mercredi, septembre 28, 2005

Bibliothèques sans bibliothécaires



A l’heure où paraissent les référentiels ministériels sur les métiers de bibliothécaire, voici qu’on parle de plus en plus de bibliothèques sans bibliothécaires liées, on s’en doute, à la numérisation croissante des collections et la mise en place de services en ligne. Ainsi, la fin des années 90 a-t-elle vu l'émergence d'une nouvelle fonction dans les bibliothèques anglophones, celle du « e-serials librarian » ou « electronic resources librarian ». BiblioAcid de son côté rappelle un certain nombre de compétences ou de savoir-faire techniques indispensables aux enseignants (selon THE Journal) mais tout à fait applicable selon eux aux bibliothécaires. Marlène Delhaye y ajoute cette autre liste :
« D'un autre côté, Eric Morgan liste sur le LITA blog 5 compétences à acquérir si l'on souhaite se tourner vers les aspects numériques de la bibliothéconomie :
- XML
- les bases de données relationnelles
- l'indexation
- la gestion de sites web
- la programmation
»

Il y manque la maîtrise des flux RSS dont la venue dans les bibliothèques ne saurait tarder (un coucou à Delphine Coudrin, co-auteur du rapport et qui est une ancienne collègue de promo bib').
Fin août, BlogOKat proposait déjà une aide aux bibliothécaires et documentalistes pour survivre en milieu hostile en se proposant de leur expliquer certains termes informatiques a priori ambigus. En retour ceux-ci pourrait leur parler de taxonomies, ontologies, thésaurii… (via l'excellent Figoblog)

Cette évolution n’est pas très bien vue dans la profession dont certains imaginent déjà un automate proposant des prêts de nuit à l’instar de ce qui se fait, à Paris par la librairie de nuit Maxi-Livre (et pourquoi pas après tout ?). Le blog Infomancy a même étudié la possibilité de délocaliser une partie des emplois de bibliothèque. Selon ce dernier, rapporte Nicolas Morin de BiblioAcid, cela semble possible pour une bonne part du travail interne, comme le traitement des collections voire une partie du renseignement (en ligne) ou du service au public (le peb).
« Et Informancy a même une idée pour remplacer ce service a priori irremplaçable: guider le lecteur dans les rayons.
Avec les développement de la RFID pour les livres, la mise en réseau informatique des rayonnages, on peut savoir en Chine si un livre est en rayon, et sur quel rayon. On peut lancer (à distance, ça va sans dire) une impression d'un plan des rayonnages avec indications de direction pour trouver ce livre particulier, même s'il est mal rangé!
»

De toute façon, bientôt les usagers n’auront même plus besoin des bibliothèques pour trouver des livres, il leur suffira de se les échanger. Et certains collègues desespérés de devoir poser nus dans des calendriers pour récolter des fonds... Vous me direz, ça ou des rugbymens...



Du côté des usagers, par ailleurs, une étude des pratiques des chercheurs montrent qu’ils ne viennent plus non plus in situ consulter les documents au profit des moteurs de recherche, portails et bases de données… D’autant qu’en plus des catalogues et ressources proposées par l’Université, certains moteurs spécialisés tels Scirus, Google Scholar, le Web of Science ou la nouvelle base d'Elsevier, SCOPUS, offrent des résultats assez probants. Et certains outils permettent même tels Science Research ou Access my Library de fouiller de plus en plus loin dans le web profond ; l'accès aux documents dépend des logiques des sites indexés (ainsi tous les documents du portail ACM restent en accès restreint mais d'autres archives ouvrent l'accès aux documents). Le succès d'un portail d'apparence simple comme VASCODA par exemple (accès à de multiples ressources d'IST allemande) donne raison à cette stratégie. La bibliothèque se fait hors les murs et s’invite directement sur les bureaux. Même le site web/portail de la bibliothèque semble moins important en ce qu’il devrait selon Eric Lease Morgan du LITA (Library and Information Technology Association) être désintégré pour mieux intégrer les autres ressources universitaires.
5. Il faut vous attendre à ce que de moins en moins de gens viennent chercher du contenu sur votre site web
Au lieu de cela, il vous faut imaginer des solutions pour intégrer vos contenus et vos services dans l'environnement de travail de vos utilisateurs. Vous pouvez par exemple jouer un rôle dans la mise en place d'applications de type portail au niveau de votre institution. Créez des barres d'outils de recherche pour Firefox. Etudiez l'utilisation de XUL pour créer des interfaces vers vos collections et vers les services spécifiques de votre institution. Syndiquez vos contenus, et développez des outils donnant accès de façon transparente à vous-mêmes, à vos contenus et à vos services depuis le navigateur de l'utilisateur, son logiciel de messagerie et son lecteur RSS. Après tout pour ces usagers, l'important est d'avoir un accès pérenne aux ressources numériques
.

