d’usagers aux pouvoirs plus importants. <br /><br />Larry Singer a fini par quitter Wikipédia. Il a lancé en septembre 2006 le projet <a href=http://www.citizendium.org/>Citizendium</a>, un projet similaire à wikipedia mais faisant quant à lui appel à des experts pour valider et figer <i>in fine</i> les articles. Ce projet ne saurait remplacer wikipédia mais devrait coexister avec lui, ne serait-ce que pour des questino de mise à jour de l’information.<br /><br /><li><u><b>Evelyne Broudoux</b> : rôle des réseaux sociaux dans la construction de l’information</u>.<br /><br />Le web 2.0 et le tagging ont favorisé l’émergence de groupes, de documents, d’identités d’auteurs et de constitutions de réseaux sociaux. Cette pratique, appelée en anglais « <a href="http://www.journaldunet.com/diaporama/0610-dicoweb2/2.shtml">folksonomy </a>» et inventée par Thomas Vander Wall se traduit par un partage des ressources par l’indexation. La folksonomy n’induit pas de relation entre les termes utilisés. A l’inverse, la « Taxonomy » est une classification hiérarchique structurée sous forme arborescente. Ainsi la folksonomy apparaît-elle comme une massification de l’indexation par des amateurs. <br /><br />Les tags permettent une veille informationnelle. Une couche signifiante de mots-clés semble supérieure et plus utilisée que des termes non-signifiants. Ils permettent aussi la construction de réseaux sociaux (surveillables) par la collection de petits groupes (fragmentation), de réseaux d’influence, un usage décroissant des pseudos, une augmentation de la notoriété des auteurs. <br /><br />Il y a des folksonomies pédagogiques à destination des communautés d’apprentissage. <br /><br />Un taggueur est reconnu comme expert s’il utilise un vocabulaire précis. <br />En 2005, il y eut une étude (de Kome) qui a porté sur le catalogage de 30 URL, soit 647 billets, et qui a démontré que le classement était sensiblement le meme entre un classement hierarchique et un classement par tags.<br /><br />Hier nous avions des outils qui collectaient et partagaient l’information, aujourd’hui nous avons des outils qui l’agrège, demain, iront-nous (avec notamment le web 3.0 dit sémantique) vers une reconnaissance des experts ? <br /><br /><li><u><b>Anne-Lise Touboul</b> : l’hyperactivité des sites de presse</u><br /><br />« entre relégation et exploitation de la parole profane ». <br />Qu’en est-il du journalisme citoyen ? Est-ce un effet d’annonce ou se trouve-t-on devant un réel partage du territoire éditorial, au risque d’affaiblir le statut du journaliste ? <br /><br />L’hypothèse du chercheur est que la parole profane, si elle est bien présente demeure strictement encadrée. C’est ce qu’elle a découvert notamment à travers l’étude de journaux électroniques (LeMonde.fr, Libération.fr) où : <br />Les chats étaient lissés, encadrés, avec une publication finale comme d’un article ou un entretien de radio. La communication événementielle y est contrôlée.<br />Les forums montre une implication éditoriale (ne serait-ce que pour des questions juridiques et organisationnelles), une mise en forme contraignante, mais également plus de participation de la part des usagers. <br />Les blogs sont des espaces d’autopublication dans laquelle la fonction éditoriale du journée demeure prégnante par la mise en valeur de tel ou tel blog. (Pour Le Monde, car les Libé-blogs sont uniquement tenus par des journalistes)<br /><br />Il y a donc une distinction des paroles profanes et expertes, avec une gestion extériorisée même si on découvrent des rapprochements (valorisation, liens…). Cette mise en scène de la parole profane montre <br />un intérêt économique (ça génère du trafic, et de l’argent via la micro-publicité), <br />un intérêt marketing (création de communauté, image d’ouverture et de participation des publics)<br /><br /><li><u><b>Christian Vandendorpe</b> : « copiage et duplication »</u><br /><br />L’intervention de M. Vandendorpe fut fastidieuse parce qu’elle était organisée en visioconférence avec Montréal et que le serveur de l’Ens est tombé en panne. La solution de secours proposée fut donc de suivre d’appeler le Québec par téléphone, le temps de suivre l’intervention.<br /><br />Ce dernier a évoqué un espace culturel en reconstruction où tout le monde pouvait intervenir et parler, ce qui entrait en contradiction avec les cadres juridiques actuels « corsets rigides pour les nouvelles réalités du web ». Ainsi il est dangereux de parler comme au Canada de « Journée de la lecture et du droit d’auteur » car il est dangereux de confondre lecture et droit. La lecture n’est pas un droit, surtout à l’ère d’internet. La lecture n’est pas sous la coupe de l’économie marchande. <br /><br />La question se pose également de la conservation des documents numériques : alors que les sources pré-internet sont de plus en plus accessibles grâce aux efforts de numérisation, le numérique natif finalement semble n’intéresser personne si ce n’est quelques entreprises privées telles Archives.org, à l’instar des livres du 19e siècle parus pour la première fois en masse mais sur des papiers de qualité moindre et de faible conservation. <br /><br /><br /><br /><br /><br /><b>2. La seconde conférence abordait des problématiques de gestion de l’information : Quelle gestion sociale et institutionnelle de cette production de savoirs collectifs ? Mise en place de la société de la connaissance ? Y a-t-il opposition entre l'économie de la rareté sur laquelle est fondée la production et distribution des biens culturels et l'économie de l'ouverture de l'accès que permet le numérique ?</b><br /><br />Les intervenants étaient Martine Dreneau, responsable de la documentation à l'Observatoire Régional de la Santé Rhône-Alpes, Melanie Dulong de Rosnay, responsable juridique de Creative Commons France/CERSA CNRS/Université Paris 2 , Stéphane Sacquépée, Ville de Lyon et Jean-Michel Salaün, Directeur de l'Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l'information (en vidéoconférence depuis Montréal)/ La modération était assurée par Ghislaine Chartron, INTD-CNAM<br /><br /><li><u><b>Martine Dreneau</b> : une expérience de base de données collaborative</u><br /><br />Le produit de la <a href=www.bdsp.tm.fr>Banque de Données de Santé Publique</a> est destiné aux professionnels de la santé pour alimenter les recherches et aider à la prise de décision. Il existe depuis 13 ans et contient 345.000 références, 20.000 documents accessibles en texte intégral et un thésaurus en ligne, ainsi depuis 2002 que d’un annuaire critique de sites webs, d’un agenda des colloques et des offres d’emploi. Depuis cette année, la totalité du site est libre d’accès. <br /><br />La base fonctionne en réseau ouvert (il y a des entrants, des sortants chaque année) réglé par une convention cadre, entre les fondateurs, entre la BDSP et producteurs bénévoles. Chaque producteur envoie alors ses notices locales à la BDSP et reçoit les autres notices produites qui l’intéresse en retour. La BDSP bénéficie d’un budget de 200.000 € utilisé à 90% pour les frais de personnels et 10% pour les frais de fonctionnement. Elle est financée par le ministère.<br /><br />Pour l’accès aux documents, les droits d’auteurs sont respectés grâce à la médiation de l’INIST ou via une convention spécifique. <br /><br /><li><u><b>Mélanie Dulong de Rosnay</b> : Responsable juridique des Créative Commons</u><br /><br />Les <a href="http://fr.creativecommons.org/">Creatives Commons</a> sont une boîte à outils utilisée pour contrer l’adaptation abusive des droits et montée en 2001 par Lawrence Lessig. Elle permet au titulaire des droits d’exprimer à l’avance l’utilisation voulue de son produit (ce qui permet de faire en outre l’économie des coûts de transactions). Les CC ont été transposés dans le droit local de 30 pays. Selon Google, 100 M de liens pointent vers les contrats CC mais il n’existe pas de base de données (on ne connaît pas le nombre de contrats CC passés). <br /><br />Il existe ainsi <a href="http://fr.creativecommons.org/contrats.htm">6 contrats CC</a> se composant d’un tronc commun (autorisation de rerpoduire l’œuvre à des fins non commerciales tant qu’il y a mention de la paternité de l’œuvre) et d’options. Pour utiliser un contrat, ça se fait en trois clics et, sur le document apparaît la mention « certains droits réservés », le logo et un lien vers le contrat. <br /><br />Grâce à ce contrat, l’utilisation du document augmente, les coûts de transaction baissent, la syndication est légale.<br /><br /><li><u><b>Stéphane Sacquépée</b>, directeur du programme lyonnais pour la société de l’information (accès à la connaissance pour tous).</u> <br /><br />L’accès à la connaissance pour tous est le rôle des pouvoirs publics. Lyon propose une quarantaine de plateformes web. Lyon a ainsi mis en place un « <a href="http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/recherche_teleservices">Guichet des services</a> » qui permet aux usagers de se retrouver dans cette profusion d’informations en ligne et de faire une recherche selon son profil. De même il devrait y avoir un guichet unique pour la création d’entreprise, l’agenda culturel de la ville, la recherche d’emploi. <br /><br />Ces plateformes doivent permettre une amélioration du travail des salariés, une meilleure lisibilité pour les usagers, une plus grande efficience. <br /><br />Les collectivités doivent se servir du web 2 pour impliquer les citoyens, ce qui n’est pas sans poser des problèmes, au niveau des compétences des agents d’une part et au niveau juridique d’autre part : on est en effet toujours en terrain d’expérimentation. Le but serait d’atteindre ce qui se fait en Afrique du Sud où se trouvent des « toasters » dans les rues, une boîte proposant des contenus ou permettant le dépôt de documents dans la rue là où les citoyens ne veulent ou n’osent pas aller.<br /><br /><li><u><b>Jean-Michel Salaün</b> : encadrement économique et juridique dans la société de la connaissance.</u><br /><br />D’un point de vue canadien, il y a une <a href="http://grds04.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/2006/11/23/123-strategie-canadienne-sur-l-information-numerique">grande réflexion</a> initiée par Bibliothèques et Archives du Canada sur l’encadrement économique et juridique dans la société de la connaissance.Pour préparer ce sommet, un riche document de synthèse est accessible en ligne intitulé <a href="http://www.collectionscanada.ca/cdis/092/discussion-paper-final-fr.pdf">Progrès et Perspectives</a> (pdf).<br /><br />D’un point de vue de la politique globale, on voit une concertation entre tous les acteurs : collectivités, bibliothèques, musées, institutions, universités… sur le sujet des droits de la sociétéde l ‘information qui se traduit pas une responsabilisation collective dans la définition de l’accès au savoir afin de prendre des décisions qui auront des connaissances (y compris financières) pour les générations futures.<br /><br />D’un point de vue individuel, le développement du web et du numérique en général se fait grâce à l’argent de fondations privées (cf OpenAccess Initiative, WikiMédia, Internet Archive…). C’est une tradition nord-américaine que de financer le « bien commun » et de réorienter l’argent public et surtout la fiscalité, car ils récupèrent la moitié de l’argent donné sur leurs impôts aussi. Cette dimension d’autant plus importante car il va y avoir une redistribution de l’argent et de l’héritage informationnel suite au papiboom et donc une redistribution du partage du savoir est à prendre en compte dans la future économie du web.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1164650273569366962006-11-27T18:44:00.000+01:002006-11-27T19:11:35.306+01:00Savoir, Réseaux, Partages : Les outils collectifs au service de la construction des savoirs.Vendredi 24 novembre avait lieu dans les locaux de l’<a href="http://www.ens-lsh.fr">ENS Lsh</a> la deuxième édition de "S@voirs réseaux partage 2006" (<a href="http://www.docforum.tm.fr/colloques/savrespartage2324nov06.htm">programme</a>), un colloque biannuel organisé par l’association <a href="http://www.docforum.tm.fr/">DocForum</a> se proposant de réfléchir sur l’accès aux savoirs à travers deux sessions en parallèle : <ul><li>Le rôle des territoires dans l'accès au savoir<br /><li>La construction collective des savoirs</ul>.<br /><br />Je me suis intéressé à la deuxième thématique portant sur la construction collective des savoirs. Ce dernier fil rouge se déclinait en trois sessions portant <br /><ol><br /><li>Le jeudi sur la Formation avec des conférences sur l’éducation tout au long de la vie d’une part et le e-learning d’autre part. Je n’ai pu y assister.<br /><li>Les outils collectifs au service de la construction du savoir le vendredi matin<br /><li>Une prospective « Peut on produire des savoirs collectifs ? », le vendredi après-midi.<br /></ol><br /><br />D’un point de vue général en premier lieu, j’ai trouvé les interventions de qualité. Les intervenants maîtrisaient leur sujet. Le colloque à ce sujet s’est montré riche et intéressant. Là où j’aurais des remarques en revanche serait plutôt au niveau de l’organisation : il y avait selon moi trop d’intervenants : chacun ne disposait que d’un petit quart d’heure en moyenne pour sa présentation et débordait régulièrement. Nous avons eu peine à tenir les horaires impartis, les intervenants étaient coupés et la participation de la salle quelque peu réduite. D’un point de vue technique, nous avons eu la malchance également de subir une panne du serveur de l’ENS rendant la téléconférence prévue avec Christian Vanderdope et Jean-Michel Salaün depuis Montréal inopérante. Finalement, elle s’est déroulée tant bien que mal par téléphone ! <br /><br />Je vais parler aujourd’hui de la conférence de la matinée et je ferai un billet sur la seconde demain si j’ai le temps et le courage ou dans la semaine au pire. <br /><br />Dans le programme, la conférence était appelée « Les outils collectifs au service de la construction du savoir ». La problématique posée était : <blockquote>Vendredi 24 matin - Session B2<br />Les outils collectifs au service de la construction du savoir <br />9h30-12h45 <br /><br />Agrégateur de flux, signets sociaux, weblog, wiki, ... les applications et les initiatives permettant la création collective des savoirs se multiplient. Et ce d'une manière si exubérante que « web 2.0 » s'est imposé comme le mot valise pour embrasser ces initiatives. Pour autant les possibilités offertes ne se limitent pas à Internet. Des besoins existent dans l'entreprise, dans les collectivités locales, dans la recherche et dans les média. Les outils 2.0 peuvent utilement contribuer à améliorer et renouveler les manières de faire dans chacune de ces sphères. C'est l'objet de cette session que de montrer comment, grâce à des cas concrets et divers scenarii d'usage.<br />Table ronde avec,<br /><strike>Pierre Chappaz, pdg de Wikio et co-directeur général de Netvibes</strike><br />Jacques Ducloy, CNRS<br />Hubert Guillaud, Fing <br />Julien Jacob, Obiwi et media2.0<br />François Nonnenmacher, auteur de "Blogueur d'entreprise"<br />Christophe Routhiaux,CTO de BlueKiwi<br />Coordination et intervention Olivier Amprimo, Lanéo.org docteur en sciences de gestion</blockquote><br /><br />La séance fut donc ouverte par une présentation des outils sociaux d’<span style="font-weight:bold;">Olivier Amprimo</span>. Ce dernier nous expliqua qu’il définissait les outils sociaux comme des technologies établies qui évoluent (le mail date de 1965, les wikis de la fin des années 80, les blogs de 94, la folksonomie de 2002) et comme des usages, pas nouveaux certes, mais qui se massifient. Internet se voyait le principal vecteur de cette innovation sociale.