mardi, mars 29, 2005

Et un week-end de Pâques, un !

Bien, un blog est aussi fait pour raconter sa vie, C’est donc ce que je vais faire.

Ce long week-end de 3 jours m’a une fois de plus semblé trop court. Comme tous les week-ends, me direz-vous.

Commençons par un début de week-end normal : Le vendredi soir :

Nous sommes allés retrouver des amis au Bagat’elles, un bar sans alcool (ne vous évanouissez pas !) gay friendly situé rue des Capucins à Lyon. Nous devions y retrouver plusieurs amis, mais nous ne savions pas qui nous y retrouverions. Nous espérions y retrouver notre petit Laurent, mais celui-ci est devenu encore plus vieux que moi (dans sa tête) et ne sors que très rarement les vendredi soirs. Honte à lui ! Houuu ! ! ! Bien que le revoir m’aurait grandement fait plaisir, nous retrouvions de ravissantes jeunes femmes que j’apprécie énormément également. Thilas a d’ailleurs fait découvrir une breuvage à notre hôtesse, qui va sans doute le décliner en Milk-shake : Le lait-orgeat. Ne faites pas cette mine dégoûtée ! J’ai tenté d’en boire un peu, et j’ai été agréablement surpris. D’ailleurs, chaque fois que Thilas demande un lait-orgeat, tous les serveurs et serveuses lui jettent un regard en coin en se demandant de quelle planète il peut bien débarquer (question que je me pose également de temps en temps, mais je suis heureux qu’il soit unique en son genre).

Le lendemain matin, nous voici partis chez mes parents. Nous avions décidé de partir avec eux à la Foire de Lyon afin de manger chez les restaurateurs qui ont envoyé des places gratuites à mes parents. Afin de couper court à toutes discussion du genre : On a décidé avec papa de vous payer le restaurant, de vous faire profiter des places gratuites, de vous acheter ci, et ça et ci… J’ai décidé que nous leur payerions le restaurant et qu’il n’y avait pas à discuter outre mesure, sans quoi nous serions vexés. Pour arriver à appuyer cette décision avec mes parents, il faut vraiment, mais vraiment être insistants et ne pas leur laisser de choix. Eventuellement trouver un compromis : Bon, d’accord, vous payez le parking, et nous on paye le restau… Ou alors, à la fin du repas, occuper l’attention de mes parents pendant que l’un d’entre nous s’éclipse discrètement avec la note pour aller payer avant qu’ils ne réagissent. Nous sommes arrivés sur place vers 11 heures. Le temps de faire une petite visite vers le salon Ameublement pour s’extasier devant les meubles qui se pivotent, qui se transforme et Ho surprise ! En tirant une porte, vous vous trouvez avec un lit à la place de votre cuisine équipée en un tour de main ! (Bon, j’exagère, c’est toujours une bibliothèque, un bureau ou encore un salon qui se transforme en couchage, mais j’adore ce genre de meubles gain de place). Nous sommes ensuite allés manger aveyronnais, s’il vous plait. Bon, le repas n’était pas terrible, le service assez moyen, et le prix non justifié pour ce que l’on a mangé. Mais ça fait une occasion de partager un repas avec mes parents.

Petite anecdote : Nous allions en direction des toilettes avec Thilas, main dans la main, et mes parents nous suivaient un peu plus loin. Un homme qui sortait des toilettes s’est retourné vers nous et a dit quelque chose à sa femme en faisant un grand sourire. Le pauvre sot, il ne savait pas que mes parents étaient à sa hauteur et entendaient ce qu’il disait. Ma mère a entendu, et, émotive comme elle est, elle en a été troublée. Un rien suffit à troubler ma mère. L’homme a dit à sa femme : "Eh ben, heureusement qu’on vient de sortir des toilettes, on l’a échappé belle !". Genre : "Je suis tellement beau, que forcément, ces hommes qui aiment les hommes et qui sont donc forcément des pervers et des dévoyés sexuels se seraient rués sur moi et m’auraient violés, j’en suis certain." Encore un homme imbu de sa personne et qui croit connaître le monde et l’environnement qui l’entoure. Enfin, que voulez-vous, nous ne vivons pas dans un monde parfait, et encore heureux. Peut être qu’il réfléchira un peu plus avant de faire ce genre de blague et qu’il finira par évoluer ? Eho ! J’ai le droit de faire semblant d’y croire, non ?