(à lire ici aussi)

Pourtant, comme le rappelle Hervé Le Crosnier, moteurs de recherche et bibliothèques numériques relèvent de deux logiques différentes, avec pour le premier une logique commerciale, de « nouveau média » et pour les secondes une logique de « collections limitées, coordonnées et catégorisées », et cette conclusion : un mode mixte est vraisemblablement ce qui va émerger.

Allez, ne vous inquiétez pas, c'est super d'être bibliothécaire (Ceci dit, je suis d'accord avec Madleen Krashwar pour trouver ces témoignages parfois complétement fantaisistes...).

mardi, septembre 20, 2005

Censure en bibliothèques



Têtu est un magazine à destination du public LGBT, soit lesbien, gay, bisexuel et trans* (pour transexuel et transgenre). Hybride entre Elle, RemAides ou euh... un magazine avec des articles plus sérieux, il propose des critiques, des articles de fonds sur les différentes façon de vivre son homosexualité, en France ou ailleurs dans le monde, nous informe sur l'actualité LGBT dans le monde. Il propose également des photos de modes ou une position nettement engagée pour une politique de prévention ferme contre le Sida avec des pages dédiées, Têtu + , ou contre les ravages de drogues telles que le Crystal. Alors certes, il est critiqué pour avoir une position très libre vis à vis du sexe (quelle couverture ne parle pas de sexe ?) mais ses articles plus sérieux en valorisent autrement le contenu.

Ce n'est cependant pas suffisant pour que je me permette d'en parler ici et le rapport avec le titre paraît moins évident tout à coup. En fait, ce qui m'interesse en l'occurence est que le magazine renseigne dans une lettre quotidienne les actualités concernant les LGBT dans le monde. Or, vendredi 09 septembre dernier, on pouvait lire cet article :

France (Homoparentalité)
Les livres sur l'homoparentalité dangereux pour les enfants, selon la pédiatre Edwige Antier

Dans Le Figaro d'aujourd'hui, la pédiatre Edwige Antier commente la présence, dans une bibliothèque municipale, d'un livre pour enfants présentant une famille homoparentale, «Jean a deux mamans»: «
Je trouve que c'est n'importe quoi! Aujourd'hui, dans notre société, on ne laisse pas les parents être les acteurs de l'éducation de leurs propres enfants !» Alors que, selon Mme Antier, «c'est pourtant à eux et rien qu'à eux de décider quelles valeurs [sic] inculquer à leurs enfants.» L'homoparentalité est, à ses yeux, un «fait marginal» qui «véhicule, dans ce sens, des antivaleurs»: «les idées marginales doivent être le choix des parents, en aucun cas celui d'une bibliothèque municipale ou d'une mairie.» La pédiatre, par ailleurs conseillère UMP de Paris, s'inquiète notamment des conséquences de la lecture de tels livres sur le développement des enfants. «L'enfant est en train de prendre ses repères, il fixe sa place par rapport à son père et sa mère, il construit qui il est. Il est donc une marmite émotionnelle où chaque livre, chaque jeu aide à cette construction. Or, lire ou raconter ce genre d'histoire bouleverse tout et peut nuire à la construction psychique.» Quant à la lecture des ouvrages d'Edwige Antier, on peut légitimement se demander quelles conséquences elle aura sur les enfants des familles homoparentales.

par Taina Tervonen


Et voilà ce qui m'exaspère : cette volonté de censure d'une part, et de censure de fictions portant sur l'homosexualité d'autre part.