<br /><br />Pour lui, le Web 2.0 présente quatre facettes : <br /><ol><br /><li>une information fluidifiée (grâce aux mash-up, aux fils RSS, ATOM, à l’OPML)<br /><li>Une classification personnelle des contenus (grâce au web sémantique, aux folksonomies, aux étiquettes…)<br /><li>Des applications sociales dont un glissement des appli du bureau (<i>desktop</i>) à des serveurs dédiés (ex : les marques-pages, la bureautique, le stockage, l’agrégation, l’IM), dont une ouverture à tous des activités de chacun (blogs, wiki) et dont l’émergence de communautés spécialisées (<i>many to many</i>) (ex : sur YouTube, FlickR, eBay, MySpace, Digg, Wikio, LinkedIn…)<br /><li>Des régulations nouvelles sous la forme de :<br />- mettre l'individu au centre (logique "bottom-up", ou co-conception "bêta")<br />- une activité de contenus collectivement évaluée (cf "<a Href="http://www.inrp.fr/vst/Dossiers/Wikipedia/sommaire.htm">édition de référence libre et collaborative</a>", INRP, mars 06)<br />- la réputation vient du travail et non plus du statut<br />- changement du mode de communication ("buzz", "referal") : cf lancement de Netvibes et de Skype<br />- hierarchie et intermédiaires remis en cause (cf crise des médias) (cf blog liban et catasptrophe Nouvelle Orléans où les blogueurs ont donné plus d'info, plus rapidement que les médias traditionnels)<br />- une propriété intellectuelle en mutation (cf débat sur le droit d'auteur et les creatives commons)<br />- une rémunération souvent problématique : gratuité des services, rémunération indirecte par les référencements, contribution des usagers non rétribuées, valorisation a posteriori des start-up...<br /></ol><br /><br />Pour avoir une idée de cette diversité du web 2.0, il nous a proposé d’aller consulter ses <a href="http://www.kaboodle.com/olivier75">liens</a> sous < a href="http://www.kaboodle.com">Kaboodle</a>, un site de gestion de signets illustré.<br /><br />Ensuite, <b>Jacques Ducloy</b> nous a fait une présentation portant sur « l’édition collaborative et scientifique sur internet », à travers l’expérience du projet <a href=http://artist.inist.fr/>ARTIST</a>, Appropriation par la Recherche des Technologies de l' IST regroupant des chercheurs et praticiens en Sciences de l’Information, de l’IST et des TICE avec le soutien logisitque de l’INIST. L’idée initiale était que la recherche avait perdu la main dans le domaine de l’édition scientifique (au niveau des coûts des acquisitions, évaluation, animation, communication scientifique).<br /><br />Le projet est à l’origine de la revue AMETIST (Appropriation, Mutualisation, Expérimentation des Technologies de l’IST) disponible sous formats papier et numérique complémentaires au niveau de l’évaluation ou des contenu des articles (la version web pouvant enrichir le papier). Le projet est à l’origine de plusieurs expérimentations de rédactions collectives (en faisant cohabiter des mécanismes collaboratifs (forum) et des comportements éditoriaux), de traductions (avec l’ouverture d’un forum terminologique), de rédaction collective d’article. Les outils utilisés sont le forum (spip+listes+wiki) et la revue (lodel, word pour le papier, Amaya pour l’éditeur html). <br /><br />Le bilan retenu au niveau de l’aspect coopératif peut être une modération compliquée du forim et une croissance globale désordonnée, au niveau technique une difficulté de faire cohabiter des langages différents (wikis et CMS), une particularité née de l’écriture numérique, au niveau logistique un problème de soutien et de formation technique des personnels.<br />Mais surtout Jacques Ducloy tient à poser la problème de l’appropriation autrement et à poser la question : « Comment faire de la recherche à l’ère du numérique ? », soulignant l’intérêt des recherches au niveau de l’<i>e-science</i> et de l’<i>e-research</i> (cf les programmes <a href="http://nsdl.org/">NSDL</a> (Etats-Unis), <a href="http://www.jisc.ac.uk/">JISC</a> et <a href="http://www.ukoln.ac.uk/metadata/">UKOLN</a> (Royaume-Uni), <a href="http://www.scielo.br/">Scielo</a> (Brésil). La réticence de nos chercheurs pourrait alors être résolue par le détour via la production de documents pédagogiques comme aux Etats-Unis.<br /><br /><b>Hubert Guillaud</b> de la <a href="http://www.fing.org">Fing</a> nous présenta par la suite une application du web 2.0 aux territoires intitulée « Territoires 2.0 : quels changements pour les territoires et les institutions ? ». Sa thèse était que le monde institutionnel était peu réceptif aux évolutions du web 2.0 telles que définies dans ce contexte par D. Kaplan et B. Marzloff dans leur <a href="http://www.internetactu.net/?p=6645">Manifeste des villes 2.0</a>. Le territoire 2.0 en tant que construction sociale et appropriation d’un espace délimité devait amener une plus grande participation des citoyens aux projets des collectivités, le suffixe 2.0 n’évoquant pas forcément une dimension technique mais rappelant que l’innovation allait venir des réseaux. L’idée en prospective était de laisser les teritoires à d’autres acteurs que les seuls décideurs publics… Un territoire 2.0 servirait ainsi à <br /><ul><li>Mieux Informer (orienter les contenus vers les citoyens et pas l’administration seule, publier l’activité d’une institution, informer en temps réel sur l’avancement d’un chantier, encourager la diffusion de l’information publique) ; <br /><li>Expérimenter via par exemple une coproduction de contenu (cf <a href="http://fr.citizenbay.com">citizenbay</a>, <a href="http://www.marseilleforum.com/">Marseille forum</a>), la tenue de débats publics (cf <a href="http://www.debat-atrebatie.org/">débat-atrébatie</a>)<br /><li>Animer en ouvrant ses données vers l’extérieurs (cf <a href="http://www.monvelov.com">Mon Velo’V</a>), participant en tant qu’institution au buzz, s’inscrivant à la société en ligne…</ul><br />Cette présentation (incomplète par manque de temps) a suscité pas mal de questions de la part de l’assemblée qui ne voyait pas comment l’institution pouvait répondre en tant que telle à toutes les interpellations des citoyens, ni si cette réponse était réellement judicieuse.<br /><br /><b>Julien Jacob</b>, ancien DG de c|net.fr (qui édite entre autre ZDNet), à la tête de sa propre société et auteur du blog <a href=http://www.media2.fr/>Media2</a> sur les business models des médias interatifs nous a fait une des meilleures présentations de la journée.<br /><br />Cette dernière nous a d’abord rappelé que l’élément central des médias 2.0 était le fait que les utilisateurs en généraient le contenu (ou UGC en anglais, <i>User Generated Content</i>). En citant une étude de Morgan Stanley appelée « US advertising outlook 2006-2010 ». Ces sites UGC étaient d’ores et déjà leader en trafic sur internet. <br /><br />Actuellement sur internet le marché publicitaire est le principal modèle économique (limite en surchauffe), en augmentation de 30%-40% par an depuis 1998 et encore probablement de 20% par an jusqu’en 2010. Après tout, 30% du temps des personnes se passe sur internet. La conséquence de cette surimportance sera, selon Julien Jacob, que sur le long terme, la monétisation va progresser plus vite que les usages qui eux-mêmes vont progresser plus vite que le nombre d’internaute et sur le court terme on risque de voir une forte pression sur les prix des espaces publicitaires (déjà les UGC proposent de la publicité). <br /><br />Les utilisateurs ont de leur côté pris le pouvoir en terme d’usages. Ces usages deviennent multiformes et mobiles (web mobile –la vente de portables regroupe 42% des ventes de PC ; téléphone –dont le taux de pénétration à Paris est de 131% ; baladeurs audio et vidéos). Les utilisateurs attendent de trouver de l’information, faire confiance, participer, être reconnu surtout (or dans les approches participatives on pense plus technologies que besoin des gens). <br /><br />Dans les média, Julien Jacob définit trois types d’informations : professionnelles (qui maîtrisent le modèle économique de la publicité, proposent une bonne qualité éditoriale mais perdent le lien avec leur audience), commentaires (produite par les internautes, permet de gérer des communautés mais ne couvre que des besoins simples), des marchands prestataires (qui sont très pertinentes sur la vente de leurs produits mais manquent d’objectivité).<br />La pyramide de Maslow permet de comprendre les besoins de la personne qui s’informe : <ul><li>besoins de santé et de sécurité au travail =>Je consomme des informations brutes =>Kelkoo<br /><il>besoins économiques et familiaux => Je consomme des informations basiques => Google News<br /><li>besoins sociaux => Je veux me reconnaître dans une marque => Info Matin<br /><li>besoins de reconnaissance => Je veux êter reconnu => Le Monde (courrier lecteur)<br /><li>besoins de réalisation => Je participe => Géo<br /><li>besoins de connaissances => J’apprends => Britanica<br /><li>besoins de créativité => Je partage<br />Ces trois dernières étapes ne sont pas couvertes par les médias.</ul> <br /><br />Julien termine en précisant qu’il faut revoir la chaîne de valeur, proposer du participatif éditorialisé, du web 2.0 à savoir un média ouvert, participatif et multiplateforme.<br /><br />Les questions à ce moment ont portées sur une remarque de l’orateur selon lequel il serait une bonne idée de créer une « norme » qualité pour l’information afin d’en garantir la qualité et le rigueur. <br /><br />Enfin, <b>Christophe Routhieau</b>, de la société <a href=http://www.bluekiwi.fr/>BlueKiwi</a> et <b>François Nonnemacher</b>, aka <a href=http://www.padawan.info/>Padawan</a> et auteur du livre « Blogueur d’entreprise » ont abordé, l’un après l’autre, l’application des concepts 2.0 dans le monde de l’entreprise. <br /><br />Selon Christophe Routhieau, grâce au web 2.0, véritable laboratoire en terme d’usages, l’internet a enfin trouvé ses utilisateurs. Il était temps alors d’adopter ces innovations au monde de l’entreprise et c’est ce que propose BlueKiwi, une suite logicielle qui se propose de développer la participation en interne en utilisant une solution complète d’entreprise 2.0 destinée à mieux faire circuler l’information au sein des membres de l’entreprise par le biais d’un portail, d’agregateurs RSS, de blogs d’entreprises, de départements, de servcies, d’applications AJAX, de logiciels de messagerie instantanée…. La solution a notamment été déployée chez Dassault System où elle a permis de nouvelles collaborations, un plus grand partage des connaissances et connu un grand succès. <br /><br />François Nonnemacher quant à lui a listé trois problèmes qui pouvaient limiter les usages de ces concepts rien moins que nouveaux (« le 2.0 marque que les décideurs ont découvert qu’internet existe et que les gens l’utilisent ») : <br /><ol><br /><li>Une double fracture numérique<br />Il existe d’une part une fracture entre l’état de l’art sur le web où se construisent des réseaux sociaux, des blogs, des wikis et les intranets des entreprises où tout est archaïque. D’autre part il existe une fracture générationnelle distinguant « les analogues » qui font encore imprimer leur mails, « les émigrants » qui sont des analogues s’accomodant de nouvelles technologies et les « natifs » qui envoient des textos sur leurs PSP car ils trouvent ça plus pratique que des mails. Aujourd’hui, nous sommes dans l’ere de la publication personnelle.<br /><li>Une organisation formelle, « hierarchique » des entreprises qui s’oppose à une organisation informelle « des gens en réseau sur le terrain »<br /><li>Le Papiboom. En quelques années, nombre de personnels vont partir à la retraite et avec eux une masse énorme de savoir faire va quitter l’entreprise. Les outils 2.0 vont alors pouvoir capturer ces connaissances.</ol><br /><br />Ces outils vont permettre de s’opposer à une culture « savoir = pouvoir » au profit du partage de l’information et devraient permettre de s’opposer également à une pratique de bastion, de monopole dans une entreprise (c’est le service comm’ qui fait la comm’ et personne d’autre) tout en flattant l’ego des personnels.<br /><br />Attention, les blogs, les wikis, c’est beau mais ce n’est pas la panacée. Ils ne sont que des compléments dans une entreprise et ne peuvent être efficace que s’il existe une bonne organisation interne derrière. Avant de mettre en place plusieurs blogs dans l’entreprise, il faut aussi se concentrer sur les contenus, ce qu’on veut publier et pourquoi.<br /><br />Reste enfin le problème de l’acculturation : si le natif arrice dans une entreprise et qu’il voit qu’il ne peut changer les pratiques, alors il va s’adapter et tous les apports qu’il pourra apporter seront perdus. Il a besoin à ce titre d’un appui fort de sa direction comme la participation des personnels doit être reconnue par la hiérarchie. Il faut accompagner, animer le projet.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1163701550722709942006-11-16T19:25:00.000+01:002006-11-16T19:31:21.786+01:00Soyez patriotes...C'est par ces mots que commence le <a href="http://paralleles.wordpress.com/2006/11/16/soyez-patriote-noubliez-pas-votre-carte-de-bibliotheque/">dernier billet pubié sur le blog "Parallèles"</a>, le blog d'"<span style="font-style:italic;">un universitaire français expatrié aux Etats-Unis</span>". <br /><br /> Il y montre une vidéo dans laquelle un étudiant refuse de montrer sa carte d'étudiant à l'entrée de la bibliothèque universitaire de l'UCLA en plein <span style="font-style:italic;">Patriot Act</span>. Le Patriot Act, adopté le 24 octobre 2001, contient en effet une disposition, intitulée la section 215, qui autorise le FBI à exiger de toute personne physique ou morale (par exemple des bibliothèques, des fournisseurs d’accès internet, des hôpitaux, etc.) qu’elle lui produise « toute chose tangible » (y compris des fichiers automatisés) dès lors qu’il lui est précisé que cet ordre est pris dans le cadre d’une enquête de lutte contre le terrorisme international ou des activités d’espionnage (cf ce <a href="http://www.aclu.org/safefree/resources/17343res20031114.html">dossier</a> de l'American Civil Liberties Union). En vertu de cette disposition, le FBI n’a pas besoin, pour ce faire, de démontrer qu’il existe une « cause probable » ou une raison avérée de croire que la personne sur laquelle sont effectuées des recherches a commis un acte ou a exercé des activités répréhensibles. Par ailleurs, les sociétés dont les fichiers ont fait l’objet d’un tel ordre ont l’interdiction d’en informer les personnes concernées dont les données ont pu être consultées. <br /><br /><div align=center><img src=http://www.zaman.com/2005/01/25/aclu_b.jpg></img></div><br /><br />Notre étudiant s'est donc fait non seulement refoulé mais aussi considéré comme un terroriste potentiel et donc maîtrisé. Avant de nous en montrer la scène sur une vidéo que je vous invite à <a href="http://paralleles.wordpress.com/2006/11/16/soyez-patriote-noubliez-pas-votre-carte-de-bibliotheque/">consulter sur son blog</a>, Parallèles commente : <span style="font-style:italic;"><blockquote>Le “Patriot Act” en action. Cet étudiant à UCLA refuse de montrer sa carte d’étudiant à l’entrée d’une des bibliothèques de l’université, résultat: il reçoit au total 5 électrochocs par “taser” (vous savez, ces jolis pistolets électriques que Sarkozy adore). La seule chose rassurante dans tout ça est que d’autres étudiants se lèvent et protestent, demandent leur numéro aux policiers, même s’il n’arrivent pas à leur enlever l’étudiant des mains. Notez d’ailleurs vers la fin ce que dit un des policiers à l’un d’entre eux: “Now go away or you’ll get tasered too!” Notez aussi que l’étudiant reçoit des électrochocs parce qu’il “refuse” de se lever. Quand on sait que l’électrochoc paralyse les muscles…</blockquote></span>.