Bref, peu importe. Après le repas, nous sommes allés visiter le reste du salon. Nations du monde, Piscines et Spas, Douches, Produits de beauté… d’ailleurs, le salon s’appelait : Beauté pour la Femme. Aucun salon dédié à la beauté de l’homme. Et aucune démonstratrice ne s’adressait aux hommes, uniquement aux femmes. Je croyais pourtant que le marché des produits de beauté s’ouvrait de plus en plus à la clientèle masculine. On m’aurait donc menti à l’insu de mon plein gré ? Nous nous sommes donc imposés malgré tout. Mis à part les produits de beauté, il y avait aussi plusieurs outils pour le bien être du corps. Coussin masseur (et non pas vibromasseur, je vous vois venir) que m’a acheté mon gentil Thilas. Et oui, il se rend compte que je deviens vieux, et puis, en fait, je pense surtout que c’est le fait que le verso du coussin masseur ait deux poches pour mettre ses pieds et donc se les faire masser qui l’a beaucoup amusé. Ensuite, une sorte d’araignée en tiges de fer pour faire un massage capillaire, extrêmement jouissif. Alors hop ! J’en ai acheté un. En plus, c’est sensé atténuer les migraines. Et mon Thilas étant souvent victime de migraines, ne pourra plus me dire : "Oh, chéri, pas ce soir, j’ai mal à la tête." C’est donc un cadeau que je nous ai fait à tous les deux ^_^ Je plaisante, Thilas ne m’a jamais encore sorti quelque excuse que ce soit. Puis, direction Concours Lépine. Là, les inventeurs de tous poils nous montrent leurs trouvailles révolutionnaires, mais comment n’y avait-on pas pensé plus tôt, mesdames et messieurs ? Voici le tire bouchon à vibration qui découpe le verre autour du bouchon ! Plus de problème de bouchon qui se casse quand vous débouchez la bouteille ! Ahem ! Excusez moi, je ne cherche pas à minimiser les efforts de nos inventeurs, il s’agit juste d’une pitrerie de ma part, une de plus. Non, vraiment, tout ce qu’il y avait était fort intéressant. J’ai adoré la louche écumoir doseuse. Une fois vu la plupart des stands, nous nous décidâmes à rentrer à la maison, en faisant quelques courses pour le repas du soir.

En fait, nous étions invités chez un de mes ex. Bon, très bien, en fait, nous avons été invités par mon ex petit ami. Il n’y en a pas eu tant que ça dans ma vie. Le gateau semblait fort appétissant, mais tout ce qui brille n’est pas or, et le dicton a été confirmé une fois de plus. Le compagnon de mon ex sait très bien faire la cuisine. Le repas était délicieux, et nous avons pu découvrir une émission de Pink TV où une jeune fille doit éliminer des hommes, un peu comme Marjolaine et les millionnaires, et en garder un seul pour partager avec lui le million de dollars. Mais attention ! Parmi son harem, il y a des gays. Si le dernier en lice est gay, il empoche à lui seul le million, et si c’est un hétérosexuel, ils partagent à deux la somme. La fille est stupide à pleurer. Elle a éliminé un des prétendants parce que celui-ci avait pleuré de peur qu’elle lui en veuille d’avoir forcé sur le bras de fer effectué avec un autre mec qui s’était retrouvé à l’hopital, et qu’un véritable homme, eh bien, on le sait, ça ne pleure pas. Quelle horreur. Effectivement le mec était gay, mais l’éliminer parce qu’il avait montré sa sensibilité… Je ne pense aps que ce soit une caractéristique des hommes gays. Bref, passons. Nous avons passé une soirée agréable.

Le lendemain (dimanche, si vous suivez bien), nous sommes retournés chez mes parents pour le repas de Pâques. Ils recevaient ma sœur ainée et ses enfants. Nous avons mangé l’agneau pascal, offert des chocolats et une petite ballade digestive pour terminer le tout. Nous sommes ensuite vite rentrés à la maison, afin de faire un grand ménage et de tout mettre en ordre afin de recevoir Val et Tiou que nous avions invités à venir prendre l’apéritif, manger et surtout jouer à DBZ – Budokai 3 sur ma Playstation 2. Val étant fan, il a vite pris en main le jeu et s’est bien amusé, il me semble. Il adorait quand Trunk ado sortait son épée pour mettre son ennemi en pièces. En tout cas, il est doué, ce jeune sayen ;).

Lundi matin, réveil difficile. Nous avions prévu de nous réveiller pas trop tard afin de bien profiter de toute la journée, mais c’était trop difficile. Nous nous sommes levés vers 11 heures, avons pris un énorme petit déjeuner au lieu de déjeuner, et avons profité de cette journée pour nous reposer, le temps n’étant pas suffisamment au beau fixe pour nous inciter à sortir. Bien évidemment, c’est en nous couchant que nous avons pensé à tout un tas de chose à faire et qui deviennent urgentes. C’est toujours comme ça. Sans doute parce que nous avons l’esprit au repos qu’un tas de choses se rappellent à nous.

En somme, un très bon week-end avec famille et amis. Vivement que l’on puisse faire de même avec la famille de Thilas qui se trouve un peu loin. Mais le week-end prochain leur sera entièrement consacré.

vendredi, mars 25, 2005

Jeu de mots (suite)

Bonjour,

Pour faire suite à l'article précédent sur la Semaine de la Francophonie, je tenais à remercier très sincèrement Miss TICS et FabriceD de leur contribution, chacune très appréciée et remarquée. Du coup, je n'osais plus trop écrire mon propre texte, mais ayant lancé le jeu, il m'était difficile de m'y soustraire.