Comment cette femme qui se dit pédiatre peut-elle demander aux bibliothèques de censurer sciemment des ouvrages qui sont non seulement utiles, civiques dans une société qui se veut lutter contre toutes discrimination, mais importants aussi au niveau de la construction de soi de l'enfant homosexuel voire de l'acceptation d'une différence (qu'elle se situe au niveau ou non de la sexualité) ? Ces ouvrages qui abordent la questions de l'homosexualité permettent aux enfants de découvrir le monde dans lequel ils vivent et d'apporter des noms aux différences qui existent et qu'ils rencontrent (cf un précédent billet). Mais que ne comprend pas Mme Antier ? Ce rôle introducteur, explicatif, de découverte qu'offre la littérature de jeunesse ou n'est-ce pas plutôt cette homosexualité qui véhicule des "antivaleurs" qui la perturbent ?



On se souvient du bruit qu'avait fait l"Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon" de Christian Bruel à sa sortie parce qu'il remettait en cause les catégories Filles et Garçons préconisant que les premières ne pouvaient pas jouer aux voitures et les seconds à la poupée. On se souvient des campagnes de censure menées notamment en 1986-1987 sous l’initiative de Marie-Claude Monchaux et de Solange Marchal, élues parisiennes à l’origine d’une campagne dans les bibliothèques parisiennes, puis en 1998 à la suite d’un article de Solange Marchal et d’actions de l’"Association pour les droits de la vie", association familiale catholique intégriste présidée par Christine Boutin. Cette dernière association et ses Relais pour la vie n’hésitant pas d'ailleurs à amalgamer dans leurs documents d’accompagnement l’homosexualité et la pédophilie pour étayer leur argumentation.




Des histoires de censures dans les bibliothèques, le Buletin des Bibliothèques de France en est plein. Mais à chaque fois il souligne la réactivité de la profession en accord avec la Charte des bibliothèques telle qu'elle fut décrite par le Conseil Supérieur des Bibliothèques (1991) et le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique (1994).

Et quelque part, ça fait du bien, n'en déplaise aux esprits chagrins.

mercredi, septembre 14, 2005

Bonjour,

Je suis conscient que ma présence dans la blogosphère est désespérément épisodique ces dernières semaines et tiens à m’en excuser. La faute en revient à des soucis de santé, également à un manque cruel de temps. Nul besoin de longues explications : il suffira de souligner l’inévitable mais toujours surprenant rush de la rentrée universitaire et cette récurente et grandissante menace qu’est l’approche de la clôture de l’exercice budgetaire en cours. Nous avons des projets à mener à bien, des fronts à soutenir, le quotidien à traiter en nous jouant de la loi de Murphy qui veut que la pire des choses arrivera toujours au pire des moments. En ce moment, c’est un peu la folie, ici comme ailleurs je suppose, et les mois qui viennent promettent d’être tout aussi électriques. Voilà qui n’est guère rassurant… Merci donc à Xavios d’avoir pensé à écrire et maintenir un peu ce blog en mon absence. Il ne me reste plus qu’à éplucher les centaines de billets qui ont été publiés et recensés par mon agrégateurs ces derniers temps…