<br /><br /><div align=center><img src=http://static.flickr.com/44/160126701_3cfe946237.jpg?v=0></img></div><br /><br />Sur LisNews on trouve cette couverture : <blockquote><span style="font-style:italic;">Corrine writes "A student was asked to present ID in the Powell Library computer lab. Upon his failure to do so, he was asked to leave and did not immediately do so. Police Officers were called in, and as he was leaving, he was grabbed and tasered. The entire incident was caught on a video camera phone. <a href="http://dailybruin.com/news/articles.asp?id=38958">You can read the full story and see the video here</a>." Video also at <a href="http://dailybruin.com/news/articles.asp?id=38958">YouTube</a>. Aside from the funny home videos, YouTube has made news before for exposing (POSSIBLE) <a href="http://dailybruin.com/news/articles.asp?id=38958">policy brutality</a> and <a href="http://dailybruin.com/news/articles.asp?id=38958">intimidation</a> (or even <a href="http://dailybruin.com/news/articles.asp?id=38958">JiffyLube</a> antics). The University of California Police Department said: "All use of force incidents require an administrative review, which is currently under way."</span></blockquote>.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1163067642199306842006-11-10T18:17:00.000+01:002006-11-10T17:30:56.213+01:00Calendrier de manifestations<div align=center><img src=http://www.linuxdevcenter.com/linux/2001/05/18/graphics/agenda.gif></img></div><br /><br />D'ici la fin de l'année je vais essayer d'assister à deux manifestations professionnelles :<br /><br />1°) Les jeudi 23 et vendredi 24 novembre se dérouleront la deuxième édition de "S@voirs réseaux partage 2006" organisée par <a href="http://www.docforum.tm.fr/">DocForum</a> dont vous trouverez le <a href="http://www.docforum.tm.fr/documents/23&24nov06SavResPar06Programme.pdf">programme en ligne</a>[pdf]. Deux sessions parallèles sont alors prévues qui seront : <br /><blockquote>* Le rôle des territoires dans l'accès au savoir<br />(Attractivités des territoires et intelligence économique - Intelligence territoriale, expériences et résultats - Les universités leader du développement du territoire ? - Mort et métamorphose de l’espace public du savoir - Territoires et réseaux - Nomadisme et territoires) <br />* La construction collective des savoirs <br />(Formation tout au long de la vie, e-learning, innovation, et usages où en est-on ? - Les outils collectifs au service de la construction du savoir, pertinence et validité dans les medias, l’entreprise, les institutions et les collectivités la recherche la recherche - Peut-on produire des savoirs collectifs ? Mythes et réalités - Les encyclopédies, le cas wikipeddia - Nouveaux modèles économiques et loi Davdsi).</blockquote> Avec des intervenants de qualités dont Hervé Le Crosnier de l'Université de Caen, Hubert Guillaut de la Fing, Evelyne Broudoux de l'IUT Université de Saint-Quentin, ou encore Jean-Michel Salaün directeur de l'EBSI.<br /><br />2°) La 4ème édition des Entretiens de la BnF aura lieu les 7 et 8 décembre 2006 au Grand auditorium du site François Mitterrand. Elle sera consacrée au thème "<span style="font-style:italic;">Numérique et bibliothèques : le deuxième choc</span>" et prévoit quatre sessions : <br /><blockquote>- Session 1. La Bibliothèque numérique européenne : le point sur le projet et les<br />premières réalisations en cours ;<br />- Sessions 2 à 4. Acquérir, gérer, donner accès : les profondes évolutions des étapes fondamentales de la chaîne du document en bibliothèque.</blockquote> Parmi les sujets évoqués seront : les nouvelles formes de publications ; les archives ouvertes ; la conservation pérenne des données ; les projets nationaux de systèmes d'information numériques ; le web 2.0. ; les accès participatifs.<br />Le programme et le formulaire d'inscription sont accessibles également <a href="http://www.bnf.fr/pages/infopro/journeespro/jp_entretiens06.htm">en ligne</a> sur le site de la BnF, espace professionnel tandis que vous pouvez également consulter leur <a href="http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/infopro.htm?ancre=infopro.htm">Agenda professionnel</a>.<br /><br />Ces manifestations sont pour moi l'occasion de rappeler les différents moyens aujourd'hui à noter disposition pour se tenir au courant de ce qui se passe dans notre petit monde des Sciences de l'Information et des bibliothèques. <br /><br />Pour les événements en France, vous pouvez vous référer au : <blockquote><br /><li>BBF, toujours lui, qui nous propose de nous inscrire au fil d'actualité [<a href="http://bbf.enssib.fr/rss_agenda.php">RSS</a>] reprenant sa rubrique <a href="http://bbf.enssib.fr/agenda.php">agenda de la profession</a>. A ce propos, les auteurs nous informent que : "<span style="font-style:italic;">Sur les deux prochains mois, nous signalons les manifestations qui intéressent directement ou indirectement le monde des bibliothèques - nous ne mentionnons ni les formations ni les stages.</span>"<br /><br /><li>De son côté, l'ADBS propose également un <a href="http://www.adbs.fr/site/evenements/manifestations/index.php?limit=0&">Calendrier des manifestations</a> reprenant les différentes manifestations professionnelles de France et dans le monde.</blockquote> Ailleurs, dans le monde : <blockquote><br /><li>Si vous vous intéressez aux événements organisés plus particulièrement dans les autres pays en Sciences de l'Information, vous devriez jeter un oeil au <span style="font-style:italic;">Information Science Conferences Worldwide</span>, une liste des "<span style="font-style:italic;"><a href="http://www.conferencealerts.com/library.htm">Upcoming events in information science, library science and related fields</a></span>" hébergé par un service spécialisé appelé <span style="font-style:italic;">Conference Alerts</span>. J'y ai découvert qu'à Berlin le 04 décembre se déroulait la 7e <span style="font-style:italic;">European Electronic Document Management Conference</span> . Mais, étonnement, aucun événement français n'est répertorié.<br /><br /><li>Un autre calendrier professionnel, et toujours à portée internationale, et celui de l'<span style="font-style:italic;"><a href="http://icisc.neasist.org/">International Calendar of Information Science Conferences</a></span> [<a href="http://icisc.neasist.org/iciscfeed.xml">RSS</a>]. Jour après jour y sont listées toutes les manifestations en IST qui peuvent se dérouler dans le monde, et chaque jour se voit empli. <br /><br /><li>Enfin, Mark Dworaczek, de la bibliothèque de l'Université de Saskatchewan nous propose également une <a href="http://library2.usask.ca/~dworacze/CONF.HTM">liste de conférences en SIB</a> : <br />L'occasion entre autres de découvrir (pour moi) que se tiendra à Montpellier la semaine prochaine les 28e Journées Internationales de l'IDATE (<span style="font-style:italic;">DigiWorld summit</span>): Le DigiWorld Summit 2006 (Journées Internationales de l'IDATE) se propose d’approfondir les sujets abordés au cours des deux dernières éditions de la conférence. L’édition 2006 sera l’occasion de présenter un état des principales évolutions (sous l’angle des fonctionnalités, des performances et des innovations de services), dans des domaines tels que : l’environnement Web 2.0, les moteurs de recherche et les portails, les webservices et l’intégration de bundles de logiciels, les solutions VoIP et l’interopérabilité des IM, les architectures P2P, le podcasting et les fils RSS, la distribution de musique, la TV sur Internet et mobile, la VoD, les modes de paiements et les DRM, les NGN et réseaux d’accès optiques à très haut débit, les évolutions FMC (UMA/IMS) et super 3G(HSDPA), le M2M et le RFID, le WiMax, …</blockquote>.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1163006405541529282006-11-08T18:19:00.000+01:002006-11-08T18:23:14.363+01:00bricolagesJe me suis occupé ce week-end à de menus révisions sur le blog : <br /><br /><li>Le lien avec l'adresse pour <a href="mailto:thom.chaim@gmail.com">me contacter</a> a été relevé en haut de la sidebar, soit juste après l'encart de recherche "<a href="http://www.blogbar.org/france.php">blogbar</a>".<br /><br /><li>Une <a href="http://www.google.com/coop/cse?cx=006152315438540847509%3A4kib38gnnh8">boîte de recherche</a> a été ajoutée sous mon blog-roll : en fait, en utilisant Google Custom Search vous pouvez interroger les blogs professionnels et institutionnels, blogs en information et communication et blogs juridiques listés dans mon <a href="http://rpc.bloglines.com/blogroll?html=1&id=Faerim&target=_blank">blog-roll</a>. Un début de biblioblogosphère française en quelque sorte. A terme, j'ai bien envie de faire un <a href="http://www.liszen.com/">Liszen</a> français en SIB. Je pense donc ajouter d'autres blogs petit à petit et dans quelques temps je ferai un billet pour récapituler tout cela. Les prochains autres blogs à ajouter seront ceux de mon <a href="http://www.bloglines.com/public/Faerim">agrégateur</a> pour ce qui est Sciences de l'Information notamment même s'il me faudra faire un tri et ceux recensés par <a href="http://biblio.wikia.com/wiki/Biblioblogs">Bibliopédia</a> pour la partie bibliothéconomique. Reste les blogs parlant de documentation -i.e. d'éducations, des CDI, du capes...- qui auraient également à mon sens un intérêt à se voir ici recensés. Vous en pensez quoi ?<br /><br /><li>J'ai corrigé certains liens morts. Je réflechis également à l'intérêt de proposer autant de liens mais je trouve intéressant cette possibilité de rebonds. Je réflechis aussi à l'intérêt de proposer tel lien plutôt qu'un autre. Il faudrait étoffer cette liste en fait mais je crains qu'elle ne devienne trop longue et donc illisible.<br /><br /><li> J'ai enlevé la liste des pages qui pointaient vers mon Vagabondages parce que ça finissait par ne plus vouloir dire grand chose et je l'ai remplacée par la liste de <a href="http://del.icio.us/Faerim">mes liens Del.icio.us</a> qui devrait en plus se voir mise à jour régulièrement entre mes propres recherches et celles de nos collègues. C'est <a href="http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2006/10/linfobsit_me_gu.html">à la mode</a> et surtout bien pratique ^_^.<br /><br /><li>Enfin, j'avais également retiré, mais ça fait déjà quelques temps la carte qui montrait la provenance de mes visiteurs. Je n'avais pas renouvelé mon inscription et elle demeurait vide depuis quelques semaines.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1162825056687711882006-11-06T15:24:00.000+01:002006-11-06T16:00:25.583+01:00Bibliothèque 2.0Aujourd'hui même se déroule à Paris une journée d'étude sur le thème : <a href="http://www.adbs.fr/secteurs/article.php3?id_article=212">Nouveaux usages d’accès et de diffusion de l’information</a>, et organisée par le <a href="http://www.adbs.fr/secteurs/rubrique.php3?id_rubrique=19">groupe Recherche de l'ADBS</a>. Cette journée, gratuite, aborde de façon concrète la mise en pratique des concepts de blogs, RSS, liens sociaux dans le monde de l'information et des bibliothèques. <br /><br /> Les interventions sont prometteuses. Vous trouvez ainsi le matin une réflexion générale de ces technologies dans le contexte de la diffusion de l'information :<br /><blockquote><li>"RSS et blogs, vecteurs d’accès et de diffusion de l’information", Diane Le Hénaff - INRA<br /><li>"Pratique des liens sociaux dans un contexte de partage de l’information", Sylvie Maillard - ACSO</blockquote><br /><br />tandis que l’après midi se voit l’occasion de présenter des réflexions et expérimentations de services web autour du web 2.0 en faisant intervenir deux grands noms de la biblioblogosphère : <br /><blockquote><li>"Echanger l’information sur le web : les web services", Gautier Poupeau - Ecole Nationale des Chartes et auteur du blog "les petites cases de Got"<br /><li>"Exemples de mise en place de services web 2.0 dans les bibliothèques", Silvère Mercier - Conseil Général du Val-de-Marne et auteur du blog "Bibliobsession"<br /></blockquote><br />Ce dernier a eut la gentillesse et l'obligeance de <a href="http://bibliobsession.free.fr/dotclear/index.php?2006/11/06/128-services-web-20-dans-les-bibliotheques-vers-des-bibliotheques-20&cos=1">mettre en ligne le contenu de son intervention</a> et a même travaillé sur cette mise à disposition en nous la proposant directement sur son blog via <a href="http://www.tutoweb.com/blog/index.php?2006/11/03/658-slideshare">Slideshare</a>, sous forme de vidéo hébergée par le français DailyMotion afin de bénéficier des commentaires de l'auteur et sous forme de fichier sous licence creative commons by-nc-sa à télécharger pour regarder le diaporama tranquilement depuis son poste de bureau. Le travail en lui-même est fort bien fait et je vous recommande d'aller y jeter un oeil pour avoir un aperçu de ce que pourraient être les bibliothèques 2.0 . <br /><br />Je trouve intéressant de profiter de l'intervention en temps réel pratiquement, voire un peu avant qu'elle n'ait véritablement lieu. En même temps, c'est un peu pervers car on va habituer les internautes à avoir tout tout de suite et on se demande déjà quand nous aurons les autres compte-rendus alors même que la journée n'est pas terminée ^_^ .Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1162571936429607442006-11-03T18:30:00.000+01:002006-11-03T17:49:50.123+01:00Architecture livresqueLe président turkmène <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saparmyrat_Ny%C3%BDazow">Saparmyrat Ataýewiç Nyýazow</a> est connu pour avoir instauré en son pays un véritable culte autour de sa personnalité entre autres en affichant son portrait un peu partout dans le pays, sur les billets de banques, et fait édifier des statues à son effigie et à celle de sa mère dans tous le pays. La plus connue, plaquée d'or, se trouve au sommet du plus haut bâtiment d'<span style="font-style:italic;">Achgabat</span>, l'Arche de la Neutralité, et pivote sur elle-même afin d'être toujours orientée vers le soleil.<br /><br />Son rapport aux livres n'est pas dénué d'ironie : les -rares- bibliothèques -encore ouvertes- se sont vidées de leurs contenus, les écoles de leurs manuels au profit du <span style="font-style:italic;">Ruhnama</span>, ou Livre de l'Âme, mélange d'histoire révisionniste et de lignes de conduites morales qui a pour vocation d'être le « guide spirituel de la nation » et à propos duquel le turkmenbachi a déclaré : «<span style="font-style:italic;">Celui qui par trois fois lira le</span> Ruhnama <span style="font-style:italic;">trouvera une richesse spirituelle, deviendra plus intelligent, reconnaîtra l'existence divine et ira directement au paradis</span>». Rien que cela.<br /><br />Non dénué d'un certain sens du paradoxe, l'homme vient également d'inaugurer un édifice impressionnant dédié aux médias et à la liberté de la presse à l'occasion du 15eme anniversaire de l'indépendance du Turkménistan, le 24 octobre dernier. D'un coût de 17 millions de dollar, cette "maison de la liberté créatrice" accueillera en effet les bureaux des organes de presse contrôlés par le gouvernement.