lundi, février 28, 2005

Parlons peu mais parlons blogs

Blogs etc...
Pour celles et ceux qui veulent tout savoir sur les blogs, voici une page très bien faite qui aborde le sujet.
Profitez-en pour visiter le site. Il est extraordinaire... mais je pense que j'aurais l'occasion d'en reparler.

Les problèmes juridiques du blog :
on trouvera sur TheNewPRWiki, un wiki consacré aux relations publiques, une page consacrée aux problèmes juridiques des auteurs de blogs.

En fait, il s'agit surtout de blogs fait sur le lieu (et donc sur le temps et avec les outils) de travail. Il semble qu'aux Etats-Unis, des personnes aient déjà été licenciées pour avoir blogué.

Podcast
A peine suis-je entré dans le monde des blogs qu'on me fait comprendre que c'est déjà dépassé. Bon, je ne veux pas paraître idiot mais quand même... Alors, figurez-vous que le nouveau truc à la mode est le podcast. C'est la même chose qu'un blog, sauf qu'il s'agit désormais de fils contenant des fichiers MP3. Le blog devient dès lors une sorte d'audioblog. Avec l'agrégateur adéquat, vous pouvez donc vous tenir informé, comme avec un blog, de l'actualité qui vous intéresse, suivre une conférence en direct, écouter la musique qui vous plait aufur et à mesure. Arteradio par exemple diffuse ses émissions par ce moyen et même BiblioAcid s'y est mis, pour son premier anniversaire.

Vous me direz qu'on réinvente l'eau chaude et la radio en l'occurence. Voici ce que répond Homo numéricus sur son blog :
on retrouve la légèreté de la radio en terme d’usage de réception, avec un abaissement considérable du coût et de la difficulté d’accès à la diffusion, même par rapport aux web radios qui ont besoin de disposer de serveurs de streaming (avec un nombre d’auditeurs simultané limité) : n’importe qui peut désormais animer sa petite radio à partir de son blog, à son rythme (on n’a plus à "tenir l’antenne" tant d’heures par jour), et sans contrainte matérielle.

Ce qu'il y a de bien avec Internet, c'est que tout est encore à découvrir...

Vogue à l'eau et vague à l'âme

Ce mouvement incessant de va et de vient, d'arrivées et de départs finit par être lassant. Par instants je me dis que j'en ai assez, que je voudrais un peu plus de stabilité et pouvoir serrer plus souvent mon aimé. Je voudrais le gronder ou bien me disputer encore pour une futilité et me réconcilier.

On me disait hier que "la vie de couple au quotidien est ce qui tue le plus sûrement une relation amoureuse!". C'est bien pourtant ce quotidien que je recherche. Pour profiter encore une fois de lui. Profiter de ses bras, profiter de son sourire, profiter de son regard et des mots immortels qu'il cache dans son âme si fragiles qu'il les pare d'une infinie douceur, et des gestes créateurs qu'il garde au fond de lui non pour les soustraire à autrui mais bien pour les leur garder et leur prodiguer au moindre problème.

Je l'aime.

Bien sûr que nous allons cohabiter. Il est prévu depuis longtemps de retrouver enfin ces instants agréables qui nous rapprochèrent et nous unirent. Mais l'incertitude sur le temps restant paraît bien lourde qui semble s'étirer à l'infini.

Parallèlement, ce serait mentir que d'affirmer que je n'aime pas être dans mon appartement. J'aime me trouver au milieu de mes affaires, me retrouver devant mon ordinateur et maintenant devant ce blog. J'aime me retrouver seul, dans le silence, face à moi-même. J'aime voir et ne rien faire, comme j'aime ce travail qui m'éloigne de mon aimé mais qui est encore source de rencontres et de richesses. Oh, certes, il m'effrayait comme toutes nouveautés, souvent chargées de peur et d'idées préconçues, mais j'ai fini par m'y habituer et par l'apprécier. Je pense de toute façon qu'on peut s'habituer à tout, même si je n'ai pas encore déterminé si c'était un mal ou si c'était un bien.