Voici donc mon humble contribution que je me suis dépêché de terminer ce soir pour tenir les délais ^__^ :

J'aime.

A Xavier

J'aime
L'ondelette fragile qui parcourt lentement
La surface immobile de ton corps endormi
Lorsque mes doigts agiles caressent avec envie
De ton visage gracile, au fort rayonnement,

La courbe méritoire, le dessin séduisant.
Tu soustrais ton regard à mon adoration
Porteur en ma mémoire d'infinies variations
Aux reflets d'une moire changeante à chaque instant.

On dit qu'il est miroir unique de ton étant
Et je le sais pouvoir représenter ton âme
Mais, sans vous décevoir, j'ajouterais la trame
Non moins ostentatoire d'un nouvel élément :

C'est bien vers ton souris que mon lent mouvement
S'attarde, mon ami, sans nul cérémonial,
Et admire, averti, la pureté de cristal
Qui émane, limpide, de ses développements.

Tu grommelles. Je souris, profite de ce moment
Que Chronos a sorti de son cours, solitaire,
Gravant en mon esprit l'attrait élémentaire
Désormais qui nous lie sous les mêmes sentiments.

Alors, sans trop y croire, je plonge dans le tourment,
Mon esprit sans vouloir est noyé d'émotions
D'amour et puis d'espoir, de rires, de passions,
Remettant plus tard leur désenchevêtrement.

Car il n'est dérisoire ce trouble qui me prend :
Si tu le veux savoir, je t'ouvrirais mon coeur
Pour que de ces histoires tu sois ordinateur
Et que tu puisses croire en tout mon dévouement...

Au loin sonne une hélice. Reprends le cours du Temps.
Je te souhaite bonne nuit dans un murmure atone,
silencieux et ravi : tu me sembles une icône.
Toi, Amour de ma vie, tu m'observes tendrement.

Th.

jeudi, mars 24, 2005

Le secret de Ji

Le bibliothécaire s'était dessiné sur le visage, les mains et les bras des signes cabalistiques aux motifs compliqués. il portait le haut d'une cotte de mailles sous ses vêtements, ainsi qu'une calotte d'acier maintenue par une chaîne. Enfin supportait-il dans son dos le poids d'une épée plus longue encore que celle de Grigan.
- Vous pensez vraiment avoir besoin de cela ? s'enquit Rey, avec une pointe de cynisme.
- Bien sûr, répondit l'autre très sérieusement. Comment voulez-vous faire un travail de bibliothécaire efficace, sans une longue épée ?

Grimbert Pierre. Le secret de Ji. Paris : Editions Mnémos, 1999. 564 p. Collection Icares Fantasy. ISBN 2-911618-56-4


mercredi, mars 23, 2005

Pour du rire

Quelques liens drôles, insolites ou amusants ce soir. Je voulais parler de la Réception de l'Oeuvre, de mon passage professionnel à Montpellier, des Moteurs de recherches, de bandes dessinées ou encore de la brûme, mais à la réflexion, je me contenterais de ces effets d'annonces. D'une, cela met le lecteur en haleine, de deux cela m'engage vraiment à rédiger ces posts.

En attendant les considérations sur les moteurs, Amaztype est un moteur de recherche graphique pour Amazon qui affiche le résultat de vos requêtes sous forme de grosses lettres composées des couvertures de livres, disques ou dvd trouvés. Ce qu'il ne faut pas inventer quand même... même si je trouve cela rigolo.

Cet assemblage hétéroclite me fait penser à What is it, un blog pour les nostalgique du célébrissime Schmilblick. L'auteur est un collectionneur d'objets qui propose aux internautes d'en retrouver la fonction première. C'est MediaTIC qui l'a dénoncé.

Pour ceux qui aiment les listes (n'est-ce pas Val et Stitch), vous pouvez toujours vous inspirer de celles que dresse Zerotom dans son blog primé "blog d'or" en 2003. A ce propos, d'ailleurs, les résultats du Weblog awards 2005 viennent de paraître avec des catégories géographiques, politiques, culinaires, technologiques, artistiques... Mais les primés sont en anglais et peu toujours intéressant ai-je trouvé.

Spécial TV39, et parce que je sais qu'il est fan, voici le blog de la 1ère Compagnie sur TF1. Alors, on dit merci qui ?

Ca nous change car justement on parle pas mal de blogs en ce moment, jusque dans les cours de récré'. Ainsi Libération rapporte-t-il l'histoire de ces trois collégiens qui ont été renvoyés de leur établissement pour avoir dénigré et insulté leurs professeurs (avec pics à l'appui) sur un blog. Quelle génération !

Des liens inutiles, le web en regorgent comme ceux qui pointent, nous informe Figoblog, vers le Pipotron (un logiciel d' "aide à la rédactionde rapport", id est de création automatiques de phrases alambiquées) ou cet incroyable Distance calculator qui vous révèle qu'entre Marcq-en-Baroeul (Nord) et Chambéry (Savoie) se trouvent 604.72 km !