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.stroi.ru/English_Pics/press/2006/23_10.jpg></img></div><br /><br />Cet art qui consiste à reproduire et exprimer dans la forme de l'édifice sa fonction ou son identité est appelé "architecture parlante" et existe depuis la Révolution où le concept est lié aux travaux notamment de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne-Louis_Boull%C3%A9e">Étienne-Louis Boullée</a> et de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Nicolas_Ledoux">Claude Nicolas Ledoux</a>. Il ne quittait guère les plans alors et la construction des bâtiment ne fut vraiment rendu possible qu'avec l'apport du béton. <br /><br />Pour rester dans le monde des livres, on peut citer bien évidemment la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France">Bibliothèque nationale de France</a>, construite par <a href="http://www.perraultarchitecte.com/">Dominique Perrault</a> entre 1989 et 1996,<br /><br /><div align=center><img src=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a9/Bibliotheque_nationale_de_France_%28MAE%29.jpg/300px-Bibliotheque_nationale_de_France_%28MAE%29.jpg></img></div><br /><br />mais également la future bibliothèque de Dubaï qui devrait être construite sur les bords du lagon Al Mamzar : selon Essa Al Maidour, assistant du directeur en charge de ces projets à la municipalité, <span style="font-style:italic;">"The main activities of the library would concentrate on the middle part of the building where natural lighting from all part would light up the entire area. The basement would be dedicated for parking which will accommodate as many as 1000 cars. Other facilities of the central library will include administrative and technical sections, reading halls, service areas, children's library, business library, exhibitions and conference centre, and training halls,"</span> Essa Al Maidour ajoute ensuite que <span style="font-style:italic;">the central library would consist of over 1.72 million books and other library materials including CDs and audio-video cassettes."</span> Le début des travaux est prévu pour 2007.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.ameinfo.com/images/news/0/21690-dmlibrary.jpg></img></div><br /><br />A Leipzig, la <span style="font-style:italic;">City-Hochaus</span> s'élève à 142.5 mètres, et se trouve le plus grand bâtiment de la ville et le plus grand édifice datant de l'ancienne Allemagne de l'Est. Imaginée par l'architecte Hermann Henselmann en forme de livre ouvert, la tour fut construite entre 1968 and 1972 et appartenait à l'origine à l'Université de Leipzig sur l'<span style="font-style:italic;">Augustusplatz</span>. Le bâtiment fut complètement rénové entre 1999 et 2002 et renferme depuis les bureaux de la chaîne de télévision <span style="font-style:italic;">Mitteldeutscher Rundfunk</span> et un restaurant panoramique.<br /><br /><div align=center><img src=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/23/Uniriese.jpg/200px-Uniriese.jpg></img></div><br /><br />Enfin, pour les cinéphiles, le film <a href="http://www.imdb.com/title/tt0196229/">Zoolander</a> (2001) racontant l'histoire d'un ancien mannequin à qui un méchant fait un lavage de cerveau en vue de tuer le premier ministre malais en visite à New York, ce film donc présente une école rappelant le bâtiment turkmène.<br /><br /><div align=center><img src=http://mike.verdone.ca/media/zoolander-school.jpg></img></div><br /><br />Bon week-end :)Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1161954396337946152006-10-27T13:40:00.000+02:002006-10-28T11:30:27.780+02:00...d'un Z qui veut dire ZoteroJe suis tombé tout à l'heure sur un article décrivant logiciel prometteur : <a href="http://www.zotero.org/">Zotero</a>. Il s'agit d'une extension <a href="http://www.mozilla.com/firefox/">Firefox 2.0</a> (ça ne fonctionne pas avec la version 1.5, et encore moins avec I.Explorer), donc open source et gratuite, de gestion de références bibliographique.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.zotero.org/wp-content/themes/working/images/zotero-sm.gif></img></div><br /><br /> Voici comment le site lui-même décrit le logiciel : <blockquote><span style="font-style:italic;">Zotero is a free, easy-to-use research tool that helps you gather and organize resources (whether bibliography or the full text of articles), and then lets you to annotate, organize, and share the results of your research. It includes the best parts of older reference manager software (like EndNote)—the ability to store full reference information in author, title, and publication fields and to export that as formatted references—and the best parts of modern software such as del.icio.us or iTunes, like the ability to sort, tag, and search in advanced ways. Using its unique ability to sense when you are viewing a book, article, or other resource on the web, Zotero will—on many major research sites—find and automatically save the full reference information for you in the correct fields.</span></blockquote><br /><br /> D'installation facile et rapide (l'extension s'installe toute seule dans votre navigateur), l'utilisation du logiciel semble tout aussi aisée : Zotero enregistre l'URL de notices de livres (Amazon.com par exemple voire un OPAC ?), de site web, d'un document pdf, d'une intervention sur un forum, d'une thèse, d'un article en ligne, d'un mail, d'un billet de blog etc... et vous permet de remplir pour informations sur le document (titre, auteur, type, date, publication, droits...), d'y ajouter des notes, d'y adjoindre des liens, des <span style="font-style:italic;">tags</span> ou de le lier avec d'autres documents préalablement sauvegardés. Il propose également des fonctionalités de recherches, un classement des documents et une navigation par arborescence, la possibilité de prendre des "snapshots", des images de la page en cours.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.zotero.org/documentation/_media/zotero_pane_columns_450px_1.gif?cache=cache></img></div><br /><br />Une fois installé, le logiciel apparaît sous forme d'un nom dans l'angle inférieur droit de votre navigateur. Si l'on clique dessus, on ouvre un bandeau divisé en trois colonnes : la colonne de gauche reprend l'ensemble des "collections" constituées, regroupées en dossiers et sous-dossiers. La colonne centrale montre les différents documents compris dans le (sous-)dossier sélectionné. La colonne de droite indique les informations relatives au document sélectionné. <br /><br />Enregistrer un document est très simple. On peut ouvrir le logiciel Zotero est utiliser les fonctionalités proposées ou simplement cliquer sur une icône en forme de livre apparaîssant dans la barre d'adresse. En effet, Zotero repère seul si vous êtes en train de consulter un document et vous propose donc tout de suite de le sauvegarder. Le classement des documents se fait ensuite simplement par glisser-déposer vers le dossier adéquat, ou si vous travailliez déjà dans une collection particulière, le document viendra s'y ajouter naturellement. Ce "Zotero sensor" qui lui permet de reconnaitre une unité de document devrait aussi fonctionner avec la plupart des catalogues de bibliothèque nous apprend-on. Celles qui proposent des adresses pérennes pour leurs notices je suppose. Et déjà avec des sites comme Amazon.com<br /><br /><a href="http://www.zotero.org/documentation/known_issues_and_planned_features">Une page</a> recence également les problèmes du logiciel qui n'est pour l'instant disponible qu'en version Beta et les développements futurs. Par exemple comme problèmes on trouve que : <br /><li>la création de bibliographie ne fonctionne pas avec tous les types de documents<br /><li>l'export ne fonctionne pas non plus avec tous les types de documents<br /><li>les "snapshots" ne conservent pas les CSS de toutes les pages web<br />...<br /><br />En développement ils espèrent : <br /><li>sauvegarder les métadonnées des documents<br /><li>autoriser l'impression des notes<br /><li>proposer une fenêtre de recherche avancée<br />...<br /><br />Un outil fort intéressant donc dont il conviendra de suivre les évolutions prochaines avec attention.<br /><br />PS : Je me rends compte que c'est loin d'être une découverte. Déjà <a href="http://www.nicolasmorin.com/blog/?p=128">Nicolas</a> en parlait dans sa note du 07 octobre dernier.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1161338334409102342006-10-20T11:30:00.000+02:002006-10-20T12:02:49.040+02:00L'ASTED et la Dewey<div align="center"><img src="http://classiques.uqac.ca/images/ASTED_logo.gif" /></div><br /><br />La traduction française de la DDC se voit coordonnée -notamment- par l'<a href="http://www.asted.org/">ASTED</a>, association (professionnelle) pour l'avancement des sciences et techniques de la documentation, tant pour sa version complète qu'<a href="http://www.asted.org/publications/catalogue/CDD_bon_commande_fin.pdf">abrégée</a>. L'association canadienne oeuvre notamment à : <blockquote><li>Promouvoir l'excellence des services et du personnel des bibliothèques, des centres de documentation et des centres d'information ;<br /> </li><li>Inspirer la législation et promouvoir les intérêts respectifs des bibliothèques, des centres de documentation et des centres d'information auprès des gouvernements concernés ;<br /> </li><li>Exercer, au sein de la francophonie nord-américaine, un rôle prépondérant en bibliothéconomie ainsi que dans les sciences de la documentation et de l'information.</li></blockquote>Parmi ses activités, l'ASTED décerne des prix, organise des scéances de formation, et publie le bulletin <a href="http://www.asted.org/publications/nouvelles/index.htm">Nouvelles </a>et la revue professionnelle <a href="http://www.asted.org/publications/db/index.htm">Documentation et bibliothèques</a> .<br /><br /><div align="center"><img src="http://www.periodicals.com.br/imagens/ddc226.jpg" /></div><br /><br />Hier, Louis Cabral, directeur général de l'ASTED, et Raymonde Couture-Lafleur, coordinatrice des traductions de la DDC à l'ASTED, sont allés à l'OCLC pour une réunion sur la planification des prochaines versions web et imprimées de la CDD (22e version). Comme ce fut le cas pour la traduction de la version 21, l'association canadienne coordonnera et publiera la 22e version revue et corrigée de la Classification décimale Dewey aidée pour cela de la <a href="http://www.collectionscanada.ca/">Library and Archives Canada</a>, des <a href="http://www.banq.qc.ca/portal/dt/accueil.jsp?bnq_resolution=mode_1024">Bibliothèque et Archives nationales du Québec</a> et de la <a href="http://www.bnf.fr/">Bibliothèque nationale de France</a>.<br /><br />La version imprimée devrait sortir outre-atlantique au second trimestre 2007. C'est cette même version 22 qui servira de base pour la version web.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1161190950526651872006-10-18T19:02:00.000+02:002006-10-18T19:05:18.980+02:00Bibliothécaires virtuelles<div align=center><img src=http://www.lifehacker.com/assets/resources/2006/10/Ms%20Dewey.jpg></img></div><br /><br /><a href="http://www.msdewey.com/">Ms Dewey</a> représente un nouveau genre de moteur de recherche... quoiqu'un peu bavard tout de même et pas forcément très efficace. Ms Dewey fait des commentaires sur les mots de la requête, lance des piques lorsqu'elle s'ennuie, avant que les résultats ne s'affichent dans un bandeau à droite de l'écran. <br /><br />Un paysage de ville futuriste derrière elle, Ms Dewey représente une pseudo-bibliothécaire des temps modernes. Son nom à ce titre semble plus qu'évocateur. Dommage que ce ne soit pas très flatteur pour la profession, ce personnage passant son temps à faire la coquette ou à s'ennuyer. <br /><br /><div align=center><img src=http://www.daden.co.uk/images/lillian.jpg></img></div><br /><br />Dans le même genre mais esthétiquement moins bien réussi, on retrouve <a href="http://www.daden.co.uk/chatbots/livebots/lillian/">Lillian, the virtual libraria</a>n qui est programmée pour répondre aux questions des utilisateurs à propos des livres et de l'emplacement des bibliothèques. Elle peut notamment répondre à ces question : <br /><li>Do you have a library near * (it is a good idea to get Lillian to find you a nearby library before looking for books)<br /><li>I live near *<br /><li>do you have *<br /><li>do they have *<br /><il>who wrote *<br /><li>what is * like<br /><li>what is * about<br /><li>what else is like *<br /><li>what else did * write<br /><li>got anything by *<br />Contrairement à Ms Dewey, le site nous indique que les sources de Lilian sont <a href="http://www.talis.com/home/">Talis</a>, Amazon et l'OCLC. Elle précise enfin qu'elle ne peut répondre à toutes les questions et n'est pas un <a href="http://vagabondages.blogspot.com/2005/12/les-services-de-renseignements-en.html">service de références en ligne</a> comme il en existe de plus en plus. Lilian existe aussi en version "<a href="http://www.daden.co.uk/cgi-bin/chatbot/chatbot.pl?api=init&op=chtml&bot=lillian">text only</a>"<br /><br />Enfin, ça nous change quand même. Il y a bientôt quinze ans, en 1992, et jusqu'en 2003, on pouvait trouver the <a href="http://www.virtuallibrarian.com/">virtual librarian</a> à la place pour trouver des informations sur internet...<br /><br /><div align=center><img src=http://www.virtuallibrarian.com/images/vl004.gif></img></div>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1161034538447766322006-10-16T23:23:00.000+02:002006-10-19T10:27:37.046+02:00In words we trust<blockquote>Au commencement, il y eut OralTrad, mis à jour dix mille ans plus tard par le biais de la versification (pour une meilleure mémorisation), et rebaptisé OralTradPlus. Des milliers d'années durant, ce fut le seul et unique système d'exploitation narratif ; il est encore en service aujourd'hui. Il y a vingt mille ans environs, le système se scinda en deux : d'un côté, avec CavernBarbouillePro (précurseur de PaintPlus V2.3, VaseGrec V1.2, MarbreSculpt V1.4 et le dernier en date, l'universel SuperExpressionArtistique-5). L'autre branche, les systèmes narratif picto-phonétiques, débuta avec TabletArgil V2.1 et connut différents stades concurrentiels (TabletCire, Papyrus, VélinPlus) avant de fusionner en un seul système, MANUSCRIT, qui remporta tous les concours et subit huit mises à jour jusqu'à la version V3.5, pour être finalement supplanté par le tout nouveau et très nettement supérieur LIVRE V1. Stable, facile à stocker et à transporter, compact et doté d'un index opérationnel, LIVRE domina le marché pendant près de dix-huit cent ans...<br /><div align=right>WORDMASTER XAVIER LIBRIS<br /><i>Systèmes d'exploitation narratifs : les origines</i></div></blockquote><br /><br /><em>in</em> Fforde Jasper, <u>Le Puit des Histoires Perdues</u>. Fleuve NoirThilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159279938948943902006-10-06T22:06:00.000+02:002006-10-06T23:37:20.420+02:00Marian the LibrarianOn arrive au week-end après une semaine bien chargée. Nos projets sont importants, les échéances forcément justes et les enjeux incontournables. Un peu de détente donc à l'approche du week-end :p<br /><br />Vous retrouverez ci-après une longue vidéo extraite du film musical "<a href="http://www.theatrehistory.com/american/musical004.html"><span style="font-style:italic;">The Music man</span></a>" de Meredith Willson. L'histoire est celle d'un homme tentant d'abuser les habitants d'une petite ville en leur faisant croire qu'il peut équiper la fanfare locale alors qu'il n'a que l'intention de partir avec la caisse. Mais ses affaires tournent court quand il tombe amoureux de la bibliothécaire...