C’est qu’il s’en est passé des choses pendant ces quelques semaines : Act-U, la lettre de la Maison des Université la sortie d’un nouveau classement mondial des universités réalisé par Webometrics qui dépend du Laboratorio de Internet. « Ce "laboratoire", se définit comme un "groupe de travail" dédié à l'étude "quantitative" des données concernant la communication universitaire sur Internet. Ce même laboratoire a crée un journal électronique ("Cybermetrics) qui se concentre sur la "webométrie" en utilisant les liens hypertexte à la place des citations dans les bibliographies pour établir des classements. » écrit l’auteur de l’article. Nulle surprise que de retrouver presqu’exclusivement des universités américaines en tête du classement et pour la première institution française, il s’agirait du serveur du campus de Jussieu (177eme place) qui regroupe l'université Pierre et Marie Curie (Paris 6) et Denis Diderot (Paris 7) ainsi que l'Institut de physique du globe de Paris. Ce classement aux méthodes et à la méthodologie contestées par l’AMUE n’est pas sans rappeler un autre classement, celui de l’université de Shangaï, et dont l’Agence souligne tout autant les faiblesses méthodologiques. Ce dernier cependant présente Paris 6 de la 46e place et Paris 11 de la 61e place, ce qui semble déjà mieux, Strasbourg 1 et l'ENS arrivant, respectivement, à la 92eme et 93eme, mais qui demeure peu gratifiant. A ce propos, Le Monde consacre un article à ce classement posant la question : Le modèle d'enseignment supérieur américian peut-il être appliqué en France ?

De son côté, InternetActu nous informe que la NSF (National Science Foundation) lance un programme de recherche pour construire une nouvelle architecture internet. Le projet, baptisé Global Environment for Networking Investigations (GENI), met l’accent sur un internet de nouvelle génération afin d’anticiper les besoins qu’auront les internautes dans 15 ans.

Et un besoin plus urgent semble être la recherche de blogs : Goggle, toujours lui, vient de sortir une version bêta de son moteur dédiée aux blogs directement intégré à sa plateforme Blogger. Yahoo n’est pas en reste puisque le moteur vient de lancer selon Olivier Parriche, directeur de Yahoo! Search en France, l'outil MonWeb. « C'est un espace pour stocker sur Internet l'historique de ses recherches, ses favoris et archiver les pages Internet visitées. Tout ce contenu peut être ensuite retrouvé par une recherche ou partagé par courriel ou par flux RSS. Avec MonWeb, on trouve, on sauvegarde et on retrouve.(…) Avec la version 2.0 de MonWeb, qui arrivera là encore en France courant 2006, on partagera sur un blog ou avec sa liste de contacts des photos et des vidéos." (source : MediatTIC Blog) Enfin, dans un genre plus sympa, Objectif blog chronique chaque jour un nouveau blog.

Voilà pourquoi on aime les blogs, en fait de compte. Parce qu’on aime rencontrer et découvrir. La preuve en est que les rencontres entre blogueurs ne sont pas ce qui manquent… Ainsi, La prochaine rencontre "Blog en nord - Meet the blogger Lille" (rencontres des bloggers du Nord de la France et de Belgique) aura lieu le 28 septembre à Lille. La rencontre se décomposera en 3 temps… et 2 mouvements. Dans un premier temps, l'après-midi s’enchaîneront de 14h à 18 h, à l'université de Lille 3 en collaboration avec l'UFR IDIST, deux tables rondes ouvertes à tous : l'usage des blogs dans le monde de la documentation et l'entreprise et l'information dans les blogs (marketing, communication, relation humaines…) La rencontre se terminera dans un bar lillois. Il est intéressant je trouve de voir comment les universitaires se sont emparé de ce nouveau média. Personnellement, cela m'amuse, parce que j'ai été étudiant justement dans cet UFR IDIST, en licence et maîtrise avant de passer mes concours de bibliothécaire...
Et puisque j’évoque ces rencontres : à Rouen se tiendra le 26 septembre la première rencontre des blogueurs normands. Citons également les Chambé-carnets à Chambéry donc, les soirées Blog et Cacahuètes à Paris, Mousse Romanaise à Romans, et bien sûr l’incontournable Paris Carnet. Maintenant, même les responsables d'entreprises se retrouvent autour de telles rencontres et organisent des soirées RH par exemple. De toutes façons, les blogs stimulent la pensée démontre une étude canadienne.