Allez, pour finir, une petite image... Je serais curieux de savoir comment ils en sont arrivés là...

Bonne journée.

mardi, mars 22, 2005

Jeu de mots, jeux rigolos

Le 20 mars dernier, c'était la journée internationale de la francophonie. Cela se traduit par diverses manifestations dans le monde mais ce n'est pas ici ce qui m'intéresse. Tous les ans, un thème est choisi et avec lui un auteur dont la France commémore la naissance, le décès ou tout simplement les idées. Certes, ce genre de commémoration est discutable comme le rappelle Didier Eribon dans le dernier Têtu mais passons, nous en reparlerons peut-être un jour.

Le fait est donc que tous les ans je participe à cette manifestation. Oh, rien d'extraordinaire ni de voyant. Il s'agit juste d'un jeu pour une émission de radio. Pour commencer par le commencement, lorsque j'habitais Lille, j'étais très lié à l'association des Flamands Roses, qui tiennent une émission de radio sur les ondes d'une Radio Campus, comme il en existe tant dans les universités. A l'occasion de la semaine de la francophonie, nous étions sollicités pour participer avec Campus Lille au jeu des dix mots, organisé par le ministère, histoire de donner un petit accent homo à cette manifestation. Vous pensez bien que l'amoureux des lettres que je suis eut du mal à refuser, d'autant qu'il s'agissait là d'une entreprise aux reflets OuLiPIens, non ?

Le principe en est simple : sur un thème donné, dix mots sont proposés que chacun est encouragé à remettre dans un texte, une poésie, un contexte, une création. Cette année, pour célébrer le centenaire de la mort de Jules Verne, cette 10ème édition a eut pour thème « le français, langue de l'aventure scientifique ». Et les traditionnels dix mots ont été choisis par des hommes et des femmes de sciences francophones : Michel Serres (philosophe et historien des sciences) a proposé ondelette, Françoise Balibar (physicienne et historienne des sciences) variation, Geneviève Berger (biophysicienne) complexité, Françoise Héritier (anthropologue) élémentaire, Laurent Lafforgue (mathématicien) cristal, Magda Stavinschi (astronome) miroir, Gérard Toulouse (physicien) désenchevêtrement, Jean Dercourt (secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences) rayonnement, Jean-François Hebert (président de la Cité des sciences et de l'industrie) hélice, Gabriel de Broglie (président de la Commission générale de terminologie) icône.

Cette année cependant, un invité surprise s'est glissé : le mot ordinateur, inventé le 16 avril 1955 par le philologue français Jacques Perret. Sur le site de la Semaine de la Francophonie, toute l'histoire de ce mot est racontée : c'est IBM qui cherchait un mot français pour désigner ses EDPS, machines électroniques destinées au traitement de l’information. L'un des responsables du marketing s'est souvenu de son professeur de philologie latine et l'a contacté pour le solliciter. Comme quoi, ça sert le latin... Le 16 avril prochain, n'oubliez donc pas de souhaiter un bon anniversaire à votre indispensable micro quotidien - ou plutôt à son ancêtre - en méditant sur le nombre de générations qui se sont succédées depuis l'engin à lampes et à mémoire de tores de ferrite qu'on nourrissait de cartes perforées. Le monstre avait, nous rappelle PJ Lamblin, conservateur, entre autres avantages, celui de faire faire des économies de chauffage aux utilisateurs en chauffant la pièce, voire l'immeuble, qui le contenait. De même, un jour, nos machines elles-mêmes finiront comme pièces de musée sous le regard perplexe et amusé d'étudiants en informatique.

Cette année, j'ai envie d'étendre le jeu, si cela vous dit. J'aimerais qu'on se donne jusqu'à, disons..., la fin de la semaine pour écrire des textes drôles, farfelus, poétiques, sous forme de mode d'emploi, ou ce que vous voulez avec pour seule et unique contrainte : l'emploi de ces onze mots expliqués sur le site du ministère.

Ondelette
Variation
Complexité
Elémentaire
Cristal
Miroir
Désenchevêtrement
Rayonnement
Hélice
Icône
Ordinateur

Dans le courant de cette semaine, et jusqu'à vendredi, ça nous laisse un peu de temps pour écrire un petit texte. Ca vous tente ?

Une petite boîte de musique


Qu'il est bon parfois de retourner farfouiller dans nos vieux greniers, retrouver des objets caractéristiques, tous tellement chargés d'émotions et de souvenirs qu'on croiraient qu'ils vont exploser. Au lieu de cela, aucune explosion brutale, mais une douceur indescriptible et cette odeur si particulière qui vous prends et vous transporte... Vous n'avez pas de grenier ? Qu'importe, allez visiter celui de Mère-Grand.

Elle y a ouvert une petite boîte de musique, une sorte de jeu qui circule dans la blogosphère et que je reprend ici. A vos claviers...