<br /><br />Dans l'extrait, Matthew Broderick chante son amour à <span style="font-style:italic;"><a href="http://www.lyricsondemand.com/soundtracks/m/themusicmanlyrics/marianthelibrarianlyrics.html">Marian the Librarian</a></span> interprétée par Kristin Chenoweth (il s'agit de la version Disney du film). Cette dernière ignore superbement le bellâtre qui dérange la tranquilité de l'établissement puis peu à peu se laisse gagner par son entrain. <br /><br />Ce qui est remarquable dans l'extrait sont les décors et les costumes (le film date de 1962) où l'on retrouve certains stééotypes des bibliothèques d'alors. Et puis je dois avouer qu'une bibliothèque transposée dans l'univers d'une comédie musicale m'a beaucoup amusé. <br /><br /><object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/M1R4vxlGYtY"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/M1R4vxlGYtY" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object><br /><br />Allez savoir pourquoi, j'ai pensé que ça ferait plaisir à Bibliobsession également :) peut-être à cause de son horriblement machiste cage, et qui nous présentait cette <a href="http://www.youtube.com/watch?v=XIUC9NPo3W4">vidéo rigolote</a> sur les bibliothécaires de Seattle en mai dernier. Sinon, je vous renvois vers la vidéo de présentation de <a href="http://klog.hautetfort.com/archive/2006/09/30/bibliothecaire-0-1.html">bibliothécaires 0.1</a> proposées par Klog. Un régal :)En enfin, une vidéo d'une bibliothèque en <a href="http://www.youtube.com/watch?v=_k8BKX2eQ0Q">1987</a>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159774564570000322006-10-02T08:34:00.000+02:002006-10-02T09:44:27.800+02:00TuningPourquoi n'avons-nous pas de chariots comme ça nous aussi ? :)<br /><br /><div align=center><img src=http://www.overduemedia.com/strips/20060929.gif></img></div>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159438087291223022006-09-28T12:34:00.000+02:002006-09-28T12:39:30.863+02:00Statistiques d’usage des ressources électroniques : définition d’un problème complexe[Attention : long billet (4 pages words)]<br /><br />« Statistiques d’usage des ressources électroniques : définition d’un problème complexe » (=<a href= http://web.simmons.edu/~andersoc/erus/ERUSlandscape.doc>Electronic Resource Usage Statistics: Defining a Complex Problem</a> [.doc]), tel est le titre d’un article de Caryn Anderson paru en mai dernier à partir des travaux de plusieurs chercheurs de l’Electronic Resource Management Initiative (ERMI), et des projets ERUS (<a href= http://web.simmons.edu/~andersoc/erus/> Electronic Resource Usage Statistics </a>) et du <a href=http://liboffice.villanova.edu/libsgr/>LibSGR</a> de systèmes open-source de collecte, gestion et analyse de données d’usage des ressources électroniques.<br /><br />L’article que je retranscrit peu ou prou ici explique que les besoins de statistiques sur les ressources électroniques sont de plus en plus prégnants pour des questions concernant les acquisitions des ressources, des questions de droits et de licences, des questions de budget. Seulement, relever ces statistiques se révèle compliqué, chronophage et insatisfaisant pour plusieurs raisons : <br /><li> la diversité des ressources, des fournisseurs et des méthodes d’extraction<br /><li> la diversité des formats utilisés pour les transferts de données<br /><li> l’absence de normalisation dans la présentation et le type des données<br /><li> des incompatibilités fondamentales dans les diverses données collectées empêchant un analyse complète et satisfaisante.<br /><br />Il se propose donc de faire le tour des problèmes rencontrés et de lister des pistes de travail autour de sept angles de vues : <br /><ol><br /><li> Les publications sur le sujet<br /><li> Ressources et fournisseurs<br /><li> La collecte des données<br /><li> Le transfert et la manipulation des données<br /><li> Incompatibilité des données<br /><li> Intégration des résultats avec les autres éléments d’évaluation<br /><li> Conclusion et recommandations<br /></ol><br /><br /><b>1°) Les publications sur le sujet</b><br /><br /><i>Le problème</i> : Anderson, à l’origine du projet ERUS a créé en 2004 une <a href=http://web.simmons.edu/~andersoc/erus/bibliography .html>bibliographie</a> sur <a href= http://web.simmons.edu/~andersoc/erus/initiatives.html>le sujet</a> à mettre à jour.<br /><br /><i>Les données à collecter</i> Il faudrait voir dans la littérature et les ressources web celles qui correspondent au sujet et y ajouter des rapports et des actes de conférences.<br /><br /><i>Les points à analyser</i> : Voir l’histoire des statistiques d’usage et identifier des zones qui reçoivent plus d’attention <br /><br /><b>2°) Les ressources et les fournisseurs</b><br /><br /><i>Le problème</i> : La grande diversité des ressources électroniques (revues scientifiques, bases de données bibliographiques, livres électroniques, références en ligne, documents juridiques, statistiques…)et de fournisseurs complique les mesures d’usage.<br />Structurellement en effet, une même ressource peut provenir d’une revue, d’une base de citation qui fournit le texte intégral, d’une autre qui ne propose due le résumé… D’un point de vue technique, l’usager peut accéder à cette même ressource via un catalogue, une base de données, un lien reçu par mail, le filtre d’un proxy, les ordinateurs de l’établissement, chez lui… D’un point de vue légal, sa ressource peut provenir d’un bouquet de revues ou d’un pack spécifiques à des accords conclu dans le cadre de consortia, pour un usage limité ou illimité, pour un usage unique… Tout cela fait qu’il existe de nombreux scénarios pour savoir comment obtenir des statistiques d’usage, ce que la donnée recouvre exactement, et comment elle peut être intégrée à d’autres informations locales (comme le coûts) pour déterminer des éléments d’analyses utiles (comme le « coût par recherche »).<br /><br /><i>Les données à collecter</i> : Pour comprendre le volume et la diversité du travail, on pourrait faire un catalogue des fournisseurs et des quantités et types de ressources qu’ils proposent. <br /><br /><i>Les points à analyser</i> : <br /><li> une taxonomie des types de ressources<br /><li> un résumé des quantité de ressources et des fournisseurs par types de ressources<br /><li> une étude des ressources représentatives<br /><li> une étude sur les problèmes d’accès<br /><li> une études sur les implications des consortia<br /><li> une étude des modèles de prix<br /><br /><b>3°) Collecter des données</b><br /><br /><i>Le problème</i> : Il existe deux méthodes de collecte des données : soit en local par l’analyse des webserveurs ce qui permet de paramétrer ce qu’on souhaite, de définir des groupes d’usagers via les IP mais limite les données aux accès et non aux usages (quels mots-clefs utilisés ? quel déchargement ?) et demande des compétences techniques particulières,<br />Soit en collectant les données des fournisseurs ce qui suppose de faire soi-même le tout des fournisseurs pour récupérer leurs données (quand il y en a), à chaque fois qu’on en a besoin, et qui pose le problème de la diversité des données récupérées (en terme de format, de périodicités…)<br /><br /><i>Les données à collecter</i> : Il pourrait être utile de faire un catalogue des différentes méthodes de collecte de chaque fournisseur et des formats proposés, avec des exemples d’interfaces, et une brève description des procédures et de l’expertise nécessaire.<br /><br /><i>Les points à analyser</i> : <br /><li> une taxonomie des méthodes de collecte pour les statistiques fournies localement<br /><li> une taxonomie des méthodes de collecte pour les statistiques proposées par les fournisseurs<br /><li> un étude comparative des deux précédentes proposant des méthodes pour les compiler<br /><br /><b>4°) Le transfert et la manipulation des données</b><br /><br /><i>Le problème</i> : Ce point étant localement paramétrable, le problème porte sur les transfert proposés par les fournisseurs. En général, ils envoient les données dans des formats tels que HTML, TXT, XLS, CSV et parfois XML mais le problème réside dans le fait que tous ne proposent pas les mêmes options de transfert voire une seule. Par la suite, pour compiler ces données il faut pouvoir les manipuler ce qui suppose un certain travail au niveau de la normalisation des formats, du nettoyage des pages des données, de l’uniformisation des données (séparer les données hebdomadaires des mensuelles…). Il n’existe en effet pas de standards en la matière mais s’il existe des tentatives de normalisation : <a href= http://www.niso.org/emetrics/current/toc.html>NISO</a>, l’ERMI, la norme <a href= http://www.projectcounter.org/>COUNTER</a> du projet SUSHI (<a href= http://www.niso.org/committees/SUSHI/SUSHI_comm.html>Standardized Usage Statistics Harvesting Initiative</a>).<br />La norme COUNTER exige certains standards dans l’envoi de statistiques mais elle n’est pas complètement suffisante parce qu’un faible pourcentage seulement de fournisseurs l’utilisent (fournissent les cinq types de rapports) (sont <i>COUNTER-compliant</i>) à cause pour certains d’une non conformité en terme de périodicité, pour d’autres d’un manque de volonté, mais ce n’est pas suffisant aussi parce qu’elle ne s’adresse qu’aux revues et bases électroniques qui ne représentent que deux des différents types de ressources en lignes (avec les livres électroniques, les statistiques, les références en lignes…)<br /><br /><i>Les données à collecter</i> : Il serait alors utile de proposer un catalogue des format d’envoi disponibles chez les différents fournisseurs, présentant également le style et la structure des données (en utilisant les données du SUSHI).<br /><br /><i>Les points à analyser</i> :<br /><li> Une taxonomie des formats d’envoi et des problèmes de présentation<br /><li> Une étude des problèmes de manipulations de données<br /><li> Une discussion sur le protocole de transfert SUSHI<br /><br /><b>5°) Incompatibilité des données</b><br /><br /><i>Le problème</i> : Le problème fondamental réside dans le fait que les fournisseurs ne mesurent pas les mêmes données, de la même façon, selon la même périodicité. Il n’est donc pas possible d’avoir une vue complète sur l’ensemble des ressources car les données ne sont pas compatibles, ce à cause d’une de la grande diversité des ressources, de deux du manque de normalisation. <br />Il faut donc : <br /><li>définir des éléments de mesures (qu’est-ce qu’une « ressource », une « session », un « item »)<br /><li> dresser un spectre des données fournies (articles vu / imprimés / envoyés par mails / déchargé en pdf…)<br /><li> lister les périodicités (par heure, jour, semaine, mois, trimestre, année)<br /><li> lister les types de mesures (i.e. [comment] peut-on comparer / mesurer les accès aux citations / résumés, bases de données , livres , chapitres, pages…)<br /><br />A cela, d’autres problèmes s’ajoutent de confiance dans les relevés des fournisseurs (est-ce qu’il compte comme deux accès un article lu puis envoyé par l’usager par mail ?), des problèmes techniques (si un usager veut lire un pdf mais qu’il reclique car il trouve que c’est trop long à s’afficher, aura-t-on deux affichages comptés ?), des problèmes de sessions qui se ferment au bout d’un certain temps d’inactivité alors que l’usager était simplement en train de lire l’article en ligne etc… <br /><br />La norme COUNTER permet de proposer des éléments de comparaison mais se heurte à certaines limites : <br /><li> d’incompatibilité (fournisseurs qui ne veulent pas se conformer à la norme)<br /><li> de faible compatibilité (peu de fournisseurs sont effectivement conformes à la norme)<br /><li> de compatibilité partielle (la norme propose cinq type de rapports et un code de « bonnes pratiques » pour les ouvrages, certains fournisseurs ne peuvent être conforme qu’à certaines, pas à toutes)<br /><li> de transfert et manipulation de données (la norme donne des directives sur les définitions, les protocoles de calculs, des guides pour les rapports. Elle a développé une DTD XML récemment mais le relevé des statistiques en XML n’est pas obligatoire)<br /><li> de couverture (certaines ressources ne sont pas couvertes par la norme)<br /><br /><i>Les données à collecter</i> : il pourrait être utile de proposer un catalogue des mesures envoyées par les fournisseurs, d’identifier les fournisseurs conformes à la norme COUNTER et de mener des études avec les tenants de la norme pour décrire son état actuel et ses développements futurs.<br /><br /><i>Les points à analyser</i> : <br /><li> types de mesures par types de ressources et de fournisseurs<br /><li> discussion sur les analyses institutionnelles requises (coût par recherche, usage par département/sujet, etc…) et sur les obstacles qui se dressent à cause des incompatibilités des données<br /><li> discussion sur la norme COUNTER et ses développements futurs<br /><li> discussions sur les valeurs de normalisation<br /><br /><b>6°) Intégration des résultats avec les autres éléments d’évaluation</b><br /><br /><i>Le problème</i> : les ressources électroniques et leurs mesures d’usages appartiennent à un système plus vaste. Elles doivent être recoupées avec d’autres données telles que les activités du PEB, données du budget, rapports d’incidents (techniques ou administratifs)… afin que les personnels puissent prendre des décisions éclairées à propos des acquisitions, licences, budget… Intégrées aux mesures sur l’activité de la bibliothèque, du centre de référence, des statistiques de circulation des collections papiers, les personnels pourront produire des analyses plus efficaces sur le fonctionnement de l’institution et retravailler sur des problèmes tels que la redistribution des ressources physiques et des personnels. Des solutions (commerciales) existent pour répondre aux problèmes des données de collections, de transfert des données ou de compatibilité mais elles doivent aussi prendre en compte des données d’activités plus larges. <br /><br /><i>Les données à collecter</i> : il pourrait être utile d’identifier les exemples de systèmes d’intégrations des données déjà en vigueur dans les bibliothèques actuellement.<br /><br /><i>Les points à analyser</i> : <br /><li> discussions sur les modèles de systèmes intégrés<br /><li>discussions sur les deux champs d’analyses principaux (acquisitions et fonctionnement global de la bibliothéconomie)<br /><br /><b>7°) Conclusion et recommandations</b><br /><br /><i>Le problème</i> : Une synthèse des problèmes listés ici doit être proposée pour nos directions mais il est également important d’identifier des problématiques connexes telles que sur l’émergence de technologies qui peuvent avoir des répercussions dans ce domaine.<br /><br /><i>Les données à collecter</i> : A cause de la complexité des problèmes soulevés, il est essentiel d’illustrer cette information par des tableaux et des graphiques <br /><br /><i>Les points à analyser</i> : Toutes les problématiques décrites ci-dessus sont interconnectées de différentes façon. Il conviendra alors de prioriser les différents problèmes pour les résoudre et de rejoindre les initiatives en cours telles que le <a href= http://www.arl.org/stats/newmeas/emetrics/ >programme E-Metric</a> de l’ARL (Association of Research Libraries), ou les normes des projets COUNTER, ERMI ou SUSHI.