Fin d'année universitaire
Nous voici en juillet.
Il fait chaud. Le soleil brille. Les vacances arrivent. Le bureau est une véritable étuve.
Nous avons ressorti les colonnes de ventilateurs afin de nous redonner un semblant d’air frais.
En fait, cela fait plusieurs semaines que la température est bien montée. Peu ou prou à dire vrai en même temps que la fin des partiels et de l’abandon du campus par les étudiants. Cela fait étrange de parcourir un campus vide, plus encore que les années précédentes ai-je l’impression, où des groupes d’étudiants joyeux investissaient les nombreuses pelouses armés de guitares et jeux de plein air. Sans doute un effet secondaire de la mise en place du LMD qui, en faisant commencer l’année plus tôt, dès septembre, la fait se terminer plus tôt également.
Nos usagers estivants sont alors essentiellement des étudiants étrangers venus apprendre le français dans nos vertes contrées –et furieux ai-je entendu de la qualité de nos chambres universitaires. Nous avons cette fin d’année pas mal de chinois encore et un contingent d’américains également.
Au restaurant universitaire dont la moitié de la salle a été condamnée par manque de clients, nous pouvons encore croiser quelques groupes d’enseignants, probablement également chercheurs, qui mettent à profit leurs vacances pour avancer sur leurs propres travaux.
La bibliothèque enfin sert de point de rendez-vous majoritairement à de jeunes thésards, heureux de pouvoir enfin travailler dans le calme, et de quelques rares autres étudiants venus profiter de nos postes internet ou simplement du réseau wifi. L’autre soir en me baladant dans nos locaux, près de 90% des étudiants présents avait son portable, qui pour rédiger sa thèse, qui pour utiliser le wifi.
A ce titre, justement, avec la mise en place du réseau dans le cadre de MIPE1 et de la multiplication des portables étudiants, notamment grâce à MIPE2, nous avons vu fleurir dans notre petit patio les étudiants, aux heures de fermeture de la bibliothèque et les week-ends mais également aux heures d’ouvertures. Ces derniers, tranquillement allongés dans l’herbe ou assis sur les marches des issues de secours se prélassaient, dans la fraicheur d’une brise estivale, le portable sur les genoux.
Alors voilà ce qu’il nous faudrait acheter avec nos crédits d’investissement : des bancs pour le patio et des réverbères le soir, plutôt que des énièmes chaises ou des prises de courants ^^ Ce qui pose la question : faut-il compter ces usagers dans nos statistiques de fréquentation de la bibliothèque ?
3 Commentaire-s :
Et pourquoi pas? C'est une nouvelle variante de la bibliothèque "hors les murs" non?
Ils sont d'offices comptés lors de leur utilisations de nos bases en ligne, par les stat' des fournisseurs. Lors de leur passage sur le réseau également puisque pour utiliser le wifi ils doivent s'authentifier. Mais ils n'apparaissent pas dans les stat' de fréquentation de la bibliothèques puisqu'ils ne franchissent pas nos portiques magnétiques.
...Alors, petite suggestion : il faudra installer des bancs "magnétiques" sous votre patio ! A compter comme places assises externes de la bibliothèque! :o)
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