1. Combien y a-t-il de fichiers musicaux stockés sur votre ordinateur ?
135 éléments

2. Quel est le dernier CD que vous avez acheté ?
Le dernier CD de la Compagnie Jolie Môme

3. Dernière chanson écoutée avant de lire ce message ?
Ouh làaaaa.... euh... ce matin... non j'ai pas regardé la télé... hier matin... je ne sais plus, ça remonte à trop longtemps, il y a plusieurs semaines.

4. Donnez 5 chansons que vous écoutez souvent ou qui comptent beaucoup pour vous :
Philippe Chatel : "Tom tom tommy"
Inconnu "Greensleeve"
Grieg "La chanson de Solveig" in Peer Gynt
The Mamas and the Papas "Dream a little dream of me"
Inconnu "Le thème d'Abel" in Saint Seya Abel

5. A qui allez vous passez le relais (3 personnes) et pourquoi ?
mmmh je ne sais pas trop. Je l'aurais bien envoyé à Aza mais elle l'a déjà fait ;)
alors qui pourrait répondre ?
Xavios, tendre et bel acolyte, accepterais-tu de répondre également ?
Je verrais bien aussi FabriceD
probablement parce que son nom devient lié à la musique dans mon esprit.
Et enfin, pourquoi pas le beau Plantex, ne serait-ce que pour lui changer un peu les idées en ce moment.

Bises

mercredi, mars 16, 2005

Blogorama

Un petit tour dans la blogosphère, ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas...

Samedi prochain, le 19 mars, se tiendra la journée "Le blog dans tous ses états" à Boulogne-Billancourt, nous apprend Kesako. Journée qui a pour but "de présenter et d'explorer le monde des blogs" via des tables rondes et des ateliers ouverts à tous. C'est une bonne idée je trouve et surtout cela montre combien le blog est devenu un phénomène important.

C'est d'ailleurs ce que nous rappelle l'URFIST pour qui nous serions 7.8 millions de blogs dans le monde, une stat' piquée sur le site de David Sifry : Technorati. Bon c'est moyennement fiable comme étude car il n'y a que eux qui l'ont faite et vu l'étendue du nombre de pages web, d'autres études ne seraient pas de trop je pense. Mais c'est un début intéressant.

De son côté, pour organiser tout cela, MediaTIC blog nous apprend la naissance d'un nouvel annuaire de blog, blog-hit.com . Dans un autre genre, MediaTIC justement nous parle de l'actualité des blogs en tout genre, un peu comme le ferait Bleu Blanc Blog.

Mais bon, forcément, si tout le monde commence à créer son blog, on ne s'en sort plus. De nos jours, en plus, on peut même créer des blogs robotisés. C'est Pointblog qui l'affirme : Drunk Men Work Here propose un générateur de blog automatisé. Il suffit selon Pointblog, de choisir un titre, quelques thèmes, et même l'aspect du blog, calqué sur l'un des modèles issus des outils les plus populaires, et c'est tout ! Ainsi, en puisant dans une base d'actualités, l'outil génère les billets du blog, et les poste à intervalles réguliers. L'utilisateur n'a plus rien à faire. Le blog se remplit tout seul. C'est beau le progrès...

Toujours sur Pointblog on trouve cette fois cette info pour faire le portrait d'un blogueur. En quelques mots, le post explique ce qui fait le bon blogueur et les lignes directrices que l'on retrouve souvent derrière les personnes qui tiennent des blogs. Désolé FabriceD mais quelque part ce post humoristique me rappelle certaines de tes préoccupations actuelles sur la place de l'auteur de blog vis à vis de son oeuvre et de ses lecteurs.

Remarquez, on trouve de tout comme blog, même Jacques Chirac en aurait ouvert un, c'est tout dire ! Bon, certes, le cellule com' de l'Elysée dément formellement, mais l'idée est là qui est amusante et bien servie. Il y a les blogs de jeunes ados reconnaissables par la prépondérance des photos et des commentaires, souvent tous sur le même modèle, comme celui-ci axé sur la mode. Blog thématique : ce très beau blog parlant du Japon nous est présenté par BlogOKat. Des blogs à voir ? Ne ratez pas celui de la belle Algésiras, ou ceux d'Aza qui a ouvert un blog pour chacune de ses humeurs... et les interventions sur TV39 me font mourir de rire. Après, c'est comme partout sur la toile du net, il faut regarder, batifoler, errer, flâner, déambuler, baguenauder, folâtrer, musarder, s'attarder, paresser, vadrouiller, bref : vagabonder de liens en liens et de sites en sites. Les bonnes surprises ne sont pas si rares que ça.

Allez, pour finir des posts amusants piochés de-ci de-là : sur le site de La Feuille, le blog de l'actualité de l'Edition de trouve un post sur de la littérature de chiotte ; Blinkorama nous propose quant à lui de nous montrer des stars quand elles ont les yeux fermés. Sur le site de Brindilles.net, se trouve le jeu intéressant des miniatures, si jamais le coeur vous en dit. Il s'agit de petits défis entre blogs où tout le monde peut participer.

Avec ces liens et les leurs (de liens), vous avez de quoi faire j'espère. Je m'en vais trois jours à Montpellier pour le travail et le week-end à Lyon chez mon aimé, il est donc fort probable que je ne poste plus jusque lundi au moins.