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159279058285125572006-09-26T15:48:00.000+02:002006-09-26T15:57:38.586+02:00Packard BellEn 1996 Packard Bell a sorti une publicité aux Etats-Unis expliquant combien la vie en ville pouvait être négative, et arguant que grâce à un ordinateur Packard Bell : "<i>You can do it all from home</i>". Tout est accessible depuis chez soi, à la campagne par exemple.<br /><br /> Seulement, dans cette annonce, on pouvait voir un de ces temple-bibliothèque, gris, empli de poussières, avec des fantassins tuot de rouge vêtus marchant au pas de l'oie autour des tables de consultation et faisant signe, en cadence, de respecter le silence. <br /><br /> Réactions des bibliothécaires américains soulignant l'aspect négatif donné de leur profession ce qui a amené le constructeur à proposer une nouvelle version allégée des scènes représentant la bibliothèque. <br /><br /> La version ci-dessous est la version complète originelle : <br /><br /><object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/xpcjt0F-frQ"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/xpcjt0F-frQ" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159278405238793052006-09-26T13:46:00.000+02:002006-09-26T15:46:46.060+02:00St. Joseph County Public LibraryCette vidéo drôle et motivante, oui, a été créée pour l'équipe des personnels de la bibliothèque publique de St. Joseph à South Bend, Indiana par Dale kerkman, Bob lewandowski, Michael Stephens and Adam Tarwacki (les quatre personnes qu'on voit à la fin). Elle montre en accéléré une journée dans la vie des personnels et des services de la bibliothèque tant d'accueil au public que de bureaux, depuis la réunion des chefs de services à la veille des gardiens en passant par les heures du conte, le catalogage, le rangement des livres, le secrétariat ou l'ouverture du courrier...<br /><br /><object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/vrtYdFV_Eak"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/vrtYdFV_Eak" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159258602910855712006-09-26T09:30:00.000+02:002006-09-26T10:21:24.263+02:00Archimag, Feed43 et l'ANRUne information que je reprend au blog de <a href="http://vtech.canalblog.com/archives/2006/09/25/2759939.html">Vtech</a> : <br /><br />Comme la nouvelle version du magazine <a href="http://www.archimag.com/">Archimag</a> ne dispose pas de fils RSS, <a href="http://alban.cornillet.free.fr/akw/index.php/2006/09/16/archimag-un-nouveau-site-une-newsletter-et-des-fils-rss/">Alban Cornillet</a> a donc pris l'initiative de mettre à disposition des lecteurs différents fils RSS pour la revue !<br /><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagKMIE">Flux RSS</a> de la page <a href="http://www.archimag.com/index.php?id=278">KM, veille et intelligence économique<br /></a> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagGED">Flux RSS</a> de la page <a href="http://www.archimag.com/index.php?id=279">GED</a><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagcontentManagement">Flux RSS</a> de la page <a href="http://www.archimag.com/index.php?id=280">Inter/Intranet</a><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagDoc">Flux RSS</a> de la page <a href="http://www.archimag.com/index.php?id=281">Documentation</a><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagArchives">Flux RSS</a> de la page <a href="http://www.archimag.com/index.php?id=282">Archives Record Management</a><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/ArchimagAgenda">Flux RSS</a> de l'<a href="http://www.archimag.com/index.php?id=271">Agenda</a><br /> * <a href="http://feeds.feedburner.com/Archimag">Flux RSS</a> tout en un<br /><br />Alban précise par ailleurs que : <blockquote>"Malheureusement, le code html de cette page est mal structuré ; par conséquent, il n’a pas été possible de récupérer le lien de chaque news du flux. À défaut, j’ai choisi de faire pointer chaque news vers la page Agenda (sur laquelle, on retrouvera les liens en question)."</blockquote> et qu'il prépare un dernier fil pour la newsletter du magasine. <br /><br />Ces flux ont été réalisés grâce à <a href="http://feed43.com/">Feed43</a>, un service gratuit qui convertit n'importe quelle page web en flux RSS. dans le même genre, il existe <a href="http://feedtier.somee.com/default.aspx">FeedTier</a>. Sinon, pour ceux qui utilisent Bloglines, vous pouvez toujours utilisez cette astuce, mentionnée l'an dernier sur <a href="http://vtech.canalblog.com/archives/2005/11/11/982909.html">Vtech</a> toujours : <br /><blockquote>"Comme je l'ai mentionné <a href="http://vtech.canalblog.com/archives/2005/08/04/701486.html">ici</a> , <a href="http://www.watchthatpage.com/">WatchThatPage</a> est un service qui permet de surveiller des pages web. Notre cible est donc les sites ne disposant pas de flux RSS, et qu'on veut avoir leurs update directement dans son agrégateur. Pour cela, il faut avoir un compte <a href="http://www.bloglines.com/">Bloglines</a> pour pouvoir continuer l'opération.<br />En bas à gauche de l'interface Bloglines, on choisit l'option : <a href="http://www.bloglines.com/manage_email">Créer des Abonnements D'Email</a><br />On crée une adresse email pour chaque site qu'on veut surveiller, Bloglines génère alors directement un email de la forme : username.chiffres@bloglines.com<br />On crée par la suite un compte sur WatchThatPage avec l'email généré<br />Et on ajoute enfin, l'URL à surveiller !<br />Donc, en final, vous aurez les modifications du site surveillé directement en RSS sur votre compte Bloglines."</blockquote><br /><br />Je termine par cette information : l'<a href="http://www.agence-nationale-recherche.fr">Agence Nationale de la Recherche</a> ropose désormais un <a href="http://www.agence-nationale-recherche.fr/anrinfos.php">flux RSS</a> pour suivre ses actualités au fur et à mesure de leurs parutionsThilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1159197434661782612006-09-25T13:43:00.000+02:002006-09-25T17:23:20.153+02:00animator vs animationRapidement parce que je n'ai pas le temps là, mais cette petite animation réalisée en flash 8 et signalée par Boulet mérite le détour. En tout cas, elle m'a bien amusée...<br /><br /><a href="http://www.koreus.com/media/animator-vs-animation.html"><img src="http://media.koreus.com/200606/animator-vs-animation.jpg" title="Animator vs Animation" width="150" height="130" border="0">Animator vs Animation</a>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1158594167991195112006-09-18T20:06:00.000+02:002006-09-18T20:14:31.520+02:00Des listes pour travaillerVoici trois listes que j'ai glanées sur le web pour nous aider à mieux travailler ^^, la première sur des compétences essentielles aujourd'hui, la seconde d'applications web 2.0 et la troisième définissant ce qu'est un "<i>knowledge behaviour</i>" : <br /><br /><b>A.</b> Guy Kawasaki a rédigé fin août un billet disponible en entier sur son <a href=http://blog.guykawasaki.com/2006/08/ten_things_to_l.html>blog</a>, i.e. proposant un développement de chacun de ces points à propos de 12 compétences professionnelles qu'il faudrait apprendre à l’école, quelque soit le travail envisagé : <br /><ol><br /><li>comment parler à son chef<br /><li>comment survivre à une réunion mal menée<br /><li>comment mener une réunion<br /><li>comment faire les choses par soi-même<br /><li>comment négocier<br /><li>comment mener une conversation<br /><li>comment expliquer quelque chose en trente secondes<br /><li>comment rédiger un rapport d’une page<br /><li>comment écrire des mails ede cinq lignes<br /><li>comment s’entendre avec les collègues<br /><li>comment utiliser Power Point<br /><li>comment envoyer des voicemails<br /></ol><br /> Kawasaki évoque là des compétences qu’il aimerait apprendre à l’école mais il s’agit plutôt de compétences qu’on acquiert tout au long de la vie, en tout cas effectivement indispensables, surtout en ce qui concerne la façon de mener des réunions...<br /><br /><b>B.</b>Sur son <a href=http://philbradley.typepad.com/phil_bradleys_weblog/2006/09/i_want_to_a_pag.html>blog</a>, Phil Bradley nous liste quant à lui plus de 400 applications dites « web 2.0 » classées en différentes catégories telles que :<br /><ol><br /><li>Partager les choses avec d’autres personnes – images, favoris, pages internet…<br /><li>Créer des documents en collaboration<br /><li>Gérer votre temps plus efficacement<br /><li>Faire des choses avec vos pages web telles que les annoter, raccourcir les URL…<br /><li>Découvrir de la musique, des films, des livres que vous pourriez aimer<br /><li>Créer des calendriers en ligne<br /><li>Créer des communautés<br /><li>Utiliser le multimédia<br /><li>Utiliser ses mails : envoyer des lettres de diffusion, des icones…<br /><li>Utiliser les fils RSS<br /><li>Rire un peu et passer le temps<br /></ol><br />Lire à ce propos aussi son blog «<a href=http://philbradley.typepad.com/i_want_to/> I want to - How to do the things you want to do. Including many Web 2.0 applications </a>» où l’on retrouve divers générateurs et applications. Autant de catégories qui permettraient de booster notre travail quotidien… Dans nos pratiques de bibliothécaires et dans les discussions bibliothèques 2.0, on retrouve ces problématiques de partages, gestion collaborative, communautés, interaction et multimédia… même cette idée de calendrier :)<br /><br /><b>C.</b> Je termine avec une liste, selon Shawn Calahan du blog « Anecdote », censée répondre à la question : « <a href= http://www.anecdote.com.au/archives/2006/05/what_are_knowle.html>What are knowledge behaviour ?</a> » : comment acquiere-t-on un savoir, ou "quels sont les comportements pro-connaissance" comme le traduit François Guité sur le blog <a href=http://www.opossum.ca/guitef/archives/002940.html>"Relief"</a>: <br /><ol><br /><li>partager ce que vous savez<br /><li>aider quelqu’un à apprendre quelque chose<br /><li>avoir un dialogue ouvert et rigoureux<br /><li>discuter et développer des hypothèses<br /><li>disputer des opinions de quelqu’un avec respect (<i>speaking one’s mind respectfully</i>) <br /><li>voir ce qui a déjà été fait et l’utiliser avant de créer de nouvelles choses<br /><li>entrer en contact avec des gens en dehors de mes collègues (<i>my clique ?</i>) voir si elles utilisent des outils que nous pourrions reprendre<br /><li>prendre le temps de réfléchir sur ce qui est arrivé et en parler avec mes collègues<br /><li>rechercher la personne la plus apte à m’aider (pas forcément la plus experte mais la plus abordable des experts)<br /><li>essayer de combiner des idées de champs ou domaines différents<br /><li>reconnaître les efforts intellectuels des autres<br /><li>former des groupes de réflexion sur des projets<br /><li>partager le prestige<br /><li>être digne de confiance<br /><li>encourager la confiance (c’est important et repose sur de nombreux autres comportements)<br /><li>vérifier mes sources d’information<br /></ol><br />Ce à quoi les commentaires ajoutent "le fait d'être abordable soi-même" (<i>open door policy</i>)Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1158268580321229592006-09-14T23:18:00.000+02:002006-09-14T23:17:00.230+02:00Ebsco et ElsevierMardi se tenait à Lyon une rencontre entre la société Ebsco et leurs clients. <br /><br />Ce genre de rencontre est régulière. En général, il s'agit pour un fournisseur de présenter les dernières nouveautés venues tout droit d'outre-atlantique, ou du moins de la maison-mère, afin de convaincre de nouveaux clients, ce qui était effectivement le cas, à ceci près que la société en a profité également pour faire un tour d'horizon de l'ensemble de leur offre. Cela signifie qu'ils ont forcément dû balayer large et qu'ils ne pouvaient entrer en détail dans les descriptions de leurs produits. Cela signifiait également qu'ils devaient adopter un discours à la fois spécialisé et compréhensible par l'ensemble de la soixantaine de personnes présentes issues de collectivités territoriales (mairie de Villeurbanne, conseil régional...), du monde de la recherche (universités de Saint-Etienne, de Lyon, de Savoie...) et du monde de l'entreprise. <br /><br />Pour ceux qui ne le sauraient pas, Ebsco est une entreprise américaine qui s'occuppe de la gestion des abonnements de périodiques principalement, qu'ils soient papiers ou électroniques. Quand vous êtes une bibliothèque qui doit gérer des centaines voire des milliers d'abonnements, vous faîtes appel à ce genre d'agence <i>via</i> une procédure de marché public pour vous aider au niveau de la gestion. Elle sert alors d'intermédiaire entre vous et les éditeurs. <br /><br />L'occasion pour Ebsco de nous présenter les différents produits que la société développe et mets en avant afin de nous faciliter la vie au niveau de la gestion : progiciel de gestion des abonnements, module d'accès aux périodiques en ligne, module de gestion des mots de passe, module statistique, résolveur de liens, outils de recherche fédérée... L'occasion également de nous expliquer quelle est leur position et comment se répartissent les rôles entre l'agence qu'ils sont, les clients que nous sommes et les éditeurs qui demeurent. L'occasion enfin de nous présenter les différents bouquets que cette entreprise au départ -et toujours- familiale a acquis, maintien et propose sur sa plateforme (ainsi la base Sportdiscus n'est-elle plus disponible que par leur intermédiaire et grâce à eux). A ce titre d'ailleurs, et pour répondre à la demande semble-t-il, ils viennent de lancer une nouvelle base en "ventes et gestion" uniquement composée de titres francophones (et il n'y en a pas des masses ^^) quand la majorité des bases est évidemment toujours en anglais.<br /><br />Jusque là, rien de bien nouveau. Le fournisseur a alors profité pour nous parler des nouveaux partenariats qu'il a mis en place avec Webfeat pour proposer un module de recherche fédéré couplable à leur module d'accès aux périodiques électroniques (on peut l'intégrer dans un onglet paramétrable) et avec ScholarlyStat, un module de statistiques basé sur la norme COUNTER (mais ne parle-t-on pas déjà de la COUNTER 2 ?) qui récupère mensuellement les stat'chez les éditeurs, les mets en forme et peut même les renvoyer dans votre ERM, heureux bibliothécaires que vous êtes (parce que bon, déjà pour avoir un ERM, [Electronic Resource Management, outil permettant une gestion globale des abonnements, des licences, des accès... pour l'ensemble des ressources numériques de l'établissement] au prix que ça coûte...^^). <br /><br />Autre partenariat : le développement d'une offre de livres électroniques via les offres de grands éditeurs comme Springer ou Cambridge University Press ou Wiley. Cela a d'ailleurs été l'occasion pour la salle de s'exprimer sur l'intérêt d'une telle offre, celle proposée étant essentiellement de niveau recherche alors que les bibliothèques sembleraient plus intéressées par des manuels ; faiblesse de l'offre en Sciences Humaines tandis que seulement une partie de l'ouvrage (quelques pages) est imprimable ; désavantage de la proposition de "bouquets" de livres électroniques au profit d'une solution "pic and mix" où le client se constituerait lui-même sa collection ; pérenité différente de l'accès selon l'éditeur (soit on achète l'ouvrage, soit on achète une sorte de droit de consultation, accès qu'on perd à la fin de la durée du contrat).