Allez, je vais essayer d'être plus rigoureux dans la fréquence de mes billets mais ne promets rien.

mercredi, septembre 07, 2005

Alexis, mon Héros

Après avoir suivi les dernières diffusions de Koh-Lanta, je me devais de réagir, et de parler d'une des figures emblématiques de l'émission de cette année 2005 : Alexis.

Revenons sur le portrait de ce personnage : Alexis, 28 ans (très bonne année, cette année 1977 ^_^), exerçant le métier de voyant en région lyonnaise (très belle ville que Lyon... Qui a dit chauvin ? ;)), il vit avec son compagnon dont la tendresse et la présence lui manquera, étant lui même très à l'écoute des autres, bon conseiller et confident de l'équipe des "juniors".

D'une nature chaleureuse et sympathique, il a gagné le respect et l'amitié des membres de tous les aventuriers de Koh-Lanta, juniors et seniors. La cohésion de l'équipe des jeunes lui doit beaucoup. Il a montré qu'il était un homme exceptionnel, qui n'a pas peur des conditions de survie, qui a un mental fort, qui sait rassembler les gens autour de lui, qui est une personnalité forte. Bien entendu, qu'il soit gay n'a rien à voir là-dedans. Je le sais, vous le savez, mais hélas, tout le monde ne le sait pas. Et à travers Koh-Lanta, le message est passé : nous, les homos, ne sommes pas des sous-hommes, comme aiment à le penser nombre de gens. Nous ne sommes pas non plus tous efféminés, ni tous maniérés. A l'heure où j'entends dire : "On voit des homos de partout, dans les émissions, c'est trop", et ceux qui critiquent la marche des fiertés en disant que les "folles" sont la seule image étriquée qui reste dans les esprits, je suis très fier d'Alexis d'être lui même. Nous avons tous des personnalités différentes, quelle que soit notre orientation sexuelle. Orientation sexuelle que l'on ne choisit pas. Le seul choix que l'on ait, c'est de l'assumer ou pas, je tiens à le préciser en passant.

Alexis, bien malgré lui, car tel n'était pas son but, a sans doute permis aux mentalités de plusieurs personnes d'évoluer. En commençant par ses camarades de Koh-Lanta, et notamment Mohamed, qui avait déclaré : "Je n'aurai jamais imaginé être l'ami d'un homosexuel, car je ne fréquente pas ce milieu là..." Alexis a ainsi réussi à faire tomber certains des préjugés de Mohamed sur les homosexuels, enfin pas tous... Car nous n'avons pas de milieu "spécifique". Nous sommes dans la société, nous sommes la société au même titre que tout un chacun, nous ne sommes pas à part. Certes, certains préfèrent fréquenter des lieux à prédominance homo, mais ce n'est pas pour autant que nous rejetons la société. Une société qui, un jour, sera égale pour toutes et tous, j'aime à l'espérer.

J'ai été déçu et peiné pour Alexis quand celui-ci a échoué dans une des épreuves les plus difficiles du jeu : retrouver un objet dans une île sauvage, armé d'une carte et d'une boussole. Identifier les endroits clés de l'île et trouver ensuite les indices, puis l'objet en question est vraiment difficile, malgré les apparences. J'ai toutefois été heureux pour les trois demi-finalistes. Francis, le chasseur à qui il n'a pas fallu longtemps pour débusquer le coquillage à retrouver, Mohamed, à l'abnégation sans faille qui à force de fouiller sans relâche, a trouvé le coquillage, et Clémence, malgré son mauvais départ à récupérer la carte et la boussole et qui avait pris beaucoup de retard, a réussi à obtenir la troisième et dernière place pour la demi-finale.
En tout cas, je tiens à te féliciter, Alexis, d'être arrivé si loin dans cette grande aventure, et vous souhaite, à ton compagnon et toi-même, de réaliser vos rêves et de vivre heureux. Et qui sait, peut-être nous arrivera-t-il de nous croiser au détour d'une rue, ou de nous rencontrer au hasard de nos chemins. Ce serait avec grand plaisir.