Bises à toutes et tous.

lundi, mars 14, 2005

Une journée pas comme les autres

Xavios le raconte bien. Nous avons passé une très bonne journée du 07 mars 2005.

Déjà, il faut dire que cette date n'était pas innocente puisque c'est un vendredi 07 (novembre) que nous nous sommes mis ensemble. Depuis, chaque septième jour de mois, nous nous souhaitons un joyeux mensuversaire et nous offrons une rose rose, parce qu'elles tiennent plus longtemps que les rouges. Nous voulions donc nous PaCSer un 07, plus tôt au départ mais en fait les tribunaux se sont révélés bondés et en décembre nous n'avons pû réserver que pour le mois de mars suivant.

Les jours précédents furent stressants comme de juste, mais non pas tant quant au PaCS lui-même qu'au niveau de l'organisation logistique : accueillir mes parents, les véhiculer, qui fait quoi, où, comment... ? Et puis comment assortir mon costume pour aller avec la cravate, quelle cravate mettre avec quels habits (oui, j'adore les cravates, que voulez-vous) ?

Nous sommes donc arrivés au tribunal à 9h25 pour 9h30, avec nos parents et une partie de nos frères et soeurs. Nous étions une dizaine à franchir les portiques détecteurs de métal puis à prendre la route du bureau idoine.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la greffière ne nous attendait pas. Elle espérait plutôt voir un couple hétéro à cause probablement d'une erreur de lecture de son agenda. Surtout, elle ne s'attendait pas à voir un tel attroupement réuni dans le petit espace d'attente de son service. Après vérification, elle nous a donc demandé de la suivre Xavier et moi.

Dans le bureau, elle a vérifié nos papiers, nos contrats et nous a expliqué nos nouveaux droits et obligations : assistance mutuelle, solidarité devant les créanciers, impôts communs, obligation de s'occuper d'un ascendant le cas échéant... Elle parlait du PaCS mais n'a jamais conjugué le verbe et préférait alors nous appeler "mariés", ce qui nous allait très bien également. Puis nous sommes allés chercher nos parents qui, dans ce petit bureau, nous ont pris en photo pendant que nous signions notre contrat. La fratrie est restée dehors pendant la grosse demie-heure qu'a duré la contractualisation de notre union. Au sortir, ils nous ont fait fête. C'était vraiment très bien.

Ensuite, nous sommes allés chez les parents de Xavios qui avaient eu la gentillesse et la délicatesse de décorer le salon à notre attention. Là, nous avons fait le repas Xavios et moi pendant que nos familles discutaient et se rencontraient. Nous avons reçu divers cadeaux, et c'est vrai que celui de mes autres frère et soeur qui n'avaient pu venir m'a ému aux larmes. Ce n'est rien, juste un single, mais derrière se trouvait bien plus que mes mots ne peuvent en exprimer. Je vous aime très fort. J'ai été touché également d'être ainsi entouré de nos familles, quand bien même nous fêtions cela un jour de semaine (logique, lorsque les tribunaux sont ouverts) alors que tous sont censés travailler. Et ceux qui n'ont pu être présents nous ont tout de même téléphoné pour nous féliciter, partageant néanmoins cette journée de bonheur avec nous.

La semaine, Xavios vous l'a narrée. Nous l'avons surtout passée à régler les dernières formalités administratives et à profiter tendrement l'un de l'autre à la maison, en famille, ou lors de sorties. Ce furent cinq jours délicieux comme un rappel des délicieux mois que nous avons passé ensemble et un prémice des délicieuses années qui nous attendent.

Seul regret, que nos alliances n'aient pas été prêtes à temps. J'aurais adoré parader crânement au boulot ce matin plutôt que de rédiger mon compte-rendu de réunion en souffrance et subir quatre heures d'une autre réunion cet après-midi. Enfin, ce n'est que partie remise...

Je suis sincèrement heureux de pouvoir partager ma vie avec toi, mon aimé. Et j'espère que cette joie n'aura pas de limite. Nos disputes nous renforcent j'en suis sûr et nos bonheurs nous rapprochent.
Tu es un hommme merveilleux, tu es l'homme de ma vie, tu es mon mari.

Merci à toi, Xavios, pour tout le bonheur et tout l'Amour que tu me portes.

Je t'aime.

Une semaine après...

Eh bien, mes amis, vous allez rire, mais une semaine après le PACS, je ne le regrette toujours pas !

Mon cher Thilas a dû regagner ses montagnes pour le travail et il me manque déjà. Ces quelques jours passés ensemble ont été merveilleux et le fait d'avoir nos familles à nos côtés au Tribunal d'Instance était très touchant.