Comment concilier alors cet élan amoureux et cet appel à l'être-soi (puisqu'au fond c'est moi que je retrouve en étant ici) ? La réponse n'est peut-être pas encore écrite. A dire vrai, la réponse n'est peut-être même pas importante. Elle se dissout dans les heures que je passe chaque semaine dans les trains, disparaissant dans le flou du paysage. Elle n'importe car je la sais au fond de moi : ici je suis heureux, je suis heureux là-bas. Qu'importe alors si les raisons sont différentes, puisque la joie est.

Et pourtant je me lasse de n'être près de lui. Et mon coeur amoureux cherche à briser l'insécable distance. Combien de fois ai-je courru le soir sur le chemin du retour, combien de fois gravi à quatre pattes les escaliers parce que l'ascenseur tardait à venir, combien de fois regardé l'aimable porte et savouré le bonheur ineffable d'enfin la pousser...

Aimer pousser la porte. Aimer lorsqu'il me regarde. Aimer sentir son regard, son odeur, son contact. Aimer ne faire plus qu'un. Aimer partager, discuter, s'enrichir, découvrir. Aimer porter son amour. Aimer jusqu'à sa présence que l'on sait toujours avec soi. Aimer retrouver son visage dans un nuage, une chute de neige.
Et se sentir grandir.

C'est fou ce que le bonheur tient à peu de choses...

vendredi, février 25, 2005

Tendres pensées

On trouve toujours quelque chose à dire.

Ce soir, après avoir passé plus de deux heures au téléphone avec mes frères et soeur pour préparer le PaCS, je ressens comme un coup de vide. Je m'occupe alors du Blog, je corrige quelques trucs dans les stat' ajoutées, quelques fautes aussi qui m'ont échappées dans les articles. Aza m'a signifié qu'elle avait des problèmes avec Firefox alors, pour la peine, je me suis mis aussi sur ce navigateur et j'espère que tout ira mieux maintenant. Je ne trouve rien en tout cas. Puis l'envie me prend de T'écrire, ô aimé.

On trouve toujours quelque chose à écrire. Quand le silence se fait, demeure et persiste encore la figure de l'aimé comme une présence que l'on espère et que l'on sait éternelle. Eternelle puisqu'atemporelle, otée du cours du temps. Je te souris, tu me réponds. Tu n'es pas là, tu es avec moi, tu me réponds. Ma raison proteste mais c'est de pure forme. C'est un combat perdu d'avance et elle le sait. Elle n'a jamais eu gain de cause dès qu'il s'agissait d'Amour. Ce lui demeure un territoire vierge et inconnu, presque effrayant. Moi, je ressens ton sourire, je ressens l'éclat qui brille au fond de tes yeux, je ressens tes bras qui se tendent vers moi. Et j'ai tout naturellement envie de te tendre les miens comme pour accueillir ton appel et mieux te serrer contre moi. Alors je laisse mes doigts courir sur le clavier et t'écrire ces mots qui me viennent, un peu désordonnés :

Que la montagne est belle dans son manteau de neige
Elle paraît irrélle tant elle est parsemée
De parfums, de couleurs, là d'azurs, là de jais
qui se reflètent encore formant un florilège

De lumières pourpre et or. Enfin quel privilège
de pouvoir admirer les matins orangés
et de rentrer le soir autant émerveillé
par les étoiles jouant d'invisibles arpèges

Et pourtant, immergé dans ce tableau réel,
dans cette glace diamentée, dans ces superbes ciels
Je demeure insensible à un tel paysage

Au milieu d'un écrin de pierres et de verdures
Au centre d'un bijou taillé par la nature
Je suis triste car me manquent ta voix et ton visage.


Mais demain soir je te retrouve comme tous les week-ends. Un week-end bien chargé cette fois encore, mais nous serons ensemble et c'est la plus belle chose qui puisse être. La seule qui devrait être.