<br /><br />Enfin, Ebsco était tout fier de nous présenter son dernier partenariat, avec ni plus ni moins que l'effrayante Elsevier. Cette dernière decide de passer par son intermédiare pour proposer une nouvelle solution d'abonnement, style "pic and mix" toujours, à destination des bibliothèques et centre de doc trop petits pour acheter leurs gigantesques bouquets et ne faisant pas partie d'un consortium. Il s'agirait d'une solution e-only au prix d'un abonnement papier. <br /><br />J'aime bien ce genre de manifestation, même si le fournisseur fait évidemment sa pub et fait tout pour se mettre en valeur. C'est l'occasion d'ailleurs pour nous de comprendre où passent les deniers chaque années plus nombreux que nous mettons dans nos abonnements divers et variés : dans la location des salles (nous étions au château de Montchat à Lyon qui est une demeure très belle et très cossue) et l'organisation des buffets toujours très bien fournis en cochoncetés légères délicates. Il y a deux ans, j'étais ainsi allé à une réception organisée par Elsevier pour présenter son nouveau produit Scopus... en haut de la tour du crédit lyonnais avec vue imprenable sur la ville.<br /><br />C'est l'occasion enfin de revoir des collègues de la région ou tout simplement d'autres universités, de prendre des nouvelles, de découvrir comment avancent les projets, ou encore de faire de nouvelles rencontres qui seront probablement utiles dans un avenir plus ou moins proche. <br /><br />Et puis il faisait beau et chaud, on aurait eu tort de s'en priver, hmm :)Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1158251347421309572006-09-14T18:28:00.000+02:002006-10-19T17:32:17.586+02:00En balade sur le webCes derniers temps sur le web, j'ai trouvé de nouveaux sites et blogs, peut-être déjà connus d'ailleurs, mais dont je tenais à vous faire part. <br /><br /><li>le <a href=http://bubrest.wordpress.com/>Blog de la BU de Brest</a> ouvert depuis le 20 mai dernier sous wordpress avec une superbe lune en image de fond. Virginie Even expliquait alors :<blockquote>"les bibliothèques universitaires de l'UBO [Univesité de Bretagne Occidentale] ouvrent un blog. Pourquoi un blog ? Pour mieux communiquer avec leurs usagers et les informer de la vie des bibliothèques universitaires de Brest, Plouzané et Quimper.<br />Vous trouverez donc sur ce blog des informations concernant les bibliothèques (horaires…), des actualités culturelles, des nouveautés dans le domaine des livres et des sites Internet concernant les disciplines enseignées à l'UBO.<br />N'hésitez pas à intervenir et à poster vos commentaires."</blockquote></li><br /><li><a href=http://pintini.blogspirit.com/>Pintini</a> est le blog d'une bibliothécaire universitaire belge. On y parle de livres, d'Opac, de RFID, de recherche fédérée, d'ERM mais essentiellement sous la forme de liens et de renvois vers d'autres sites. Il est ouvert depuis mai 2006 également.</li><br /><li><a href=http://bibliodyssey.blogspot.com/>Bibliodyssey</a> est dans mon aggrégateur depuis quelques mois mais je ne pense pas en avoir déjà parlé. Il s'agit d'un blog très illustré présentant des illustrations, dessins et gravures issus de livres anciens.</li><br /><div align=center><img src=http://photos1.blogger.com/blogger/1717/1584/320/Ex%20Libris%2013.jpg></img></div><br /><li><a href=http://websito.free.fr/>Websitio</a> est une plateforme de blog collaboratif regroupant des ressources sur internet, une sitothèque, et animée par des "animateurs multimédias et médiathécaires". Elle est destinée à toutes personnes désirant s'autoformer et proposer des animation sur internet et se voit développée sous wordpress.</li><br /><li><a href=http://infoxikee.canalblog.com/>Infoxikée</a> est un blog sur les bases de données, le design, la documentation, l'Intelligence économique, Knowledge management/Information Management, le référencement, la recherche d'information etc...</li><br /><li><a href=http://miop13.wordpress.com/>Promiop</a> est le blog (en test est-il précisé) des "bibliothécaires du réseau Ouest-Provence", Promiop signifiant "[blog] Professionnel de la Médiathèque Intercommunale Ouest-Provence". Et en plus, ils vont bientôt passer sous Koha. D'ailleurs, si je ne m'abuse, l'enssib doit s'être dotée d'un opac Koha également, en su du sien propre, pour montrer un peu ce logiciel à ses élèves.</li><blockquote>"Il se veut une plateforme de ressources documentaires, un outil de capitalisation de connaissances, en quelque sorte le “pendant blog” du fonds professionnel et ce, dans tous les domaines “métier”, parmi lesquels la formation continue, les concours, la politique documentaire, l’édition, le management, les nouvelles technologies de l’information…<br /><br />Et, cela va de soi, il se veut également un outil de communication en marge de l’institutionnel, un libre espace d’échanges et de veille pour les professionnels du réseau désireux de partager, sur le web, savoirs, curiosité, interrogations, idées, réflexions, avis, découvertes…"</blockquote><br /><br /><div align=center><img src=http://www.enssib.fr/themes/blanc/menu_haut_tete.gif></img></div><br /><br />Pour finir, mon agrégateur vient d'avoir une nouvelle catégorie "Enssib" qui regroupe les fils :<br /><br /><li><a href="http://babel.enssib.fr/">Babel-edit</a> (<a href=http://babel.enssib.fr/backend.php?format=rss092documents>rss</a>), le fil de la base Babel des publications électroniques traitant des sciences de l'information et des bibliothèques (cf le <a href=http://www.figoblog.org/document1349.php>billet</a> de Manue).</li><br /><li><a href=http://blogbbf.enssib.fr/>Tour de Toile</a> (<a href=http://blogbbf.enssib.fr/rss.php>rss</a>), le blog du BBF aux billets toujours aussi intéressants et dont le dernier en date d'ailleurs sur <a href=http://blogbbf.enssib.fr/?2006/09/14/77-du-cote-des-bibliotheques-numeriques>les bibliothèques numériques</a>. Je voulais faire la même chose mais je me suis fait prendre de court une fois de plus ^^</li><br /><li><a href=http://eleves.enssib.fr/index.php/>L'association des élèves de l'enssib</a> (<a href=http://eleves.enssib.fr/rss.php>rss</a>). Evidemment en ce moment en veille puisque les masters ne rentrent que la semaine prochaine, les bibliothécaires en novembre et les nouveaux conservateurs (DCB16) en janvier (les DCB15 sont actuellement en stage et reviennent fin novembre). Sur ce blog on parle de : <br /><li><a href=http://www.lacoquettedelyon.blogspot.com/>La coquette de Lyon</a> (<a href=http://lacoquettedelyon.blogspot.com/atom.xml>rss</a>), un blog coopératif littéraire à tendance oulipiennes.</li><br /><li><a href=http://dcb15.apinc.org/>DCB15</a> (<a href= http://dcb15.apinc.org/?feed=atom>rss</a>), le blog de ces mêmes élèves, promotion 15, actuellement en stage</li><br />Merci google blogsearch :)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">EDIT du 19 oct 06 :</span> J'ajoute le blog "en test" d'un futur conservateur des bibliothèques qui fait actuellement son stage en Nouvelle-Zélande, à Wellington : <br /><blockquote><i>Deux mots pour categoriser ce blog : Il est a priori non-perenne, non-regulier, non-pertinent, non-professionnel.<br /><br />Faisant mon stage de conservateur de bibliotheque en Nouvelle Zelande sur un sujet tournant autour des Bibliothèques 2.0 ; je me dois d’apprehender au mieux les outils concernes. Du coup, je me suis inscrit un peu partout : Flickr, YouTube, etc etc. Restait plus qu’a ouvrir un blog.</i></blockquote><br />Ce blog simplement intitulé <a href="http://bibliotheque20.wordpress.com/2006/10/02/ouverture/">Bibliothèque 2.0</a> est ouvert depuis le 02 octobre et a priori ne le sera que pour encore deux mois, le temps du stage.<br /><br />dernier fil ajouté : <br /><li>l'Agenda du BBF (<a href="http://bbf.enssib.fr/rss_agenda.php">RSS</a>)qui propose les journées, colloques et autres manifestations professionnelles en Sciences de l'information et des bibliothèques.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1158078453012130622006-09-12T18:30:00.000+02:002006-09-12T22:12:55.810+02:00Travailler en bibliothèqueCes derniers temps, je reçois quelques demandes d’informations sur le métier de bibliothécaire, en lien évidemment avec mon <a href=http://vagabondages.blogspot.com/2006/03/comment-devient-on-bibliothcaire.html>précédent billet</a> sur mon expérience personnelle, qui a reçu un accueil inattendu. <br /><br />Pour répondre à ces questions, j’ai décidé de rédiger un billet ici, même si évidemment je conseille à toute personne souhaitant découvrir cette profession de consulter d’autres sites bien plus complets, à l'instar de la base de connaissance <a href=http://biblio.wikia.com/wiki/Accueil>Bibliopédia</a> ou du site de l’<a href=http://www.enssib.fr>enssib</a> par exemple. <br /><br />Sachez d’abord que devenir bibliothécaire recouvre en fait plusieurs réalités. En effet, travailler en bibliothèque, c'est <a href=http://www.fonction-publique.gouv.fr/rubrique79.html>être fonctionnaire</a>, comme devenir enseignant. Dès lors, comme dans toute administration publique, les personnels dans une bibliothèque sont regroupés dans trois grades A, B et C qui correspondent respectivement aux fonctions « de direction et d'encadrement » (A) concours ouvert aux BAC+2, aux fonctions « d'application et de rédaction » (B), de niveau BAC, et aux fonctions « d'exécution » (C), pour lesquelles aucun diplôme n’est requis et dont le recrutement se fait par recrutement direct souvent encore. <br /><br />Des descriptifs de ces grades et des fonctions afférentes sont disponibles sur les sites du ministère de l’éducation nationale sous le nom de « <a href=http://www.education.gouv.fr/cid291/bibliofil-le-referentiel-de-la-filiere-bibliotheque.html>Bibliofil’</a> », référentiel de la filière bibliothèque avec des fiches emploi-type pour les emplois de la filière d'Etat et pour les emplois de la filière territoriale, sur le site du <a href="http://www.cnfpt.org/fr/particuliers/contenu.php?id=42&actionfiltered=lst&id_champ_inter=4&id_famille=33">CNFPT</a>, l'organisme en charge de l'organisation de ces concours (cf infra pour la différence entre les bibliothèques d'Etat et territoriales).<br /><br /><div align=center><img src=http://media.education.gouv.fr/image/00/1/1.gif></img></div><br /><br />Pour passer des <a href=http://medialille.formation.univ-lille3.fr/documents/formations/Tableauconcours.htm>concours</a>, votre filière d'origine importe peu. Certes, la majorité des candidats viennent de Lettres ou d'Histoire mais ce n'est absolument pas un critère nécessaire et encore moins suffisant : je pense que c'est plutôt la capacité de réflexion, probablement la maturité, qui importe. Faire de la communication ou de l'information n'est pas non plus obligatoire. (Ceci dit, souvent les sujets proposés peu ou prou sont en relation avec les sciences de l’information, le monde de l’art, de la lecture etc… et je dois concéder que ma propre formation en Sciences de l’Information m’a été utile, ne serait-ce qu’au niveau des références à donner et citer dans l’épreuve de composition).<br /> <br />Les concours de niveau A en externe vous demandent essentiellement de la culture générale, même si le niveau demeure élevé (il faut avouer que la plupart des candidats ont déjà un niveau BAC+4 ou +5). On vous demandera également une note de synthèse à partir d'un dossier et donc une composition sur un sujet dans un domaine que vous aurez préalablement choisi (lettres et sciences humaines, sciences et techniques...). Vos connaissances dans une langue étrangère vous serviront pour l'oral voire pour l'écrit selon le concours, apportant des points précieux. <br /><br />Pour les autres postes B ou C, d'assistant ou de magasinier, ce sont surtout vos compétences professionnelles et connaissances sur le milieu et le travail en bibliothèques qui seront demandées par vos employeurs pour que vous soyez rapidement opérationnels. Il peut être intéressant alors de suivre une formation professionnalisante comme un DEUST ou un DUT « <a href=http://biblio.wikia.com/wiki/Formation>Métiers du Livre</a> » (à Lille, Rennes, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Nancy, Paris…). L’épreuve écrite d’assistant par exemple vous demande d’analyser d'un dossier technique portant sur la résolution d'un problème auquel un assistant des bibliothèques peut être confronté dans l'exercice de ses fonctions puis de répondre à un certain nombre de questions.<br /><br />Le calendrier des concours d’Etat est accessible sur le <a href= http://www.education.gouv.fr/cid1042/calendrier-des-concours.html>site du ministère</a> de l’Education Nationale ou celui de l’<a href= http://www.enssib.fr/article.php?id=152>enssib</a>. <br /><br />Enfin, des annales sont disponibles sur le site privé d’Adeline Maria : <a href= http://concours.bib.free.fr/>concours.bib</a>.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.clubars.com/medias/photos/bibliotheque.jpg></img></div><br /><br />Sachez encore qu'il existe deux types de bibliothèques, donc deux types de concours :<br />• les bibliothèques territoriales (gérées par une collectivité territoriale), comprenant les bibliothèques municipales ou départementales, <br />• et les bibliothèques d'Etat, sous la tutelle d'un ministère, regroupant essentiellement des Bibliothèques Universitaires mais également la Bibliothèque nationale de France ou des bibliothèques classées (ayant un fonds ancien remontant à la révolution française au moins).<br /><br />Chacune a son concours et son mode de recrutement spécifique. <br /><br />En <a href=http://www.cnfpt.fr/fr/concours/Les_concours_et_examens/166>territorial</a>, il faut répondre à des annonces et démarcher les employeurs (collectivité territoriale, mairies…) une fois le concours en poche. Les lauréats sont en fait placés sur une liste d'aptitude pendant trois ans au bout desquels ils perdent le bénéfice du concours. Les employeurs potentiels peuvent avoir accès à cette liste et contacter directement les lauréats également, sachant que le nouvel agent devra suivre au cours des deux ans suivants un certain nombre de stages au cours desquels il ne sera pas en poste, évidemment.<br /><br />Dans le cadre d'un <a href=http://concours.fonction-publique.gouv.fr/>recrutement d'Etat</a>, vous allez directement à l'ENSSIB, l'école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques qui forme les cadres A des bibliothèques, pendant un an (pour les Bibliothécaires) ou 18 mois (pour les futurs conservateurs). Cette école est à Lyon. Les lauréats sont alors affectés dès réussite au concours à un poste par ordre de mérite, et par adéquation entre leurs vœux et les besoins des établissements.<br /><br />Il faut savoir enfin que la <a href=http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=5662>ville de Paris</a> possède un statut propre à mi-chemin entre les concours territoriaux et les concours d’Etat et donc un mode de recrutement qui lui est également propre. <br /><br />Des annonces d'emploi paraissent dans des magazines comme <i>Télérama</i>, <i>La Gazette des communes</i> ou <i>Livres Hebdo</i>, magazines hebdomadaires que je vous engage à lire et feuilleter pour leurs articles sur le monde des bibliothèques. Si vous ne les trouvez pas dans votre kiosque, vous pouvez toujours les demander dans votre médiathèque de quartier.