Bien entendu, les personnes qui n'ont pas pu être présentes physiquement nous accompagnaient dans nos coeurs, et je sais qu'elles pensaient à nous. Nous en avons eu la confirmation lors du repas qui a suivi la signature du PACS, alors que les parents à Thilas nous ont transmis un petit cadeau de la part de son frère et de sa soeur qui n'avaient pu se déplacer : le CD 2 titres de Sinsemilia : Tout le bonheur du monde. Merci à eux deux, nous en avons été fortement émus (ils ont même réussi à faire couler une larme à mon petit Thilas).

Les paroles de cette chanson sont aussi très émouvantes. Grâce à eux, on a trouvé notre chanson à nous :)

Les 5 jours accordés pour le PACS (voir 8 jours pour moi, mais je n'en ai pris que 5, ce n'est pas intéressant de prendre des jours alors que Thilas doit reprendre le travail) sont passés à une vitesse folle, mais nous les avons bien exploités. Envoi des faire parts, renseignement auprès de l'Opac, puis du centre des Impôts, visite de l'exposition d'Andy Warhol au Musée d'Art Contemporain, anniversaire de ma jolie petite nièce Stella (5 ans déjà, le temps passe si vite...), mais on a quand même trouvé un peu de temps pour nous, pour nous reposer un peu et prendre conscience que maintenant, nous étions comme mariés (dixit la greffière ^_^).

Ah, qu'il est bon d'avoir un petit époux comme Thilas. Ceux et celles qui le connaissent ne pourront pas me contredire :)

Merci à toi, Thilas, pour tout le bonheur et tout l'Amour que tu m'apportes :)

Je t'aime.

vendredi, mars 11, 2005

Over the ...



C'est encore à l'inoubliable Aza que je dois de pouvoir afficher une image, si ça marche cette fois. Manifestement le truc proposé par blogger n'est pas parfait, mais je ne renonce pas
d'arriver à ce qu'il fonctionne, ne serait-ce car lui me permettrait de mettre en ligne des images contenues dans mon ordinateur si j'ai bien compris.

Ma première image est donc un arc-en-ciel. Il symbolise surtout en ce moment l'Amour que nous nous portons Xavios et moi et renvoie directement à la cérémonie de PaCS de lundi dernier sur laquelle j'espère revenir plus en détail dans les jours à venir.

Pour l'instant, je profite de ses bras et de sa chère présence. Vous me comprendrez...

Bises à tou-te-s

lundi, mars 07, 2005

Ta ta da daaaa

Aujourd"hui c'est le jour "J"

Je te dis oui.

Une signature entourés de nos parents. Et une fête en famille après.

Je t'aime.

Je suis heureux.

Merci Xavier d'être à mes côtés.

vendredi, mars 04, 2005

Tam erre

Mon frère en chemise sur internet !

Non, non, ce n'est pas la dernière insulte à la mode. A en écouter les d'jeuns lyonnais on en est encore au bon vieux "nick ta mère", comme si "maman", comme surnom ne suffisait plus. On reconnaît bien là la fougue de la jeunesse, plein de verve et prête à se rebeller contre tout ce qui bouge. C'est marrant, parce que j'ai l'impression finalement que cette insulte fait son temps. Elle existe depuis un petit moment déjà mais ne paraît pas démodée pour autant. Sûrement par facilité, on se fatigue à répéter ce qu'on entend plutôt que de rechercher autre chose.

Tiens, quand j'étais en sixième, nous nous retrouvions avec mon meilleur ami au CDI du collège pour y consulter le dictionnaire des injures. Nous avions listé de nombreuses sortes d'injures depuis le "dégonflé", "sombre idiot", "lèche-cul" aux phrases plus alambiquées telles : "ce que tu as dans la main, ce n'est plus un poil, c'est une perruque" ou "tu me la copieras cent fois... quand tu auras appris à écrire". Nous avions bien évidemment les injures grossières virant le plus souvent au scatologique comme "c'est un emmerdeur de première" et celles plus softs telles "c'est un emmielleur de première".

J'avais noté qu'il y avait les injures pour la conversation, de celles qui ponctuent une affirmation : "vaurien", "fripouille", "pourriture", "tête de lard", "tapette", évidemment, ou "enculé", voire plus rare mais assez logique si l'on considère l'importance des organes génitaux et du vocabulaire sexuel dans ces injures, "éburné". A l'inverse se trouvaient celles plus classes à mes yeux qui servaient de formule finale : "Je ne te salue pas, je te crache à la gueule", "Et sache, gros dégueulasse, que je t'emmerde à pied, à cheval et en voiture", "Recevez, sinistre con, à défaut de mon pied au cul, l'expression de mon parfait dégoût" ou encore celle-ci qui me faisait rire : "Inutile d'agiter ta quéquette, vieux kroumir, si je te dis "mon cul" ce n'est pas pour te l'offrir". [remarquez que je n'ai toujours aucune idée de ce que peut être un kroumir]

Ensuite venait dans ce nouveau dictionnaire des injures le jeu très drôle des dialogues :
- Vous n'êtes qu'un chien gâleux.
- Mieux vaut être gâleux que pourri : j'aime mieux avoir ma peau que tes tripes !
et une petite liste des phrases à sortir au bon moment :
"Ta bouche, bébé, t'auras une frite" ; "Mets-y une sourdine, c'est pas l'heure du biberon" ; "Monsieur recours à la force de son haleine, c'est déloyal" ; "Ne me fais pas rire, j'ai des gerçures" ; "tais-toi ou je dis tout"
puis l'inévitable abécédaire où l'on apprend que le qualificatif fait tout : "freluquet frelaté", "rogaton poitrinaire", "simili martien à la graisse de cabestan", "cervelle de mouche arriérée", "avorton avarié"...