Je t'aime.

jeudi, février 24, 2005

Richard au pays des livres magiques...

Bonjour,

Pour continuer sur ce que j’écrivais hier, je peux d’ores et déjà vous affirmer que l’envoi de contribution par mail fonctionne. Au départ, je n’y croyais pas trop. Les messages que j’envoyais n’apparaissaient pas et je me suis résolu à rédiger mon message sur la Librarian touch à partir de l’interface proposée par Blogger –que j’ai appris avoir été racheté par Google en février 2003. Mais je me trompais. En effet, quelle ne fut ma surprise le soir en découvrant mes tentatives bel et bien en ligne. Je gage qu’il faille donc attendre le soir pour que le processus soit amorcé. Néanmoins, ce paramétrage n’est pour l’instant qu’un gadget. Mais il est bon de savoir qu’on peut l’utiliser. Je le remise donc dans un coin de mon esprit en attendant le moment propice.

Enfin, la Librarian touch persiste, notamment à travers le site Librarians in the 21st century qui rassemble un tas d'infos sur les différents aspects du métier de bibliothécaire aujourd'hui, sous le format d'introductions à, par exemple, l'édition électronique, les métadonnées, la fracture numérique... nous apprend Marlène Delhaye, et petite touche amusante, a créé le jeu who wants to be a librarian in the 21st century sur le modèle de Qui veut gagner des millions ? Certes, le jeu est en anglais, mais c’est amusant. Personnellement, j’ai essayé. Je n’ai pas réussi à gagner au delà de $8.000 US.

mercredi, février 23, 2005

Adoptez la Librarian touch

Aujourd'hui, je tente la fonctionnalité d'accès à distance. Ce qui n'a pas l'air des fonctionner des masses... Je me demande où est le problème... Bien, je verrais cela plus tard.

Mais plutôt que de vous parler de nos aléas bibliothéconomiques à la BU, je vais aborder ce qui se fait de drôle dans notre monde de bibliothèques, pioché ici et là au hasard des blogs professionnels :

Quant on fouille un peu dans les forums et les blogs de bibliothécaires, on trouve des sites amusants : Catsmap et ce site parlent tous deux des chats en bibliothèques (pour le premier) et dans la littérature (pour le second).

Bibliozine, en anglais, propose de libérer sa frustration de catalogueur en déformant le portrait de Melvil Dewey tandis que cet autre site, toujours en anglais, suggère quant à lui de retrouver les livres grâce à leur couleur de couverture : l'option choix de la couleur est même implémentée dans l'Opac.

Ce site rend, lui, hommage à la Lipstick Librarian, la bibliothécaire Glamour.

Allez, une dernière pour la route et pour la nouvelle année : le site du CEPID (Cyberespace Emploi des Professionnels de l'Information et de la Documentation) propose des cartes de voeux avec des animations : voir notamment Pas de répit pour les documentalistes.

Qui a dit que les bibliothécaires étaient des vieilles filles coincées ? On en parlait le 08 octobre sur BiblioAcid où se trouvent les résultats d'une enquète sur l'image du bibliothécaire. Comme l'affirme Marlene Delhaye, les photos du power point sont assez parlantes.

Et puisqu'on parle de goodies qui vous changent la vie, en mars le même BiblioAcid postait ce message sur des sites où on peut acheter des t-shirts avec "superlibrarian" voire des figurines .
On n'arrête décidément pas le progrès.

Et vivent les figues !

Jamais deux sans trois...

... affirme la maxime. Il eut été alors malaisé de la faire mentir.

Voici donc le troisième post de la soirée.

Je me suis battu avec le code source de la page pour comprendre sa structure et la modifier de façon à faire apparaître des liens. Je ne suis pas peu fier de moi, avouons-le sans honte, puisque j'ai réussi à bidouiller suffisemment le code pour que s'affichent les amis blogs ; même si j'en suis encore au stade d'essais. Ce n'est pas vraiment une solution satisfaisante car il me faut tout entrer à la main en ligne de code, mais bon je m'en contenterais. Il reste encore probablement quelques réglages à faire de-ci de-là, comme l'établissement de catégories pour les posts, mais rien de bien urgent. Nous verrons tout cela au fur et à mesure de la croissance de ce petit.