<br /><br />Enfin, vous pouvez entrer par la petite porte en essayant d'avoir des emplois de contractuelle. Ce n'est pas top et forcément temporaire, mais il faut savoir que ça existe. La fonction publique aussi emploie des vacataires. Cependant je ne sais pas trop si c’est aisé. Lorsque j’étais allé poser ma candidature dans ma bibliothèque municipale au sortir du lycée pour connaître un peu plus le métier, j’avais été reçu plutôt froidement, le directeur m’affirmant qu’il fallait d’abord passer des concours et qu’il n’était pas vraiment conseillé de le faire… mais bon <br /><br />Enfin, je vous renvoie vers deux ouvrages :<br /><ul> <br /><li>Le métier de bibliothécaire / Association des bibliothécaires français ; dir. Raphaële Mouren et Dominique Peignet. - Paris : Ed. du Cercle de la Librairie, 2003. - 527 p. ; 24 cm. - ISBN 2-7654-0866-1<br /><li>La sagesse du bibliothécaire / Michel Melot. - Paris : l’Œil neuf éditions, 2004. - 109 p. ; 20 cm. - ISBN 2-915543-03-8</ul><br /><br /><div align=center><img src=http://www.lecturepublique.yvelines.fr/wclightfiles/WBCTSOURCE_1/images-pages/actualite/CDC/sagesse.jpg></img></div><br /><br />Et pour aller plus loin, je vous renvoie également sur le <a href=http://membres.lycos.fr/biblio2001fr/travail_en_bibliotheque/journal_2006.htm>site perso d’un agent BAS au SCD de Lyon 2</a>, très complet et empli de remarques, anecdotes, et de références.<br /><br />Surtout, si d'autres collègues ont des compléments, rectifications, liens ou autres remarques à apporter, qu'ils n'hésitent pas. <br /><br />Bonne chance à toutes et tous.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1157721985986072252006-09-07T19:19:00.000+02:002006-09-08T15:35:47.876+02:00cARTalog et art postalVous connaissiez le Mail Art ou <a href=http://www.fondationlaposte.org/rubrique_sub.php3?id_rubrique=56&id_secteur=2>art postal</a> ? C'est un art qui consiste en l'illustration des enveloppes et autres cartes que vous envoyez à vos correspondants. Son <a href=http://perso.orange.fr/reine.shad/daligand.htm>histoire</a> remonte sans hésiter à la fin du XIXe siècle et se confond avec l'arrivée des premiers timbres postes ( Grande Bretagne 6 mai 1840 ) et cartes postales (Autriche : 1er Octobre 1869). Issu d'un cercle restreint d'initiés aux noms illustres tels Mallarmé, Appolinaire, Satie, Duchamp, l'art postal se démocratise vite dans les années 1970 et relève de vraies oeuvres d'art, même s'il demeure souvent avant tout un jeu. <br /><br /><div align=center><img src=http://loursquibrode.free.fr/courrier/aout1.jpg></img></div><br /><br />L'art postal ainsi recouvre une grande variété de déclinations depuis les cartes postales faites sur des machines de photocopiage, les enveloppes en <a href=http://www.kutchuk.com/bougetesmains/artpostal/artpostal.htm>aluminiums</a> ou en <a href=http://brodouille.canalblog.com/>broderie</a>, l'envoi d'objets, les timbres en caoutchouc ou conçus par des <a href=http://perso.orange.fr/reine.shad/timbres.htm>artistes</a>, la poésie concrète et tout autre forme d'art généralement considéré comme marginal. <br /><br /><div align=center><img src=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/images/ui_lib_logo.jpg></img></div><br /><br />A partir de cette idée, la bibliothèque de l'université de l'Iowa décide de réutiliser les centaines de fiches qui trainaient dans leurs vieux catalogues papiers et de lancer le <a href=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/>c<i>ART</i>alog</a>.<br /><br />Pour rappel, <blockquote><i>les catalogues sur fiches sont apparus en France lors de la Révolution, lorsque le catalogue d'une partie des bibliothèques départementales ou districales issues des confiscations des bibliothèques religieuses et de nobles émigrés a été réalisé sur le verso des cartes à jouer dont l'usage était proscrit pour des raisons politiques (présence d'images de rois et de reines). Les cartes comportant un as étaient utilisées des deux côtés si la description le nécessitait.</i>(source <a href=http://fr.wikipedia.org/wiki/Catalogue_de_biblioth%C3%A8que>Wikipédia</a>). <br /><br /><i>Au cours du XIXe siècle, les conservateurs bénévoles des bibliothèques publiques, municipalisées en 1804, ont privilégié les registres et c'est à partir de la fin du siècle que les fiches, mieux adaptées aux grandes collections et à l'accès direct, se sont progressivement imposées.</i><br /><br /><div align=center><img src=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/03/Card_Catolog01.jpg></img></div><br /><br /><i>Généralisées dans la seconde moitié du XXe siècle, elles ont fortement régressé du fait de l'informatisation, mais sont encore en usage dans les bibliothèques non informatisées, en particulier les plus petites. Leur mise à jour, appelée intercalation est relativement facile. En revanche, il faut réaliser une fiche pour chacun des accès, ce qui est coûteux en temps de travail. Il est aussi très coûteux de les dupliquer pour les rendre consultable hors de la bibliothèque qui les produit et donc très rarement réalisé. Les fiches sont rangées dans des tiroirs et, lorsqu'un lecteur en consulte un, il est indisponible pour les autres.</i></blockquote><br /><br />Le format habituel d'une fiche de catalogue est 75 x 125 mm (format paysage), éventuellement percé d'un trou au milieu du bas, pour retenir toutes les fiches d'un tiroir par une tringle. La faible surface disponible a obligé à normaliser l'information de façon à ce qu'elle occupe le moins de place possible : c'est la notice au format ISBD, dite pavé ISBD, qui n'est pas toujours facile à lire pour un non-initié. ^_^<br /><br />A l'origine de ce projet, une partie du personnel de la bibliothèque universitaire, donc, et qui explique ainsi l'origine du mouvement : <blockquote>"The cARTalog grows from the empty drawers of the University of Iowa Libraries’ main card catalog, which was retired in 2004. A small community of library staff—motivated by both nostalgia and library subculture-- has come together to give the card catalog cards themselves a rebirth, in order to celebrate the role of this honorific icon within the world of libraries."</blockquote><br />Seul un quart du catalogue a pu obtenir une seconde vie. Les bibliothécaires ont fait appel dès le début de l'année 2006 à des artistes pour valoriser leur projet mais également aux bonnes volontés de tout un chacun. Ils ont même participé depuis à de nombreuses expositions. <br /><br />Les jolies cartes pouvaient être commandées jusque début septembre, mais la charge de travail s'est révélée telle qu'elle a obligé nos collègues à arrêter cette activité. Néanmoins, une galerie est <a href=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/gallery.htm>accessible en ligne</a> où vous pourrez admirer les créations réalisées à partir des anciennes fiches. <br /><br />Remarquez, avec tout ce qui traine dans nos fonds de tiroirs, je suis sûr qu'on pourrait faire aussi bien ici, non... Avis aux amateurs.<br /><br /><div align=center><img src=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/images/m_dianora/146_thumbnail.jpg></img></div><br /><br /><div align=center><img src=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/images/a_weigle/106_thumb.jpg></img></div><br /><br /><div align=center><img src=http://www.lib.uiowa.edu/pr/cartalog/images/b_carls/132_thumbnail.jpg></img></div>Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11012004.post-1156502878339345542006-08-25T12:41:00.000+02:002006-08-25T12:53:51.283+02:00la DADVSI et l'ICANNBientôt deux mois de vacances de ce blog. Je ne l’avais pas annoncé officiellement mais je pense que d’aucuns s’en sont rendus compte par eux-mêmes. Ceci dit, cette absence n’était pas complètement préméditée : en effet, suite à certains changements professionnels, ma présence en ces lieux risque d’être irrégulière pour encore quelques semaines, le temps pour moi de retrouver un rythme plus habituel. J’espère en tout cas que vous avez tous passé également de bonnes vacances, agréables et reposantes. <br /><br />Un mois de vacances, y compris loin des blogs est toujours salutaire. Mais le retour n’en est que plus dur et les centaines de billets que me tend mon agrégateur sont là pour me le rappeler. Je vais y aller progressivement, y compris d’ailleurs pour les mêmes raisons que ci-dessus.<br /><br />Pour ce billet de rentrée je voulais parler un peu de droits. Oui je sais c’est aride comme sujet mais l’été a été fécond sur ce thème. <br /><br />Ainsi Précisément.org, sur le <a href=http://www.precisement.org/blog/ target=_blank>blog pour l’information juridique</a>, nous a-t-il rappelé en juin qu’un nouveau décret -du 13 juin 2006- <a href=http://www.precisement.org/blog/breve.php3?id_breve=143 target=_blank>adaptait les règles du dépôt légal à l’évolution de l’édition vers le format numérique</a>. C’est Manue qui a dû être contente…<br /><br /><center><img src=http://www.freenews.fr/media/General/assemblee_nationale.jpg></img></center><br /><br />Bien évidemment, cependant, le grand buzz de l’été concernait la promulgation de la loi DADVSI (droits d’auteur et droits voisins dans la société de l’information) censée enfin transposer la <a href=http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32001L0029:FR:HTML>directive européenne 2001/29/CE du 22 mai 2001</a>, et le surprenant camouflet infligé par le Conseil constitutionnel à la fois aux tenants et aux opposants de cette loi. Cette dernière en effet est finalement parue au JO sous le nom très officiel de <a href=http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MCCX0300082L>loi n° 2006-961 du 1er août 2006 relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information</a> (<a href=http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MCCX0300082L#>version pdf</a>) ou MCCX0300082L de son petit nom (parfois ces juristes…). Je n’essaierais pas de commenter toute cette histoire mais vous renvoie au long mais excellent <a href=http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/08/07/411-la-loi-dadvsi-commentee>article de Maître Eolas</a> sur le sujet dont je reprends néanmoins le résumé final ci-après. Indispensable comme souvent.<blockquote><i>Un petit résumé ?<br /><br />D'accord.<br /><br />Télécharger des MP3 illicites est une contrefaçon (La jurisprudence se fixe en ce sens depuis la cassation de l'arrêt de Montpellier) : 3 ans, 300.000 euros d'amende (art. L.335-4 du CPI, non modifié par la loi DADVSI).<br /><br />Diffuser un logiciel manifestement conçu pour du téléchargement illicite est passible des mêmes peines (art. L.335-2-1 du CPI, nouveauté DADVSI). Faire la promotion d'un tel logiciel est puni des mêmes peines.<br /><br />Tripatouiller ses fichiers pour virer les Mesures techniques de protection = 3.750 euros d'amende. Diffuser un logiciel le faisant automatiquement : 6 mois et 30.000 euros d'amende. Utiliser ce logiciel = Rien, sauf à ce qu'une jurisprudence facétieuse caractérise le recel. Lire des DVD sous Linux = rien.<br /><br />Ceci étant, conformément à la formule traditionnelle qui termine bien des écrits d'avocat : sous toutes réserves</i></blockquote><br /><br />Cette dernière impunité, <a href=http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/08/08/412-dadvsi-precision-importante target=_blank>précise le Maître</a>, risque de disparaître et prendre une forme contraventionnelle de 4e classe, soit près de 750 euros d'amende maximum PAR infraction constatée. <br /><br />Rappelons enfin que ce commentaire ne porte que sur le titre Ier (qui se divise en 4 chapitres : Exceptions au droit d'auteur et aux droits voisins, Durée des droits voisins, Commission de la copie privée, Mesures techniques de protection et d'information) et plus particulièrement sur ces mesures techniques de protection (MTP, traduction de l'anglais Digital Right Management, DRM).<br /><br />Cette promulgation est intervenue peu de temps après l’affaire de l’école de Peillac (Morbihan) dont les élèves avaient entonnés un franc « Adieu Monsieu le professeur » lors de la fête de fin d’année à l’occasion du départ à la retraite de trois de leurs professeurs. La SACEM, qui eut vent de cette manifestation par le journal, a alors pris soin de facturer cette représentation publique à la direction de l’école – et par extension à la mairie, l’œuvre figurant dans son répertoire et étant soumise à autorisation préalable.<br /><br />Comme beaucoup, j’ai été d’abord surpris de cette pratique qui semble abusive, mais je dois reconnaître que c’était à la mairie de déclarer la manifestation comme souvent dans ce cas, non ? Bref, vous pouvez lire à ce sujet le <a href=http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/07/21/403-adieu-monsieur-le-professeur-bonjour-madame-la-sacem target=_blank>billet de Maître Eolas</a> (toujours lui ^^) qui en profite pour expliquer ce que sont les droits d’auteurs, en vous attardant sur les commentaires où des artistes prennent la parole pour défendre la démarche de la SACEM et le <a href=http://dinersroom.free.fr/index.php?2006/07/21/183-a-l-ecole-de-la-sacem-la-delinquance-juvenile-encore target=_blank>billet plus légaliste</a> proposé par Jules, de Diner’s Room.<br /><br />Enfin, je termine ce mot par un détour aux Etats-Unis où le journal britannique <a href=http://www.theregister.com/2006/07/27/ntia_icann_meeting/ target=_blank><i>The Register</i></a> nous relève les États-Unis ont finalement entamé des démarches afin d’autonomiser l’<a href=http://www.icann.org/ target=_blank>Internet Corporation of Assigned Names and Numbers</a> (ICANN), auparavant sous l’égide du Department of Commerce. <br /><br /><center><img src=http://www.prweaver.com/blog/images/icann.jpg></img></center><br /><br />Pour resituer les enjeux d’une telle démarche, je me permets de citer <a href=http://vagabondages.blogspot.com/2005/12/ma-vie-prive-sur-le-net-big-brother-et.html target=_blank>à nouveau</a> Julien Lombart-Donnet sur <a href=http://iteligentia.over-blog.com/ target=_blank>ITLignetia</a> : <blockquote><i>Internet est un réseau gigantesque, sans doute erratique et –a priori- libre. Cependant, il faut se rappeler que la toile a été pendant bien longtemps gérée par un seul homme, un professeur de Mathématiques Américain Jon Postel. Il décidait par exemple d’attribuer les suffixes derrière les noms de domaine (type .fr, .us, etc.). L’explosion de la bulle Internet et sa formidable expansion à poussé l’administration Clinton à imaginer d’autres alternatives. En 1998, a donc été crée l’ICANN, qui est de compétence mondiale et dont la mission principale est de gérer l’anarchie du web. Le problème qui se pose dès lors est la possibilité d’infogérance des USA auprès de cette société Californienne, qui peut exercer un droit de veto sur les décisions de cette dernière. Par ailleurs, l’ICANN gère outre les suffixes de domaine, l’attribution des IP, ce qui est prédominant dans les échanges d’ordinateurs. Enfin, elle supervise aussi les 13 <i>root servers</i>, sur lesquels repose l’architecture de l’Internet que nous utilisons.</i></blockquote> La question du contrôle de l’Internet avait été largement débattu lors du dernier <a href=http://www.itu.int/wsis/index-fr.html>sommet mondial sur la société de l’information</a> à Tunis en novembre dernier. Les Etats-Unis s’étaient alors refusés catégoriquement d’abandonner leur « rôle historique » dans la gestion de l’Internet mais en contre-partie avait été décidé la création d’une nouvelle institution de régulation de la Toile, le Forum pour la gouvernance de l'Internet (<i>Internet Governance Forum, IGF</i>) où siégeront les gouvernements, mais aussi des représentants du secteur privé et de la société civile. <br /><br />La décision d’autonomiser l’ICANN semble donc historique. Néanmoins, cette décision est à prendre avec quelques nuances, les EU étant déterminés à garder le contrôle sur les 13 « root servers », au moins à moyen-terme quant aux détails de cette transition à proprement parler, ils demeurent encore mystérieux mais seraient attendus pour cet automne.Thilashttp://www.blogger.com/profile/03304295022049633986noreply@blogger.com1