Je crois en fait que ce dictionnaire a marqué mon entrée dans la littérature. J'y ai découvert le plaisir de la langue, non pas le côté agressif du juron mais bien plutôt celui, malin, du jeu de mots qui laisse l'autre pantois et ridicule, et puis cet autre plaisir, plus discret mais tout aussi efficace de chercher à comprendre. Pourquoi tel mot est-il une injure ? Et d'abord, que signifie-t-il ? Pourquoi le "con" féminin est-il devenu synonyme de bêtise méchante et crasse ? Pourquoi parler de "foutre" dans "j'en n'ai rien à foutre" ?

Il est très amusant de rechercher le comment, d'autant que la langue française est vraiment riche et les possibilités de trouver de nouvelles injures en sont démultipliées... Dès lors, je ne comprends pas qu'on ne recherche pas d'injures plus sophistiquées ou plus drôles un peu à l'exemple de ce qui se fait ailleurs, ou retranscrit avec humour dans la bande dessinée : il n'est qu'à voir les personnages de Prunelle de Franklin ou du célébrissime Capitaine Haddock de Hergé dont les envolées n'apparaissent même pas dans la liste officielle des injures réprimandées (à Roland Garros).

C'est bien beau tout cela mais quel rapport avec mon frère ? Il s'avère tout simplement que nous venons de passer la soirée à discuter "blogs". Ce dernier a pleins d'amis qui ont ouvert depuis plus ou moins longtemps des blogs à peu près tous sur le même principe d'une photo centrale par post accompagnée d'un léger commentaire. Et sur l'un deux, on voit mon frère en chemise en train de jouer aux cartes... D'où mon incipit.

Je t'embrasse Benny. Je t'aime très fort.
Et les autres aussi.

jeudi, mars 03, 2005

toi, émoi

C'est le premier post de mon cher et tendre.
Je suis très fier pour lui et très fier de lui.

J'ai hâte de te revoir, et hâte d'être à lundi.

Je t'aime de tout mon coeur.

Le Toi du Moi

Voici une chanson de Carla Bruni, extraite de son album "Quelqu’un m’a dit"
Elle exprime bien ce que je ressens pour mon tendre Thilas

Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse

Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T'es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l'aorte et moi le cœur
Toi t'es l'instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l'herbe et moi le joint
Tu es le vent j'suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T'es le jouet et moi l'enfant
T'es le vieillard et moi le temps
Je suis l'iris tu es la pupille
Je suis l'épice toi la papille
Toi l'eau qui vient et moi la bouche
Toi l'aube et moi le ciel qui s'couche
T'es le vicaire et moi l'ivresse
T'es le mensonge moi la paresse
T'es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l'enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l'oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T'es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l'allumette
T'es la chaleur j'suis la paresse
T'es la torpeur et moi la sieste
T'es la fraîcheur et moi l'averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j'suis dièse

T'es le Laurel de mon Hardy
T'es le plaisir de mon soupir
T'es la moustache de mon Trotski
T'es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour

Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
T'es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l'épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l'élégance et moi la grâce
Tu es l'effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l'épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T'es le sérieux moi l'insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l'ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l'éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C'est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour

mardi, mars 01, 2005

Miroir, mon beau miroir

Ce soir je ne sais quoi écrire si ce n'est que je suis fatigué. Mais comme je suis curieux, je vais quand même tenter une fonctionalité non encore exploitée sur ce blog : la mise en ligne d'images. Bon, vous voyez tout de suite si cela a marché, mais pour moi qui suis en train d'écrire ce post, rien n'est encore fait.

Je veux mettre en ligne un dessin de Pen Pen. Reste plus qu'à trouver comment ça marche...

(...)

Apparemment, il faut télécharger le logiciel de gestion de photos Picasa et, ensuite, télécharger Hello (ils sont un peu compliqué quand même chez Blogger) qui se charge de faire le lien avec le blog. En fait, Hello serait un logiciel d'envoi de photos à ses amis et il doit y avoir une bidouille pour qu'il prenne le blog pour un ami... ou alors c'est un produit racheté ou développé par Google aussi et ce dernier a veillé à la bonne interopérabilité entre les logiciels.

Bref, j'ai essayé d'uploader une image. Seulement je crois que ce sera pour un prochain post et non celui-ci. Nous verrons bien. Je suppose alors que pour allier image et texte, il faut ensuite éditer le post contenant l'image...

Mouais, je me demande si une simple balise <> < /img > n'aurait pas été plus simple...

Bonne nuit ou bonne journée...