Dans mon premier post de la soirée, je nous -à vous lecteurs, à nous bloggeurs- souhaitais bonne aventure, tous ensemble embarqués que nous sommes à voguer sur les flots de l'incertitude. La formule est lancée. Nous verrons ce qu'il va advenir de ces pages et de nos interventions à Xavios et à moi. Mélanges de posts autobiographiques ou professionnels, qui sait ? J'ai envie de le façonner comme l'envie et le moment me le dicteront, au hasard de mes vagabondages et de mes pérégrinations, réelles, fictives, idéelles ou bassement terre à terre. Possibilité m'est offerte en effet de publier mes articles par mail, donc pourquoi pas depuis mon bureau. Et vous aurez alors la joie de lire mes récriminations suite aux interventions intempestives de ma directrice (quoique depuis ses dernières vacances ça ait l'air d'aller un peu mieux) ou les derniers mots d'amour enflammés que m'inspire mon aimé au fil des messages que nous nous envoyons à longueur de journée.

Les acteurs sont en place, le décor installé,
les trois coups viennent de retentir et le rideau de se lever.
Cet espace clos et à la fois infini vous attend. La représentation va commencer...

mardi, février 22, 2005

A deux, à deux... assurément !

Il n'aura pas fallu trop de temps finalement pour que Xavios me rejoigne dans l'établissement et l'emplissage de ce blog. Le voilà "blog trotteur", écrit-il. J'en suis très heureux, pour moi d'abord de le savoir à mes côtés, pour ce blog ensuite qu'il pourra ainsi compléter de ses commentaires et posts futurs.

Un point plus sombre en revanche est que je viens de me rendre compte qu'on ne pouvait mettre de liens sur le côté vers d'autres blogs ou des sites importants. Voilà qui est certes pour me fâcher. Je vais donc voir ce que je peux faire avec mes maigres connaissances en informatique pour arranger cela. Si le serveur plante, vous saurez que c'est de ma faute.

Finalement, j'avais un peu d'appréhension, mais pour l'instant je ressens plutôt une forme d'excitation. Nous verrons ce qu'il en reste dans quelques jours et si nous sommes toujours sur blogger qui, pour être gratuit, n'en demeure pas moins restrictif de prime abord...

Bien à vous,

Aurore

Voilà, le blog est créé.

Cela faisait un petit moment que cela me trottait dans la tête alors je me suis dit pourquoi pas. Le déclencheur a été l'intervention de Nicolas Morinlors d'un stage professionnel qui est venu nous présenter blogline, le logiciel agrégateur de fils RSS. C'était la première fois que j'en entendais parler, non des blogs puisque je lisais et lis toujours celui d'Algésiraspuis ceux d'Azaléa, mais bien des fils RSS et de la syndication de contenu. Ensuite, forcément, à force de lire tous ces blogs, d'amis, professionels et d'autres croisés au hasard des liens, l'envie peu à peu a germé en moi d'ouvrir mes propres pages. Pourquoi pas ?

J'ai bien envie à dire vrai de n'être pas seul. Puisque Blogger le permet, je pense que je vais inviter Xav' à venir ici. Ensemble, nous aurons plus de choses à dire, ce sera probablement mieux. Parce qu'en fin de compte, un blog qui ne vit pas n'est guère intéressant, même si rien n'oblige à se soumettre à la tyrannie des posts quotidiens.

Ensuite, nous verrons quant à la publicité qui sera faite autour. Je suis partisan de ne point trop en faire, de nous laisser le temps de prendre nos marques et de grandir. Parallèlement, je suis également partisan pour ne pas nous cacher. En général, le bouche à oreille fonctionne plutôt bien.

Ayons confiance, et bonne aventure !