vendredi, février 25, 2005

Tendres pensées

On trouve toujours quelque chose à dire.

Ce soir, après avoir passé plus de deux heures au téléphone avec mes frères et soeur pour préparer le PaCS, je ressens comme un coup de vide. Je m'occupe alors du Blog, je corrige quelques trucs dans les stat' ajoutées, quelques fautes aussi qui m'ont échappées dans les articles. Aza m'a signifié qu'elle avait des problèmes avec Firefox alors, pour la peine, je me suis mis aussi sur ce navigateur et j'espère que tout ira mieux maintenant. Je ne trouve rien en tout cas. Puis l'envie me prend de T'écrire, ô aimé.

On trouve toujours quelque chose à écrire. Quand le silence se fait, demeure et persiste encore la figure de l'aimé comme une présence que l'on espère et que l'on sait éternelle. Eternelle puisqu'atemporelle, otée du cours du temps. Je te souris, tu me réponds. Tu n'es pas là, tu es avec moi, tu me réponds. Ma raison proteste mais c'est de pure forme. C'est un combat perdu d'avance et elle le sait. Elle n'a jamais eu gain de cause dès qu'il s'agissait d'Amour. Ce lui demeure un territoire vierge et inconnu, presque effrayant. Moi, je ressens ton sourire, je ressens l'éclat qui brille au fond de tes yeux, je ressens tes bras qui se tendent vers moi. Et j'ai tout naturellement envie de te tendre les miens comme pour accueillir ton appel et mieux te serrer contre moi. Alors je laisse mes doigts courir sur le clavier et t'écrire ces mots qui me viennent, un peu désordonnés :

Que la montagne est belle dans son manteau de neige
Elle paraît irrélle tant elle est parsemée
De parfums, de couleurs, là d'azurs, là de jais
qui se reflètent encore formant un florilège

De lumières pourpre et or. Enfin quel privilège
de pouvoir admirer les matins orangés
et de rentrer le soir autant émerveillé
par les étoiles jouant d'invisibles arpèges

Et pourtant, immergé dans ce tableau réel,
dans cette glace diamentée, dans ces superbes ciels
Je demeure insensible à un tel paysage

Au milieu d'un écrin de pierres et de verdures
Au centre d'un bijou taillé par la nature
Je suis triste car me manquent ta voix et ton visage.


Mais demain soir je te retrouve comme tous les week-ends. Un week-end bien chargé cette fois encore, mais nous serons ensemble et c'est la plus belle chose qui puisse être. La seule qui devrait être.

Je t'aime.

2 Commentaire-s :

Blogger Azaléa a dit...

J'avais déjà lu hier ... mais j'ai hésité à poster ... C'était un peu comme une incursion dans le coeur de votre amour ... Et puis je me suis dit ce soir "Peut-être juste glisser un mot sous la porte pour dire que je suis passée" :)
Bisous

2/26/2005 11:12:00 PM    
Blogger Thilas a dit...

Oui, une attention, un petit mot même juste glissé fait toujours plaisir.
Merci Aza. On t'embrasse très fort.

2/28/2005 07:35:00 PM    

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