jeudi, août 25, 2005

Google mania

« Quand nous parlons d’organiser toute l’information mondiale, nous voulons dire… toute. Et nous voulons dire celle de tout le monde. Et [la rendre] universellement accessible. »
Eric Schmidt, PDG de Google, 19 mai 2005



Cet été, Google a encore fait parler de lui en annonçant une pause de trois mois dans son programme de numérisation, Google Print. Comme l’écrit Nicolas Morin, de BiblioAcid, dans son article sur Google Print et la BnJ il s’agit de répondre aux inquiétudes des éditeurs en changeant les termes du contrat qui lie l’entreprise américaine aux Bibliothèques et aux éditeurs. A partir de novembre prochain, les détenteurs d’un copyright qui ne voudront pas que leurs ouvrages soient numérisés pourront en faire la demande auprès de Google, à charge aux éditeurs de fournir la preuve de ce copyright. Et M. Morin de souligner que pendant ce temps, le projet de grande bibliothèque européenne avance puisque vient d’être lancé le comité de pilotage en France dans une profession de foi à dire vrai fort peu encourageante…




Mais voilà qu’aujourd’hui même un nouveau produit Google fait parler de lui : Google talk. L’entreprise américaine s’attaque aux services de messagerie instantanée en proposant son propre service doublé d’une offre de téléphonie sur micro-ordinateur. Le moteur de recherche s’oppose ainsi directement au service MSN de Microsoft, Messenger de Yahoo, AIM de AOL mais également au récent et très populaire Skype, le service de téléphonie en ligne déjà téléchargé à 147 millions d’exemplaire. D’autant que Google appuie là où ça fait mal en promettant une compatibilité totale de son système avec les logiciels de chat déjà existants. Bien sûr, comme son autre service de communication Gmail, Talk est pour l’instant gratuit et entièrement financé par les revenus publicitaires. Seul bémol, le logiciel en version bêta et disponible uniquement en anglais pour windows XP et windows 2000, ne permet pas d’envoyer de fichier ni d’utiliser les smileys… Enfin, pour utiliser ce système il faut avoir un compte Gmail.





Sinon, dernière nouveauté de l’été, Google Moon ouvert en l’honneur des premiers américains à avoir marché sur la lune. Après Google Maps et Google Earth, le moteur de recherche nous propose d’aller faire un tour sur la lune avec à la clef une petite surprise lorsqu’on essaie de zoomer au maximum. C’est qu’ils ont de l’humour chez Google… D’ailleurs, en parlant de Google Maps, Gvisit est un logiciel qui utilise le logiciel pour traquer et visualiser géographiquement vos visiteurs grâce à un petit script sur votre site. Enfin, Neave propose une optimisation en flash dudit Google Maps qui est très bien faite et beaucoup moins longue que l’original ou les cartes de MSN (trouvé via ITLigentia).





Je termine avec le Google Guide, un site pour apprendre à utiliser le moteur de recherche créé par une formatrice en informatique de Stanford et cité par Marlène Delhaye sur BiblioAcid. On y découvre notamment un truc sur Google que je ne connaissais pas : en ajoutant un ~ devant le terme de recherche, Le moteur va chercher aussi sur les synonymes du mot. De même, Zorgloob nous propose une liste des opérateurs cachés du moteur de recherche : tapez "Date of Birth" (ou dob) plus le nom d’une personnalité et vous apprendrez que Brad Pitt est né le 18 décembre 1963, ajoutez « gender » et vous connaitrez son genre, et ainsi de suite avec les opérateurs « nationality », « place of birth », « birth name », « biography » voire « salary » !





Je terminerai avec Google total qui regroupe sur une seule page, très simple, toutes les bases de données de Google : Le menu déroulant à côté du champ de recherche permet de chercher sur le Web, dans Google Scholar, dans le glossaire, etc. tandis que le menu déroulant en haut de la page à droite donne accès aux éléments personnels: Gmail, historique des recherches, alertes, etc.

PS : Les logos sont issus de http://www.google.fr/intl/fr/logos.html