Jeu de mots (suite)
Bonjour,
Pour faire suite à l'article précédent sur la Semaine de la Francophonie, je tenais à remercier très sincèrement Miss TICS et FabriceD de leur contribution, chacune très appréciée et remarquée. Du coup, je n'osais plus trop écrire mon propre texte, mais ayant lancé le jeu, il m'était difficile de m'y soustraire.
Voici donc mon humble contribution que je me suis dépêché de terminer ce soir pour tenir les délais ^__^ :
J'aime.
A Xavier
J'aime
L'ondelette fragile qui parcourt lentement
La surface immobile de ton corps endormi
Lorsque mes doigts agiles caressent avec envie
De ton visage gracile, au fort rayonnement,
La courbe méritoire, le dessin séduisant.
Tu soustrais ton regard à mon adoration
Porteur en ma mémoire d'infinies variations
Aux reflets d'une moire changeante à chaque instant.
On dit qu'il est miroir unique de ton étant
Et je le sais pouvoir représenter ton âme
Mais, sans vous décevoir, j'ajouterais la trame
Non moins ostentatoire d'un nouvel élément :
C'est bien vers ton souris que mon lent mouvement
S'attarde, mon ami, sans nul cérémonial,
Et admire, averti, la pureté de cristal
Qui émane, limpide, de ses développements.
Tu grommelles. Je souris, profite de ce moment
Que Chronos a sorti de son cours, solitaire,
Gravant en mon esprit l'attrait élémentaire
Désormais qui nous lie sous les mêmes sentiments.
Alors, sans trop y croire, je plonge dans le tourment,
Mon esprit sans vouloir est noyé d'émotions
D'amour et puis d'espoir, de rires, de passions,
Remettant plus tard leur désenchevêtrement.
Car il n'est dérisoire ce trouble qui me prend :
Si tu le veux savoir, je t'ouvrirais mon coeur
Pour que de ces histoires tu sois ordinateur
Et que tu puisses croire en tout mon dévouement...
Au loin sonne une hélice. Reprends le cours du Temps.
Je te souhaite bonne nuit dans un murmure atone,
silencieux et ravi : tu me sembles une icône.
Toi, Amour de ma vie, tu m'observes tendrement.
Th.
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